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Une femme du Hunan meurt après deux décennies de troubles mentaux suite à des injections de substances toxiques dans un camp de travail

26 février 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org)

Nom chinois : 彭淑纯

Sexe : Féminin

Âge : 80 ans

Ville : Yueyang

Province : Hunan

Profession : s.o.

Date du décès : 6 février 2022

Date de la dernière arrestation : Avril 2000

Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Baimalong

Mme Peng Shuchun a perdu la mémoire après avoir été libérée d’une peine d’un an de camp de travail pour sa pratique du Falun Gong. Elle n’a jamais parlé aux gens après cette expérience. Partout où elle se tenait debout, elle se tenait dans la position dans laquelle on l’avait forcée à se tenir dans le camp de travail. Elle a lutté pendant vingt ans contre un grave trouble mental et est décédée le 6 février 2022. Elle avait 80 ans.

Mme Peng Shuchun

C’est en avril 1999 que Mme Peng, de la ville de Yueyang, dans la province du Hunan, a commencé à pratiquer le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale également connue sous le nom de Falun Dafa. Elle attribue à cette pratique la guérison de beaucoup de ses maux et la possibilité de devenir une personne plus attentionnée.

Trois mois seulement après avoir commencé à pratiquer, le régime communiste chinois a ordonné une persécution à l’échelle nationale visant à éradiquer le Falun Gong de Chine. Mme Peng s’est sentie obligée de sensibiliser le public à cette persécution et de démentir la propagande diffamatoire diffusée par le régime communiste. Elle affichait souvent des documents d’information sur le Falun Gong pendant son temps libre.

Elle a été arrêtée en avril 2000 par des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Junshan et du poste de police de la ville de Qianlianghu pour avoir collé huit affiches portant la mention « Falun Dafa est bon ». La police l’a placée pendant un an dans le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong sans aucune procédure légale.

Mme Peng a été soumise à un lavage de cerveau constant parce qu’elle tenait fermement à sa croyance. Elle a fait une grève de la faim pendant dix-huit jours, a été nourrie de force et a reçu des injections de substances toxiques.

Lorsqu’elle a été libérée en avril 2001, Mme Peng souffrait de démence grave. Elle ne savait pas quand manger, boire ou faire ses besoins. Elle avait complètement perdu la mémoire et ne parlait jamais aux gens, ce qui fait que sa famille n’a jamais pu savoir ce qui lui était arrivé exactement dans le camp de travail. Bien qu’elle se soit rétablie et ait retrouvé une certaine capacité à s’occuper d’elle-même en 2008, Mme Peng n’a jamais été la même personne qu’avant. Elle se tenait toujours dans la position dans laquelle on l’avait forcée à se tenir dans le camp de travail, quel que soit l’endroit ou le lieu où elle se trouvait.

Le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong

Le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong, dans la province du Hunan, était l’un des camps de travail où les pratiquantes de Falun Gong étaient gravement maltraitées. De nombreuses pratiquantes de Falun Gong qui n’avaient pas renoncé à leur croyance étaient directement remises aux médecins de l’infirmerie du camp de travail. On leur injectait de force de grandes quantités de Thorazine, un médicament psychotrope et un tranquillisant puissant utilisé pour traiter les patients psychiatriques. À la suite de l’injection, des centaines de pratiquantes ont perdu la mémoire et la conscience. Certaines ont souffert d’un engourdissement général, d’autres d’un effondrement mental après l’injection, et certaines sont mortes.

Toutes les pratiquantes nouvellement admises dans le camp de travail étaient maintenues en isolement complet et surveillées par quatre ou cinq détenues 24 heures sur 24. On les forçait à regarder des vidéos de propagande dénigrant le Falun Gong et il leur était interdit de faire les exercices de Falun Gong ou d’étudier les enseignements du Falun Gong. Lorsque, malgré cela, les pratiquantes refusaient de renoncer au Falun Gong après la première série de lavage de cerveau, les gardiens et les détenues intensifiaient la persécution en les battant, en les privant de sommeil et en les forçant à ingérer des substances toxiques.

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Traduit de l’anglais