(Minghui.org) Le Royaume-Uni a promulgué en avril 2022 un amendement qui permet de punir les personnes impliquées dans le trafic d’organes à l’étranger. Cette mesure a depuis attiré une large attention de la part des médias, des avocats et des experts médicaux britanniques. Comme Minghui.org l’a précédemment rapporté, l’attention se porte désormais particulièrement sur la collaboration de chirurgiens et d’institutions occidentales avec le régime communiste chinois, qui fait face à des allégations de prélèvements d’organes perpétrés par l’État sur des pratiquants de Falun Gong persécutés, depuis 2006. Ce qui suit est un résumé en référence à d’autres articles.
Le Royaume-Uni durcit les lois sur les transplantations d’organes
Conformément à la loi sur la santé et les soins, le gouvernement britannique a promulgué un nouvel amendement [1] en avril 2022, qui criminalise le tourisme d’organes commercial. Tous les citoyens et ressortissants britanniques peuvent être poursuivis pour s’être livrés au tourisme d’organes : cela « implique soit les prélèvements forcés d’organes, soit le commerce d’organes au marché noir » — même si les crimes ont lieu à l’étranger.
L’amendement a depuis suscité des discussions entre juristes et experts médicaux. La question épineuse est la suivante : à partir de quel moment devient-on complice de crimes contre l’humanité, surtout lorsqu’il s’agit du système de santé chinois ?
Des experts juridiques mettent en garde contre les risques liés à la collaboration avec la communauté médicale chinoise
En avril 2022, la Global Rights Compliance Association [2] a publié un dossier de 70 pages [3] avec plus de 300 notes de bas de page sur ce sujet, qui examine (ou étudie) les risques de traiter avec les institutions et le personnel de la communauté internationale de recherche sur les transplantations. Il s’adresse aux professionnels de la santé, aux institutions et aux entreprises pharmaceutiques occidentales. Il met spécifiquement en lumière le meurtre de prisonniers d’opinion par le régime communiste chinois dans le cadre de l’obtention d’organes :
« Ainsi, dans le contexte de la RPC, l’incarcération de prisonniers d’opinion, y compris des pratiquants de Falun Gong et des Ouïghours, sans aucun procès équitable ni procédure régulière et/ou sous le prétexte d’avoir commis des crimes graves, et leur exécution à la suite d’une condamnation à mort visant à déguiser le meurtre intentionnel aux fins de prélèvement d’organes, constitue une grave violation du droit fondamental à la vie et de l’interdiction de la torture et des traitements inhumains. »
Rapports des médias sur les prélèvements d’organes en Chine
La nouvelle loi a également attiré l’attention de plusieurs grands médias au Royaume-Uni.
Le Metro [4] a interviewé Wayne Jordash, un avocat de haut niveau, qui a averti les institutions médicales britanniques, y compris le National Health Service, qu’elles risquent d’être poursuivies en justice en cas de participation au commerce d’organes. (Voir l’article sur Minghui.org : New U.K. Law to Stop Live Organ Harvesting Takes Effect)
En outre, le 27 mai, The Telegraph [5] a également demandé dans quelle mesure les chercheurs et les institutions britanniques soutiennent les prélèvements d’organes en Chine. Annie Yang, pratiquante de Falun Gong, a été interviewée pour cet article. Elle a déclaré avoir été forcée à plusieurs reprises de subir des examens médicaux alors qu’elle était détenue dans un camp de travail chinois de 2005 à 2006, période pendant laquelle elle a également été soumise à des tortures et des abus constants. (Voir l’article sur : The Telegraph: Le prélèvement forcé d’organes en Chine et son lien avec les technologies occidentales)
Appendice :
(1) https://www.legislation.gov.uk/ukpga/2022/31/section/170/enacted
(2) “Global Rights Compliance” ist eine gemeinnützige Stiftung der auf Menschenrechtsangelegenheiten spezialisierten gleichnamigen Anwaltskanzlei aus Den Haag.
(3) “Mitigating Human Rights Risks when Interacting with International Medical
Institutions Professionals in Transplantation
Traduit de l’anglais