(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
En juillet 2020, en raison de l’impact de la pandémie de la COVID-19, le journal local The Epoch Times est passé de la distribution gratuite à la vente. D’autres pratiquants et moi-même avons cherché des kiosques à journaux, et avons promu et vendu des journaux.
Rencontrer toutes sortes de gens
Lorsque j’ai commencé à chercher des kiosques à journaux, je ne savais pas par où commencer. Après avoir coopéré avec les pratiquants, j’étais plus confiante, et nous avons progressivement trouvé une façon de faire. Nous nous sommes référés à une carte, qui indique généralement où se trouvent les magasins. Nous avons suivi la carte et demandé à chaque magasin. Certains magasins ont accepté de placer nos journaux, d’autres non.
Dans le processus de vente des journaux, nous rencontrons différentes personnes avec différentes attitudes. Certaines vous grondent ou vous ignorent, d’autres vous soutiennent et vous accueillent. C’était vraiment comme ce que le Maître a mentionné dans le Zhuan Falun à propos de cultiver tout en errant. Certaines personnes étaient catégoriquement opposées à The Epoch Times. Immédiatement après, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a beaucoup soutenu et qui était très amical.
Je me souviens qu’une fois, alors que je vendais des journaux près d’un kiosque à journaux, un homme a montré du doigt le journal, puis m’a montrée du doigt et a juré bruyamment. Dès qu’il a terminé et qu’il est parti, un autre homme m’a immédiatement acheté un exemplaire. Sans dire un mot, il a donné l’argent, pris le journal et il est parti.
Le Maître a dit :
« Je dis souvent ceci, il existe simultanément ceux qui sont contre et ceux qui sont pour, ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas, ceux qui sont bons et ceux qui sont mauvais, ceux qui sont droits et ceux qui sont pervers, c’est ça l’humanité et c’est ça le principe d’inter-engendrement et d’inter-inhibition. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa en Nouvelle-Zélande »)
Afin de stabiliser les ventes dans les kiosques à journaux, nous les avons placés dans des endroits très fréquentés, comme près des marchés. J’ai rencontré de nombreux lecteurs qui aimaient la série intitulée : « Un grand regard sur l’histoire de la Chine » et qui achetaient tous les numéros de notre journal pour pouvoir lire cette série.
Les gens se réveillent après que j’ai changé mes conceptions
J’ai eu une expérience profonde pendant ce processus, et j’ai réalisé que lorsque nos conceptions changent, cela provoque de grands changements dans d’autres dimensions. Un soir, alors que je préparais les journaux pour les vendre le lendemain matin, j’ai mis 20 exemplaires dans mon sac. Plus tard, j’ai pensé qu’il ne serait pas possible d’en vendre autant, et le sac était très lourd. J’ai sorti dix exemplaires. Mais après y avoir réfléchi, je me suis dit que c’était une erreur. Les disciples de Dafa devraient avoir une pensée droite et ne pas se limiter, alors j’ai remis les dix exemplaires de journaux dans le sac. Quand je me suis réveillée le lendemain matin, je ne me sentais pas bien. Je ne me suis pas levée tôt et je n’ai pas fait les exercices comme je l’avais prévu. J’avais des pensées très négatives, pensant que puisque ma cultivation était mauvaise, les journaux ne se vendraient pas bien aujourd’hui. J’ai immédiatement réalisé que c’était mon karma de pensées et mes pensées négatives.
Dans la voiture, j’ai récité « La conscience principale doit être forte. » (Zhuan Falun). Au fur et à mesure que je récitais le Fa, l’inconfort dans mon corps s’est progressivement atténué, et les pensées distrayantes dans mon esprit se sont progressivement désintégrées. Ce matin-là, j’ai vendu 22 exemplaires du journal, ce qui était sans précédent (tous les exemplaires que j’avais apportés ont été épuisés, et j’ai même aidé la propriétaire du kiosque à vendre les siens). Comme je parlais de la pandémie à chaque personne, de plus en plus de gens achetaient des journaux.
La propriétaire du kiosque est Indienne et l’une de ses amies indiennes est venue discuter avec elle. Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elles disaient. Au bout d’un moment, son amie s’est levée, m’a donné un dollar et a acheté un exemplaire du journal. Je l’ai regardée avec curiosité, car à cette époque, je ne vendais que The Epoch Times en chinois. Elle m’a dit en anglais : « Je soutiens les reportages véridiques sur la COVID-19 ! » Il s’est avéré que la propriétaire du stand m’avait entendu parler de la pandémie et l’avait dit à son amie. Son amie a pris le journal et l’a rapidement donné à une dame chinoise qui passait par là. Comme elle ne peut pas lire le chinois, elle a acheté un exemplaire du journal juste pour me soutenir.
Ce matin-là, l’attitude des personnes qui m’achetaient des journaux était très différente de celle d’avant. Leur côté qui sait semblait s’être réveillé. Auparavant, lorsqu’ils voyaient le journal, ils agitaient simplement la main et n’en voulaient pas, mais ce matin-là, ils m’ont acheté des journaux. La propriétaire du kiosque a plaisanté avec un client qui avait acheté un journal : « Je vends ce journal tous les jours. Vous ne l’achetez pas avec moi, mais vous l’achetez avec elle ! » La propriétaire m’a demandé : « Pourquoi achètent-ils avec vous après que vous ayez dit quelques mots ? J’ai appris ces mots de vous, mais pourquoi ne les achètent-ils pas de moi ? Elle était très perplexe. Ce kiosque à journaux ne vendait habituellement qu’un ou deux exemplaires de chaque numéro. Après une période de promotion, la propriétaire a pu vendre environ dix exemplaires de chaque numéro.
Il y a beaucoup de kiosques à journaux sous les appartements HDB (Housing and Development Board), mais peu de personnes. Afin de promouvoir la vente de journaux, nous avons fait du porte-à-porte pour le présenter. Un pratiquant et moi avons marché jusqu’à une maison, et une dame s’est montrée très agressive envers nous et nous a grondés bruyamment. J’ai demandé au pratiquant si nous devions nous éloigner pour émettre d’abord la pensée droite, mais le pratiquant a dit : « Continuons ! »
Puis nous avons rencontré un chrétien convaincu. Le fils a ouvert la porte. Il a dit qu’il avait entendu parler de The Epoch Times, et que sa mère lisait tous les jours The Epoch Times en anglais. Il a rapidement demandé à sa mère de venir. Elle a répondu joyeusement : « Je lis The Epoch Times sur Internet tous les jours. » Elle a demandé si le journal était affilié au Falun Dafa.
J’ai expliqué que The Epoch Times était un organe de presse. J’ai ensuite expliqué que de nombreuses personnes choisissent d’aller dans des écoles dirigées par des chrétiens parce que les gens croient que les personnes ayant la foi sont tenues à la moralité, ce qui est rassurant. De même, les pratiquants de Falun Dafa sont des pratiquants, et on peut faire confiance à un journal dirigé par des pratiquants. Elle était tout à fait d’accord avec moi. J’ai soudainement compris que si nous nous contentons de clarifier la vérité aveuglément aux gens, certaines personnes, en particulier les croyants fervents, ne nous écouteront pas parce qu’ils sont fidèles à leurs croyances. Cependant, cette dame lit The Epoch Times tous les jours et elle a naturellement appris la vérité sur Dafa.
Une autre fois, un monsieur a montré du doigt l’ordinateur dans sa chambre, en disant : « Regardez ce que je regarde. » En nous tenant dans l’embrasure de sa porte, nous pouvions voir l’écran de l’ordinateur dans sa chambre. Il s’est avéré qu’il regardait le programme NTDTV de Li Muyang. Nous avons appris qu’il y avait de nombreux spectateurs de The Epoch Times et de NTDTV à Singapour.
Prendre du recul
Je rencontre souvent des personnes qui critiquent The Epoch Times. Un monsieur avait déjà publié des annonces dans The Epoch Times, mais par la suite, il n’a pas apprécié les critiques contre le PCC (Parti communiste chinois). Il pensait que le PCC avait raison. Nous lui avons expliqué, mais il ne l’a pas accepté. Il a insisté sur son point de vue.
Le monsieur est devenu de plus en plus agité et en colère. À ce moment-là, nous nous tenions devant sa maison et j’étais face à un dilemme : ce n’était pas bien de partir, mais cela n’avait pas de sens de continuer à parler. Il était très agité, et très réfractaire à The Epoch Times et à nous.
J’ai pensé que nous devions prendre du recul. Alors je lui ai dit poliment : « Monsieur, le destin a voulu que nous nous rencontrions aujourd’hui. Si nos paroles vous offensent, veuillez me pardonner. » De façon inattendue, dès que j’ai dit cela, l’homme a soudainement joint ses mains et s’est excusé : « Moi aussi. Si je vous ai offensé, veuillez me pardonner ! » Il a fait un virage à 180 degrés et a continué à s’excuser auprès de nous. J’ai soudain compris ce que signifie prendre du recul !
Le Maître s’est arrangé pour que je rencontre des gens avec des relations prédestinées
Après avoir quitté la maison de ce monsieur, nous avons rencontré une jeune Chinoise. Les pratiquants lui avaient expliqué la vérité lorsqu’elle était en Chine. Elle avait lu le livre les Neuf commentaires sur le Parti communiste et savait à quel point le Parti communiste était mauvais et les malheurs auxquels les disciples de Dafa devaient faire face en Chine. Lorsque nous avons mentionné la persécution, elle a pleuré. J’ai vu qu’elle était très gentille et qu’elle comprenait une grande partie de la vérité, alors je lui ai parlé du Zhuan Falun. Il se trouve que j’avais un exemplaire du Zhuan Falun dans mon sac et je le lui ai prêté. Elle l’a accepté avec enthousiasme et a dit qu’elle achèterait un livre dès que possible et me le rendrait.
Quelques jours plus tard, elle m’a contactée pour me rendre le livre. Lorsque nous nous sommes rencontrées, elle a dit qu’après nous être rencontrées ce jour-là, elle espérait que les deux Chinoises qui vivaient avec elle pourraient l’emmener dans une librairie pour acheter le livre. Elle sort rarement, sauf pour le travail, et donc elle ne connaissait pas le quartier et ne savait pas comment se rendre à la librairie. Cependant, les deux sœurs étaient très réfractaires à Dafa et s’opposaient fortement à ce qu’elle le pratique. Elles ont fait pression sur elle toute la journée. Elle n’avait pas d’autre choix que de sortir toute seule. Étonnamment, malgré une longue marche, elle a trouvé la librairie et a acheté un exemplaire du Zhuan Falun. Elle est très heureuse et le lit quand elle a le temps. Comme il n’est pas pratique d’étudier dans le dortoir, elle descend pour étudier. Nous lui avons conseillé de se rendre sur un point de pratique pour faire des exercices et elle a accepté !
Lorsque nous nous sommes revues, elle a dit que Dafa était incroyable ! Il s’est avéré que son fils de deux ans est en Chine et que sa mère s’occupe de lui. Cependant, il ne parlait pas beaucoup, même quand il a atteint l’âge où il devrait parler. Elle était très troublée et ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter à ce sujet. Mais peu de temps après avoir lu le Fa, elle a fait un rêve dans lequel son fils lui parlait. Plus tard, lorsqu’elle a appelé à la maison, sa mère lui a dit : « Ton fils est très doué pour parler ces derniers temps, et il a beaucoup appris. » Elle a réalisé que c’était le karma de son fils, et que c’était le Maître qui l’avait aidé parce qu’elle avait commencé à pratiquer le Falun Dafa. Ce que le Maître a dit est vrai :
« Mais il y a une remarque à faire : comme vous pratiquez une Loi juste, votre pratique de gong va être bénéfique aux autres […] » (« Sixième Leçon », Zhuan Falun)
C’est aussi une coïncidence, quand je me rappelle la première fois où j’ai rencontré cette fille, c’était un mardi. Elle avait un jour de congé habituel le mardi de chaque semaine. Elle était seule à la maison ce jour-là. Nous sommes restés devant sa porte et avons discuté pendant un long moment. Si nous n’y étions pas allés le mardi, nous ne l’aurions peut-être pas rencontrée. Tout semble avoir été arrangé.
Lorsque nous cherchons des kiosques à journaux et vendons des journaux, si un pratiquant conduit et que nous sommes quatre ou cinq à chercher ensembles, nous trouvons généralement quatre kiosques, quel que soit le temps que nous mettons. C’est incroyable ! Pendant un certain temps, nous trouvions quatre kiosques à journaux à chaque fois. Les pratiquants ont dit que nous devrions faire une percée pour atteindre cinq kiosques à journaux. Ce jour-là, nous avons vraiment percé et en avons trouvé cinq. Mais quand nous avons fini de trouver le cinquième, nous avons rencontré quelques problèmes. Au final, nous n’en avons trouvé que cinq. Auparavant, chaque fois qu’un pratiquant et moi marchions à pied pour trouver des kiosques à journaux, peu importe la longueur du trajet, nous en trouvions toujours deux. Le nombre de pratiquants et le nombre de kiosques à journaux étaient en fait les mêmes.
Pendant un certain temps, j’ai vendu des journaux avec un pratiquant. Nous étions généralement ensemble, mais j’ai constaté que nous vendions deux fois plus de journaux que d’habitude lorsque je suis seule, et que nous passions la moitié du temps que je passe habituellement seule. C’est aussi très incroyable ! J’ai compris que ceux qui nous soutiennent sont aussi ceux qui sont prédestinés et arrangés par le Maître, et que les forces anciennes nous bloquent aussi pour diverses raisons. J’ai compris que lorsque les pratiquants coopèrent ensemble, cela est bien plus puissant que si une personne travaille seule. Il y a un dicton qui dit : « Un seul arbre ne fait pas une forêt. »
En cherchant des kiosques à journaux et en vendant des journaux, j’ai fait l’expérience suivante :
« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
En fait, il suffit de faire un petit effort, de bouger nos pieds et nos mains, et d’ouvrir notre bouche. Le Maître est celui qui le fait vraiment. Le Maître s’arrange pour que les personnes prédestinées viennent à nous.
Mon enfant
Pendant longtemps, il m’a été difficile de maintenir mon xinxing en présence de mon enfant. Mon enfant touche mes émotions. Quand il se comporte bien, je suis heureuse. Quand il est désobéissant, je ne suis pas capable de maintenir mon xinxing. Les autres pratiquants m’ont rappelé que j’étais trop attachée à lui, mais je ne m’en rendais pas compte.
Une fois, alors que j’étais au téléphone avec une pratiquante, elle a mentionné que j’étais trop attachée à mon enfant. À ce moment-là, j’ai soudain réalisé que je vivais en fait dans un petit monde. Mon enfant occupait mon espace. Je vivais dans le monde de mon enfant. J’ai soudain compris que si je ne parvenais pas à me détacher de l’attachement à mon enfant, je ne pourrais pas sortir de ce petit monde, et je ne pourrais pas faire d’autres choses. J’ai soudain compris et je me suis dit que je devais laisser de côté mes préoccupations et mes inquiétudes concernant mon enfant et faire quelque chose de plus significatif.
Après avoir posé le téléphone, j’ai médité. Depuis longtemps, je m’endormais en méditant, mais je ne le savais pas. Au milieu de la méditation, j’ai essayé de me redresser et de garder ma conscience principale claire. À ce moment-là, mon corps a soudainement tremblé. Une forme s’est précipitée hors de mon corps. Je n’ai vu cette forme qu’avec les yeux fermés. Depuis lors, j’ai constaté que j’ai fait une grande percée, et j’ai cessé d’être endormie lorsque je médite. Je suis plus rationnelle, et je peux contrôler ma nature de démon. Bien que je sois encore très en colère parfois, par rapport au passé, je peux contrôler mes émotions. Dans le passé, j’étais complètement contrôlée par la nature de démon, et je ne pouvais pas du tout maintenir mon xinxing.
En continuant à cultiver et à étudier plus le Fa, je suis de plus en plus consciente de la préciosité de Dafa, et je comprends aussi le sérieux de la cultivation. J’espère pouvoir briser toutes sortes de conceptions et d’obstacles, m’assimiler à Dafa, bien faire les trois choses, accomplir mes vœux préhistoriques, être diligente avec les compagnons de cultivation, et rentrer à la maison avec le Maître.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
(Présenté lors du Fahui de Singapore 2022)
Traduit de l’anglais