(Minghui.org) Mme Geng Yinfeng, 84 ans, originaire de la ville de Jingjiang, province du Jiangsu, a été admise à la prison pour femmes de Changzhou en septembre 2021 pour avoir refusé d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong. Elle se trouve actuellement dans le quartier 22 et devrait être libérée en juin 2025.
Ce n’est pas la première fois que Mme Geng est visée en raison de sa croyance. Elle a déjà été suspendue la tête en bas pendant trois jours alors qu’elle purgeait une peine de trois ans pour sa croyance.
En 1996, après avoir commencé la pratique du Falun Gong, Mme Geng s’est remise de ses nombreux maux, notamment une épaule gelée, une sciatique, des migraines, une polyarthrite rhumatoïde et des problèmes gynécologiques. Suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance l’a amenée à devenir une meilleure personne.
En juillet 1999, après le début de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), Mme Geng s’est sentie obligée de dire aux gens que le Falun Gong n’avait rien à voir avec ce que la propagande du PCC prétendait. Ce qui a eu pour effet qu’elle a été arrêtée et détenue à plusieurs reprises.
Une fois, lorsque les policiers ont essayé de la forcer à abandonner sa croyance, Mme Geng leur a dit que le Falun Gong était une méditation pacifique et que les pratiquants étaient innocents. Ils ont réagi en la suspendant à un cadre de porte pendant 24 heures. Les policiers qui entraient et sortaient se relayaient pour la gifler, lui donner des coups de pied et la pousser contre le cadre de la porte. Ils l’ont privée de sommeil et ne lui ont donné ni eau ni nourriture.
Mme Geng a ensuite été condamnée à trois ans de prison. Lorsqu’elle a refusé de renoncer à sa croyance, les gardiens l’ont pendue la tête en bas pendant trois jours. L’épaisse corde en nylon a entaillé sa chair et mis ses os à nu. Elle saignait et la douleur lui a fait perdre connaissance. Pendant ces trois années, elle a été brutalement torturée, physiquement et mentalement.
Illustration de torture : Pendre la personne, tête en bas
Après la libération de Mme Geng, son fils a acheté un logement dans le complexe d’appartements Tianzeyuan, dans le district de Jiangning de la ville de Nanjing, province du Jiangsu. Mme Geng et son mari ont alors déménagé de Jingjiang à Nanjing.
Six policiers du Bureau 610 de la ville de Jingjiang et du Bureau de la sécurité intérieure, ainsi que leurs homologues du district de Jiangning, ont arrêté Mme Geng à sa résidence de Nanjing le 6 novembre 2012. La mère de Mme Geng, âgée de 94 ans, qui vivait avec elle, a été si terrifiée qu’elle est morte peu de temps après.
En juin 2015, Mme Geng a déposé une plainte pénale auprès du Parquet suprême et de la Cour suprême contre l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. Le dépôt de cette plainte a été suivi par des harcèlements et des persécutions encore pires. Son mari, âgé alors de 86 ans et vétéran de la guerre de Corée, a également énormément souffert du harcèlement répété, des arrestations, des détentions et des condamnations injustifiées que sa femme a subis en raison de sa croyance.
Le 15 août 2017, plusieurs policiers de la ville de Jingjiang et du district de Jiangning ont arrêté Mme Geng à son domicile. Ils l’ont détenue au centre de détention de Jingjiang pendant deux semaines et l’ont libérée le 1er septembre.
Le 7 décembre 2017, la police de Jingjiang l’a emmenée au tribunal de Jingjiang pour une audience. Aucun verdict n’a été prononcé et vingt jours plus tard Mme Geng était libérée.
Le 22 mars 2018, une autre audience a eu lieu au tribunal de Jingjiang à 9 h 30. Le juge président, Wang Pin, a condamné Mme Geng, alors âgée de 81 ans, à trois ans de prison. En raison de son mauvais état de santé, la prison de Taixing a refusé d’admettre Mme Geng et elle a été libérée sous caution pour raison médicale après avoir purgé une année de détention.
Le 26 août 2019, la police du district de Jiangning a de nouveau arrêté Mme Geng, alors qu’elle étudiait les enseignements du Falun Gong au domicile de Mme Huang Mourong. Mme Huang et deux autres pratiquantes âgées, Mme Duan Shulan et Mme Gao Meiling ont été arrêtées. La police a emmené les quatre pratiquantes, ainsi que le mari de Mme Geng, au poste de police de Gaoxinyuan. La maison et le sous-sol de Mme Duan ont été fouillés. Pendant longtemps, personne n’a su où se trouvaient ces cinq personnes.
Récemment, on a appris que Mme Geng a été condamnée à une nouvelle peine de deux ans par le tribunal de Yuhuatai. Comme il lui reste encore à purger deux ans de sa peine initiale, elle doit maintenant quatre ans au total et devrait être libérée vers le mois d’août 2023. On ne sait pas vraiment pourquoi la date de sa libération est fixée à juin 2025.
Son mari, qui a été libéré, a demandé à lui rendre visite en prison à la fin de l’année 2021, mais sa demande a été rejetée.
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Traduit de l’anglais