(Minghui.org) Alors que Mme Wang Xiaoyan prenait soin de sa mère qui était gravement malade à l’hôpital en mai 2021, le Bureau local de la sécurité sociale dans la ville de Chifeng, Mongolie intérieure, a secrètement suspendu sa pension. Trois mois plus tard, sa mère de 87 ans est décédée.
Depuis son retour chez elle après les obsèques de sa mère, Mme Wang, qui vit seule, a du mal à survivre, sans parler de pouvoir acheter du charbon afin de rester au chaud durant le dur hiver, ou de préparer le Nouvel An chinois à venir.
Le calvaire de Mme Wang tient simplement au fait qu’elle est ciblée pour avoir refusé de renoncer à sa foi dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Wang, une ancienne employée des postes, a débuté le Falun Gong en 1996. Elle attribue au Falun Gong la guérison de nombreux maux qui l’avaient empêchée de travailler pendant deux ans. Depuis le début de la persécution, elle a purgé deux peines de travaux forcés, a été constamment harcelée et son domicile a été saccagé.
La dernière arrestation de Mme Wang a été le 13 septembre 2009, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong avec une autre pratiquante, Mme Li Yufen. La police a pris leurs clés et a saccagé leurs deux domiciles sans avoir de mandat de perquisition. Leurs livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong, des ordinateurs et des documents liés au Falun Gong ont été confisqués. Les 30 000 yuans en argent liquide que Mme Li gardait chez elle ont aussi été pris, sans qu’on lui ait donné de reçu.
Lorsque, pendant l’audience des pratiquantes, la police a finalement présenté la liste des items confisqués, elles ont remarqué que de nombreux items avaient été fabriqués et que les listes portaient aussi des signatures de prétendus témoins qui n’étaient pas présents pendant les mises à sac. Les deux femmes ont plus tard été condamnées à quatre ans d’emprisonnement à la prison pour femmes de la ville de Hohhot.
Quand Mme Wang a été libérée en février 2013, elle a emprunté de l’argent pour terminer de faire la contribution minimum afin de se qualifier pour les prestations de pension au moment de la retraite. Elle a pris sa retraite le 1er décembre et a commencé à recevoir sa pension.
Quand le Bureau de la sécurité intérieure a suspendu sa pension vers mai 2021, elle est allée au Bureau pour s’en informer. Un membre du personnel a produit une lettre émise par le Bureau général du ministère du Travail et de la sécurité sociale en 2001, qui déclarait que les retraités ne devraient pas recevoir de pension pendant qu’ils purgeaient une peine d'emprisonnement. La lettre avait été émise en 2001, mais les membres du personnel n’ont pas pu expliquer pourquoi ils n’avaient pas suspendu la pension de Mme Wang pendant son emprisonnement et avaient attendu huit ans après sa libération de prison pour le faire.
Mme Wang a consulté de nombreux avocats et on lui a dit qu’aucune loi du travail en Chine ne stipulait une telle chose et que la lettre en elle-même ne donnait pas de pouvoir légal au Bureau de la sécurité sociale pour suspendre sa pension.
Mme Wang a écrit une lettre au Bureau de la sécurité sociale le 25 octobre 2021 et a demandé qu’ils rétablissent sa pension, ou lui transmettent la base légale qu’ils avaient suivie pour suspendre sa pension. Elle a aussi envoyé des copies de sa lettre au gouvernement local et au Bureau des ressources humaines à la Bannière gauche de Bahreïn. Aucune agence ne lui a jamais répondu.
Mme Wang a poursuivi ses démarches avec le Bureau des ressources humaines le 4 janvier 2022 et a demandé qu’ils rendent publiques les bases légales pour la suspension de sa pension. Le directeur Liu l’a écartée, disant qu’il n’avait aucune idée sur la démarche à suivre pour rendre l’information publique. Le chef du Bureau de la sécurité sociale a aussi prétendu qu’ils avaient consulté le Bureau des appels, qui avait affirmé que ce qu’ils faisaient était dans la loi.
M. Wang a écrit une autre lettre au chef du Bureau de la sécurité sociale et au Bureau des ressources humaines, les pressant de rétablir sa pension, mais sans succès.
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Traduit de l’anglais