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Commentaire sur le 20 juillet : Se taire ou ne pas se taire

1 août 2022 |   Écrit par Yue Xin

(Minghui.org) Shakespeare a dit : « Être ou ne pas être, là est la question. » Pour beaucoup de Chinois, se taire ou ne pas se taire, c’est aussi une question importante, surtout face aux crimes commis par la machine étatique.

La culture traditionnelle chinoise valorise la cultivation de soi et enseigne aux gens à rester calmes lorsqu’un conflit survient, à bien comprendre l’ensemble du problème avant de sauter aux conclusions et à ne pas critiquer les autres selon son gré.

Confucius a dit : « Une personne commet moins d’erreurs si, lorsqu’elle a des questions, elle écoute davantage et si, par ailleurs, elle parle prudemment ; une personne a moins de regrets si, lorsqu’elle a des questions, elle regarde davantage et si, par ailleurs, elle agit avec prudence. »

Lao-Tseu a dit : « La raison pour laquelle la personne sage et perspicace se fait presque tuer est qu’elle aime ridiculiser les défauts des autres ; la raison pour laquelle la personne éloquente et bien informée s’attire fréquemment des ennuis est qu’elle aime parler des défauts des autres. »

Les anciens Chinois croyaient que « le silence est d’or », ce qui ireflète la nature subtile et introvertie du peuple chinois. Les pratiquants religieux ont également une règle d’or qui consiste à éviter « le karma sortant de la bouche ».

Garder le silence est un principe directeur pour se conduire dans les interactions avec les autres dans les affaires quotidiennes. Cependant, devons-nous encore garder le silence face aux crimes encouragés par l’État contre des personnes respectueuses de la loi, tels que ceux commis par le Parti communiste chinois (PCC) ?

À travers ses nombreux mouvements politiques, le PCC a entraîné le peuple chinois à garder le silence sur tout ce qui touche à la « politique ». Les gens sont devenus indifférents aux souffrances des autres ou à toute question sociale, afin d’éviter de devenir la cible du PCC et pour profiter ainsi de leur propre vie « libre ».

Cependant, la pandémie de la COVID-19 et les confinements impitoyables du PCC ont réveillé de nombreux Chinois. Les gens ont réalisé que, face aux mensonges et aux actes irresponsables du Parti, le silence n’est plus « d’or », mais ressemble plutôt à un péché ou à quelque chose qui mène à l’autodestruction.

Les êtres humains, en tant que groupe, doivent prendre soin les uns des autres et se soutenir mutuellement. La justice ne peut être rendue que si nous travaillons tous ensemble pour mettre fin aux crimes et faire en sorte que les auteurs répondent de leurs actes.

En juillet 1999, le PCC a lancé une campagne nationale contre le Falun Gong et depuis lors il a produit sans arrêt une propagande calomnieuse contre le Falun Gong, en conséquence d’innombrables pratiquants ont été soumis à l’arrestation, à la détention, à la torture, voire à la mort par le prélèvement forcé d’organes.

Cependant, en raison de la tromperie et de l’intimidation du PCC, de nombreuses personnes gardent tout simplement le silence face à ces actes criminels.

David Matas, l’avocat canadien des droits de l’homme, qui a dénoncé le crime des prélèvements d’organes commis par la PCC, a dit qu’il y a trop de gens dans le monde qui choisissent de collaborer avec le PCC pour des gains politiques et économiques.

C’est échanger des principes contre des intérêts. Notre conscience ne devrait pas l’accepter, la société humaine ne devrait pas l’accepter, et les divinités ne l’accepteront pas non plus.

Il est temps de faire ce qui est juste face aux méfaits du PCC. Ne restez pas silencieux, dites « Non ! » au PCC, au nom de la justice et pour votre propre salut !

Traduit de l’anglais