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Les crimes commis par Bi Baowen, ancien directeur du Département de la sécurité publique de la province du Heilongjiang, dans la persécution du Falun Gong

13 septembre 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui aux États-Unis

(Minghui.org) À l’occasion du 23e anniversaire de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en 1999, les pratiquants de Falun Gong de 38 pays ont soumis à leurs gouvernements respectifs une liste actualisée des responsables de la persécution, demandant instamment que les personnes figurant sur la liste (et les membres de leur famille) soient interdites d’entrée et que leurs avoirs soient gelés.

Les 38 pays sont : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la République tchèque, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Slovaquie, le Luxembourg, la Croatie, la Slovénie, la Lettonie, l’Estonie, Chypre, Malte, le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein, Israël, le Mexique, le Chili et la Dominique.

Pour plus de détails, veuillez consulter la « Nouvelle liste de responsables soumise à 38 gouvernements à l’occasion du 23e anniversaire de la persécution du Falun Gong ».

Bi Baowen, l’ancien directeur du Département de la sécurité publique de la province du Heilongjiang, figure sur la liste.

Informations sur le responsable de la persécution

Nom complet de l’auteur : Bi (nom de famille) Baowen (prénom) (毕宝文)

Sexe : Masculun

Pays : Chine

Date de naissance : Juillet 1960

Lieu de naissance : Ville de Zibo, province du Shandong

Bi Baowen

Titre ou fonction :

Avril 2017 ‒ août 2020 : Gouverneur adjoint du gouvernement provincial du Heilongjiang, membre du groupe de direction du Parti, secrétaire adjoint de la Commission politique et juridique du comité provincial du Parti, directeur du Département provincial de la sécurité publique, secrétaire du comité du Parti, inspecteur en chef

Février 2017 ‒ avril 2017 : Candidat au poste de vice-gouverneur du gouvernement provincial du Heilongjiang, membre du groupe du Parti, directeur du Département de la sécurité publique de la province, secrétaire du Comité du Parti, inspecteur en chef

Mai 2016 ‒ février 2017 : Directeur du Département provincial de la sécurité publique du Heilongjiang, secrétaire du comité du Parti, inspecteur en chef

Janvier 2015 ‒ mai 2016 : Directeur adjoint exécutif et secrétaire adjoint du comité du Parti du Département de la sécurité publique de la province du Shandong

Mars 2012 ‒ janvier 2015 : Directeur adjoint du Département de la sécurité publique de la province du Shandong, secrétaire adjoint du comité du Parti

Décembre 2006 ‒ mars 2012 : Directeur adjoint et membre du comité du Parti du Département de la sécurité publique de la province du Shandong

Décembre 2004 ‒ décembre 2006 : Maire adjoint de la ville de Binzhou, province du Shandong, directeur du Bureau municipal de la sécurité publique, secrétaire du comité du Parti

Septembre 2001 ‒ décembre 2004 : Directeur et secrétaire du comité du Parti du Bureau de la sécurité publique de la ville de Binzhou, province du Shandong

Septembre 1999 ‒ septembre 2001 : Directeur et secrétaire du comité du Parti du Bureau de la sécurité publique de la ville de Rizhao, province du Shandong

Principaux crimes

Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, Bi Baowen était le chef du Bureau de la sécurité publique de la ville de Rizhao, dans la province du Shandong. Pour sa participation active à suivre la politique de persécution, il a gravi les échelons dans les villes de Rizhao et de Binzhou, et a été promu au poste de directeur adjoint du Département de la sécurité publique de la province du Shandong.

Selon un rapport de Minghui.org, au cours des neuf premiers mois de 2004, plus de 30 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés dans le seul district de Bincheng dans la ville de Binzhou. Parmi eux, huit ont été emmenés dans le camp de travaux forcés de Wangcun et vingt autres ont été détenus secrètement au poste de police du district de Liangcai pendant une période allant jusqu’à sept mois.

Après que Bi a pris ses fonctions de directeur du Département de la sécurité publique de la province du Heilongjiang en mai 2016, il a continué à mettre en œuvre la politique de persécution pour arrêter, torturer et condamner les pratiquants.

Entre mai 2016 et août 2020, au moins quinze pratiquants sont décédés des suites de la persécution dans le Heilongjiang, dont Li Jingxia, Wang Shukun, Wan Yunlong, Li Huifeng, Sun Fenghua, Li Yanjie, Zhan Jie, Yang Shengjun, Ding Jikai, Liu Hongxin, Wang Jiang, Zhang Yan, Ji Yingping, Wang Guiling et Li Yulan. De nombreuses autres personnes ont été harcelées, détenues et/ou condamnées.

Persécution en 2020

Selon les statistiques de Minghui.org, au cours du premier semestre 2020, au moins 255 pratiquants de Falun Gong de la province du Heilongjiang ont été arrêtés et 166 ont été harcelés.

Le soir du 9 avril 2020, cinq pratiquants, dont M. Li Yan, Mme Zhang Jun, Mme Gao Yabin, Mme Xu Shufeng et M. Sun Tienong, ont été arrêtés et emmenés au poste de police du faubourg de Xinglong dans le district d’Acheng, ville de Harbin, province du Heilongjiang. La police a frappé le visage de M. Sun, le faisant tomber au sol, partiellement conscient et incapable de bouger. Les pratiquantes ont été intimidées.

Lorsque M. Li a essayé d’empêcher les policiers de frapper d’autres pratiquants, ils l’ont traîné dans une pièce dépourvue de caméras de surveillance et l’ont battu et frappé à coups de pied. Un agent portant des chaussures en cuir lui a marché dessus et lui a écrasé son pied sur le visage et la tête. D’autres lui ont donné des coups de pied dans le dos.

Les policiers ont menacé les pratiquants de leur administrer des décharges électriques et ont dit que leurs enfants et petits-enfants pourraient être impliqués et punis s’ils révélaient la persécution à la communauté internationale ou s’ils publiaient les numéros de téléphone des agents en ligne (de nombreux pratiquants hors de Chine appellent la police et leur demandent instamment de ne pas participer à la persécution).

Entre le 12 et le 13 juillet 2020, une autre arrestation collective de dix pratiquants a eu lieu dans la ville de Hulin, province du Heilongjiang. À l’exception de Mme Li Chunhua, les neuf autres pratiquants, dont M. Wang Qiang, M. Liu Qinju, Mme Guan Yanfeng, Mme Dong Yurun, Mme Li Meizhi, M. Zeng Jianjiang, Mme Liu Guizhi, Mme Ren Shuzhi et Mme Gu Fengqin, ont tous vu leurs maisons saccagées et leurs ordinateurs, imprimantes, livres de Falun Gong et argent liquide confisqués. Le tribunal du district de Jidong a condamné Mme Guan à deux ans de prison et à une amende de 50 000 yuans fin 2020.

Persécution en 2019

En 2019, année où le PCC a célébré ses 70 ans de règne, 384 pratiquants ont été arrêtés et 243 ont été harcelés dans la province du Heilongjiang. Dans la ville de Harbin, la capitale du Heilongjiang, au moins 68 pratiquants ont été condamnés, avec une peine moyenne de trois ans et demi, et la plus longue de dix ans.

Le 17 avril 2019, plus de dix pratiquants ont été arrêtés dans le district de Fuyu, dans la ville de Qiqihar. Il s’agit de Mme Wu Xiulan, M. Xia Yi, Mme Fan Lijuan, M. Fan Jingtao, Mme Zeng Fenglian, Mme Yao Aiying, Mme Pan Donghua, Li Shi, Hong, Mme Liu Chun’e et M. Wang Jianmin.

Une autre descente de police a eu lieu dans la ville de Harbin le 11 septembre 2019. La police a surveillé la vie quotidienne des pratiquants pendant des mois avant de procéder aux arrestations. La police a mis à sac la plupart des maisons des pratiquants et a confisqué leurs livres de Falun Gong, leurs ordinateurs, téléphones portables et autres effets personnels. La descente au domicile de Mme Dong Wenxiu a terrifié sa mère âgée de 90 ans, qui vivait avec elle. Une policière a également menacé d’arrêter la mère de Mme Dong pendant la descente.

Persécution en 2018

En 2018, sous la directive de la Commission des affaires politiques et juridiques du Heilongjiang et du Bureau 610, le Bureau de la sécurité publique du Heilongjiang a arrêté au moins 475 pratiquants.

Mme Li Xiumin, du district de Shuangcheng, ville de Harbin, a été emmenée dans un hôpital psychiatrique et s’est vu injecter des drogues inconnues, après avoir été arrêtée fin octobre 2018. Cette persécution l’a laissée clouée au lit et incapable de parler de manière cohérente.

Le 9 novembre 2018, au moins 119 pratiquants ont été arrêtés dans les villes de Harbin et de Daqing. La police a reçu des listes de noms de personnes à arrêter. La plupart des pratiquants ont été arrêtés tôt le matin, avant qu’ils ne se rendent au travail. La police a saccagé leurs maisons et confisqué leurs ordinateurs et leurs livres de Falun Gong. Plus d’une dizaine d’autres pratiquants ont été harcelés.

Persécution en 2017

Depuis 2017, le Bureau 610 central, la Commission des affaires politiques et juridiques et le ministère de la Sécurité publique ont lancé une opération « Frapper à la porte » pour arrêter et harceler les pratiquants de Falun Gong dans tout le pays. Dans la province du Heilongjiang, 626 pratiquants ont été arrêtés, et 1043 ont été harcelés.

En octobre 2017, les autorités de Harbin ont arrêté au moins 59 pratiquants sous le prétexte de « maintenir la stabilité pour le 19e Congrès national ».

Mme Qu Shuyun, alors âgée de 86 ans, a été condamnée à une peine de trois ans de prison en 2017. La police a commencé à la harceler à partir du 29 juillet 2016, lui demandant souvent d’écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong. Une fois, elle est tombée pendant le harcèlement et a fait une crise d’épilepsie.

Sélection de cas de décès

1. Mme Wang Shukun battue à mort

Mme Wang Shukun, une femme médecin âgée de 66 ans de la ville de Haining, dans la province du Heilongjiang, a reçu l’ordre de renoncer au Falun Gong fin juin 2020. Comme elle a refusé d’obtempérer, la police l’a battue pendant des heures. Elle a ressenti une vive douleur à la jambe et a supplié les agents de la laisser partir. Ils ont accepté, mais ont menacé de revenir la chercher quelques jours plus tard.

Dr Wang a rampé dans les escaliers pour retourner dans son appartement. Son mari a remarqué qu’elle avait des bleus sur le corps. Ses rotules étaient cassées et elle était trempée de sueur. Elle a souffert d’une hémorragie cérébrale dans l’après-midi du 1er juillet. Elle était très étourdie et avait envie de vomir. Elle est décédée le 2 juillet vers 4 h 25 du matin.

2. M. Yang Shengjun meurt neuf jours après son arrestation

M. Yang Shengjun, âgé de 61 ans, de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, et sa mère âgée de 81 ans ont été arrêtés à leur domicile le 2 août 2019. Sa mère a été libérée le soir même, mais M. Yang a été retenu dans un centre de détention. Le matin du 11 août, la police a informé sa mère qu’il avait vomi du sang au centre de détention le matin et qu’il avait été emmené dans un hôpital pour être soigné. M. Yang est décédé le soir même à 21 heures. L’hôpital a facturé 30 000 yuans à sa famille pour son traitement.

3. Mme Li Yanjie a fait une chute mortelle alors qu’elle tentait d’échapper à une autre arrestation.

Un groupe d’agents a frappé à la porte de Mme Li Yanjie, âgée de 41 ans, et de son mari, M. Gong Fengqiang, âgé de 48 ans, dans la soirée du 7 décembre 2019. Le couple a essayé d’appeler sa famille à l’aide, mais a constaté que le signal de leur téléphone portable avait été bloqué. Comme le couple refusait d’ouvrir la porte, la police a appelé un serrurier et a également tenté de découper leur porte métallique avec une scie électrique.

Après avoir subi vingt ans de harcèlement, d’incarcération et de torture pour ne pas avoir abandonné leur croyance dans le Falun Gong, le couple ne voulait pas revivre le même cauchemar. Ils ont décidé de s’échapper de leur appartement du sixième étage. Ils ont fabriqué une corde en attachant ensemble plusieurs draps de lit et rideaux et l’ont fixée à la fenêtre. le sciage de la porte avançait de plus en plus. Au moment où la porte était sur le point d’être enfoncée, le couple est sorti par la fenêtre, l’un après l’autre, et est descendu le long de la corde de fortune. Lorsqu’ils sont arrivés au quatrième étage, les draps noués se sont détachés et ils sont tombés. M. Gong a survécu à la chute, mais Mme Li a malheureusement fait une chute mortelle.

4. M. Wang Fengchen meurt en garde à vue

M. Wang Fengchen était un enseignant remarquable à l’école intermédiaire no 1 du district de Lindian, dans la ville de Daqing. Il a été arrêté et a vu son domicile saccagé le 18 janvier 2017. Le 11 octobre de la même année, il a été condamné à une peine de quatre ans de prison et à une amende de 30 000 yuans. Il a développé une grave affection pulmonaire et a vomi un excès de sang au printemps 2020, alors qu’il purgeait une peine dans la prison de Hulan. Il ne pouvait plus respirer, mais les autorités pénitentiaires ont refusé de le libérer pour raison médicale. Il est décédé le 9 août 2020 alors qu’il était encore en détention. Il était âgé d’une cinquantaine d’années.

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Traduit de l’anglais