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Une femme de Pékin amputée condamnée à une peine de deux ans pour sa croyance

4 octobre 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Une Pékinoise de 59 ans, amputée d’une jambe à la suite d’un cancer des os, a été condamnée à deux ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une pratique de l’esprit et du corps que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Mme Liu Boxin est actuellement détenue au centre de détention du district de Haidian à Pékin. Sa peine de prison découle d’une brève détention dans ce même centre, suite à son arrestation le 1er juillet 2022 après que quelqu’un l’a signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong.

Mme Liu a été rapidement libérée, mais elle a été de nouveau arrêtée le 14 juillet 2022. Plusieurs agents du poste de police de Sujiatuo ont fait irruption chez elle à 6 heures du matin ce jour-là et lui ont confisqué ses livres de Falun Gong, son ordinateur, son imprimante et plus de 10 000 yuans en espèces.

Pour des raisons de santé, Mme Liu a été libérée sous caution, avant d’être arrêtée chez elle le 25 août 2022. La police l’a ensuite libérée sous caution vers minuit le même jour.

Le parquet du district de Haidian a convoqué Mme Liu pour une déposition en novembre 2022. Le tribunal du district de Haidian a initialement prévu une audience pour le 16 février 2023, mais l’a ensuite reportée au 23 mars. Elle a été condamnée à deux ans de prison le 29 août et remise en détention peu après.

Cinq arrestations antérieures

Mme Liu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et est devenue plus forte et en meilleure santé. Elle a pu à nouveau effectuer des tâches ménagères et bien s’entendre avec les membres de sa famille. Après le début de la persécution, deux ans plus tard, elle est restée fidèle à sa croyance et a été prise pour cible à plusieurs reprises.

Un jour de septembre 1999, alors qu’elle marchait sur la place Tiananmen, un policier l’a arrêtée. Il lui a demandé si elle pratiquait le Falun Gong et elle a répondu par l’affirmative. Il l’a alors emmenée dans un centre de détention, où les gardes lui ont retiré sa prothèse de jambe et ne la lui ont rendue qu’un mois plus tard, lorsqu’elle a été libérée.

Mme Liu a été de nouveau arrêtée en décembre 1999, lorsqu’elle s’est rendue au Bureau des appels du Conseil d’État pour demander justice pour le Falun Gong. Elle a été détenue pendant quinze jours.

Quelques jours avant le Nouvel An chinois 2001 (le 24 janvier), des agents ont fait irruption au domicile de Mme Liu et lui ont demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle a répondu par l’affirmative et ils l’ont immédiatement saisie. Ils l’ont traînée sur le sol enneigé pendant une centaine de mètres jusqu’à leur voiture de patrouille. Sa fille, alors âgée de quatre ans, criait « Maman ! » derrière elle. Elle a été détenue pendant trente-deux jours au poste de police local.

En juin 2008 (deux mois avant les Jeux olympiques de 2008), Mme Liu a de nouveau été arrêtée à son domicile. Après trente-cinq jours de détention au poste de police local, elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés. En raison de son handicap, elle a été autorisée à purger sa peine à domicile.

Le 24 septembre 2013, plusieurs agents ont fait irruption au domicile de Mme Liu et lui ont confisqué ses livres sur le Falun Gong, son imprimante, son ordinateur, son coupe-papier et d’autres objets personnels. Elle a été détenue pendant trente jours.

Traduit de l’anglais