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Arrestation pour sa croyance d'une habitante de Pékin : Son père octogénaire est dans la détresse

28 octobre 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Depuis son arrestation qui a eu lieu le 14 septembre 2023, une habitante de Pékin est détenue au centre de détention du district de Shunyi. Elle a été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong, une méthode méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le père de Mme Gao Weiping, un octogénaire, a assisté à l’arrestation de sa fille, chez lui, par des agents du poste de police de Renhe. Il souffrait de problèmes de santé et Mme Gao lui rendait souvent visite pour prendre soin de lui. Le vieil homme a été dévasté par l’arrestation de sa fille et a perdu l’appétit.

En raison de la censure de l’information en Chine, les détails de la situation actuelle de Mme Gao ne sont pas entièrement connus.

Mme Gao Weiping

Persécution passée

Mme Gao, 58 ans, était rédactrice au Département de recherche du service des nouvelles de Chine (China News Service), qui est affilié au Bureau des affaires étrangères du Département d’État chinois. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1994 et ses douleurs dorsales et sa maladie gynécologique ont rapidement disparu. Elle s’est efforcée de vivre selon le principe du Falun Gong, à savoir Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et elle était connue sur son lieu de travail pour sa gentillesse.

Après que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, Mme Gao a été arrêtée à maintes reprises. Elle a purgé deux peines de camp de travail pour une durée totale de trois ans et deux peines de prison pour une durée totale de sept ans.

Pendant sa détention, Mme Gao a été isolée dans une petite cellule, privée de sommeil, soumise à un lavage de cerveau et à des violences verbales, et forcée à travailler de longues heures sans rémunération. Comme elle refusait de renoncer au Falun Gong, les gardiennes du camp de travail et de la prison ont eu recours à diverses méthodes de torture, notamment des décharges électriques, le gavage, l’administration de substances médicamenteuses contre sa volonté, l’obligation de s’accroupir et de se lever à répétition, et de s’accroupir sur la pointe des pieds dans la neige alors qu’elle ne portait que des vêtements minces.

Mme Gao a temporairement perdu la mémoire et était dans un état de délire à la suite des tortures subies. On lui a aussi souvent prélevé du sang, qui, selon elle, devait être destiné à la compatibilité des organes dans le cadre du crime des prélèvements forcés d’organes perpétré par le régime communiste.

Deux peines de camp de travail

Mme Gao a été convoquée par le service de sécurité de son lieu de travail en juin 2000 et a été immédiatement arrêtée par trois policiers en civil. Elle a appris par la suite qu’ils appartenaient au Bureau de la sécurité intérieure. Les autorités ont vérifié les antécédents de sa famille de trois générations et ont surveillé ses appels téléphoniques. Sa famille a été soumise à une pression énorme. Elle a été condamnée à un an de travaux forcés à la fin de l’année 2000 et à une autre peine de deux ans en août 2001 pour avoir affiché des documents d’information sur le Falun Gong dans un lieu public.

En septembre 2003, un mois après sa libération, Mme Gao a été rétrogradée et affectée à l’équipe de nuit de l’imprimerie. Elle n’a reçu qu’une allocation mensuelle de 1000 yuans et a été privée de tous les autres avantages. Son lieu de travail et le Bureau 610 local ont tenté de l’emmener à une séance de lavage de cerveau en mai 2004. Elle a refusé d’obtempérer et a été contrainte de se cacher. Son employeur l’a ensuite licenciée pour ne pas s’être présentée au travail.

Condamnée deux fois à la prison

En juillet 2009, Mme Gao a été de nouveau arrêtée dans l’appartement qu’elle louait dans le district de Chaoyang, à Pékin. Elle a ensuite été condamnée début 2010 à trois ans de prison et transférée à la prison pour femmes de Pékin.

Le 9 février 2017, Mme Gao a disparu. Soupçonnant une nouvelle arrestation, sa famille s’est rendue dans plusieurs centres de détention locaux pour la rechercher et l’a finalement retrouvée au centre de détention du district de Dongcheng. Le parquet du district de Dongcheng a inculpé Mme Gao début août 2017 et le 29 décembre 2017, le tribunal du district de Dongcheng l’a condamnée à quatre ans d’emprisonnement et à une amende de 8000 yuans. Elle a interjeté appel auprès du deuxième tribunal intermédiaire de la ville de Pékin, qui a décidé de maintenir le verdict initial. En mai 2018, Mme Gao a été transférée à la prison pour femmes de Pékin.

Voir aussi :

Pékin : Mme Gao Weiping condamnée à quatre ans de prison

Traduit de l’anglais