(Minghui.org) Mme Chen Fengjun, 49 ans, de la ville de Suining, dans la province du Sichuan, a été condamnée à une peine de trois ans à la prison pour femmes de Chengdu pour avoir défendu sa foi.
Depuis sa mise en liberté, elle est victime d’un harcèlement continu de la part des autorités locales. Le dernier harcèlement a eu lieu le 15 juillet 2022, lorsque la commission communautaire locale a tenté de la forcer à renoncer à sa foi dans le Falun Gong.
Ce dernier harcèlement s’inscrivait dans le cadre de la campagne « Plan zéro », lancée en 2020 dans le but de forcer chaque pratiquant de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer à sa foi. Les autorités locales de tout le pays ont souvent fait du porte-à-porte pour « travailler » sur les pratiquants locaux. De nombreux pratiquants et les membres de leur famille ont été harcelés et ont reçu l’ordre d’écrire des déclarations selon lesquelles ils abandonnaient la pratique.
Mme Chen et son mari possèdent un petit restaurant. Vers 16 heures, le 14 juillet 2022, une femme a appelé le mari de Mme Chen, prétendant qu’elle faisait partie du comité communautaire et qu’elle avait besoin de l’adresse du couple pour effectuer un recensement. Elle a affirmé qu’elle avait appelé Mme Chen plus tôt, mais qu’elle lui avait donné une mauvaise adresse. Elle a accusé Mme Chen de leur avoir fait perdre du temps, car ils avaient dû parcourir une longue distance pour se rendre à la mauvaise adresse par une chaude journée d’été, avant de se rendre compte qu’il s’agissait de la mauvaise adresse. Elle a également averti le couple de ne pas s’impliquer dans la consommation de drogues ou d’autres choses illégales.
Le mari de Mme Chen a nié avoir fait quoi que ce soit d’illégal. Il a refusé de donner leur adresse. Il a déclaré que si la femme avait son numéro de téléphone, elle devait connaître son adresse, que la police avait également.
La femme s’est irritée et a menacé d’appeler la police. Mais le mari de Mme Chen n’a pas été intimidé.
En écoutant la conversation, Mme Chen a compris que la femme s’en prenait à sa foi dans le Falun Gong et elle a estimé qu’elle devait saisir l’occasion pour lui clarifier les faits. Elle a donc pris le téléphone des mains de son mari et a donné l’adresse de leur restaurant à la femme.
Lorsque le couple est arrivé au restaurant un peu plus tard, la femme et sept autres personnes les attendaient déjà.
Un homme a dit à Mme Chen : « Nous faisons une enquête sur vous. Votre nom figure sur notre liste. Vous êtes Chen Fengjun du faubourg de Laochi, n’est-ce pas ? Nous savons que vous êtes allée avec un dénommé Huang au faubourg de Moxi il y a quelques mois et que vous avez été arrêtée. »
Mme Chen a contesté être allée au faubourg de Moxi et connaître la personne dénommée Huang.
« Si vous n’y êtes pas allée, pourquoi votre nom figure-t-il sur la liste en ligne alors ? »
« Comment saurais-je ce que vous êtes en train de faire ? » a répliqué Mme Chen. Son mari a également accusé les agents de la piéger.
La femme qui avait appelé le couple un peu plus tôt lui a dit alors : « Si vous ne nous croyez pas, nous pouvons vous accompagner au poste de police pour vérifier l’affaire. »
Lorsqu’ils ont réalisé que le couple ne voulait pas aller au poste de police avec eux, la femme a lâché : « Le but de notre venue ici aujourd’hui est de vous faire signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. »
Mme Chen a refusé d’un ton ferme : « Toutes mes maladies ont disparu quand j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Je ne l’abandonnerai jamais. »
« Ne parlez pas de ça avec moi. Vous devez la signer ! », lui a dit la femme.
« Il est hors de question que je la signe. » Mme Chen a refusé de céder.
Tang Yongsheng, le secrétaire de la communauté, est intervenu : « Si vous ne la signez pas, cela signifie-t-il que vous voulez toujours promouvoir le Falun Gong dans la communauté ? »
Mme Chen a répondu : « Où que je sois, je ne fais que dire aux gens ce qui est bon pour eux et je n’enfreins aucune loi en le faisant. »
La travailleuse communautaire a ensuite menacé Mme Chen, lui disant qu’ils n’allaient jamais l’autoriser à parler du Falun Gong en public.
Mme Chen a répondu qu’elle savait exactement ce qu’elle faisait. Elle leur a dit : « Me forcer à signer une déclaration de renoncement à ma foi est illégal. »
Ses paroles ont mis en colère deux autres personnes du comité communautaire local. Ils l’ont menacée : « Si tu oses répéter ce que tu viens de dire, nous t’arrêterons immédiatement ! »
Mme Chen n’a pas été effrayée : « Vous voulez m’arrêter simplement parce que je dis que ce que vous faites est “illégal” ? C’est vraiment ridicule, ça. »
La femme est revenue et a répété que Mme Chen devait signer la déclaration. Mme Chen a profité de l’occasion pour la confronter au sujet de son affirmation selon laquelle Mme Chen leur avait donné une mauvaise adresse. « Pourquoi ne nous montrez-vous pas l’historique de vos appels téléphoniques pour voir si vous m’avez appelée ou non. » La femme a refusé de le faire.
Voyant que Mme Chen ne voulait pas signer la déclaration, ils ont essayé de persuader son mari de la signer à sa place. Son mari a refusé : « Non, je ne la signerai jamais. » Puis il a commencé à leur raconter comment il avait été témoin des bienfaits de la pratique du Falun Gong sur sa femme.
L’un d’entre eux est devenu furieux et a menacé le couple : « Vous devrez assumer les conséquences si vous ne signez pas ! » Ils ont même menacé de venir souvent dans leur restaurant et de mettre le chaos dans leur entreprise.
Ils ont tenté toutes sortes de stratagèmes, mais Mme Chen est restée calme et ferme. Elle leur a dit paisiblement : « Je vous accueillerai toujours dans mon restaurant. Mais je ne signerai jamais la déclaration de renoncement à ma foi. Parce que si je le fais, cela ne me fera pas seulement du tort, cela vous en fera aussi. »
Ils ont menacé Mme Chen pour qu’elle ne fasse pas la promotion du Falun Gong en public, puis ils sont partis.
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Traduit de l’anglais