(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa au début de l’année 2019, à l’âge de 29 ans.
Clarifier la vérité aux Chinois
Lorsque j’ai commencé à pratiquer Dafa, je savais seulement qu’il fallait lire le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, et faire les exercices de Falun Dafa. Je ne savais pas qu’en tant que pratiquante, je devais également bien faire les trois choses. En étudiant les autres conférences du Maître et en échangeant avec d’autres pratiquants, j’ai compris qu’une pratiquante de Dafa devrait faire les trois choses comme le demande le Maître, comme clarifier la vérité aux Chinois.
Comment pouvais-je trouver des Chinois et leur clarifier les faits ? Au début, j’ai cherché des endroits fréquentés par des Chinois. Cependant, en tant que nouvelle pratiquante sans expérience dans la clarification de la vérité, je ne savais pas par où commencer ni comment expliquer les choses. J’étais tellement nerveuse lorsque je les approchais que mes jambes tremblaient et mon cœur battait la chamade.
Un jour, je suis allée dans un supermarché et j’ai vu quatre ou cinq Chinois en train de faire leurs courses. Je me suis dit que je devais leur donner des documents pour clarifier la vérité, mais mes pieds ne voulaient pas m’écouter et je ne pouvais pas avancer. Alors que je cherchais un prétexte pour leur parler, ils avaient terminé et s’apprêtaient à partir en voiture. J’ai supplié le Maître dans mon cœur : « Maître, pouvez-vous empêcher cette voiture de démarrer ? » Bien sûr, le conducteur n’a pas pu démarrer la voiture. Mais je n’arrivais toujours pas à surmonter ma peur et je n’osais pas m’approcher d’eux pour leur remettre les documents clarifiant la vérité. Après avoir hésité pendant deux minutes, la voiture a démarré et ils sont partis. Je me suis sentie tellement mal. Je m’en suis voulu et je me suis excusée auprès du Maître. J’étais déterminée à bien faire la fois suivante.
Le Maître a vu mon désir de clarifier la vérité et a fait en sorte que deux autres pratiquantes travaillent avec moi. L’une d’entre elles avait une forte pensée droite, mais elle ne parlait pas chinois. L'autre pratiquante était relativement nouvelle. Nous parlions toutes deux un peu le chinois, mais n’avions aucune expérience en matière de clarification de la vérité. Nous avons toutes les trois formé un groupe et, chaque week-end, nous sommes allées dans le quartier chinois pour distribuer des documents clarifiant la vérité aux Chinois. Au début, j’avais encore de nombreux attachements humains, comme le désir de sauver la face, la crainte que les autres n’acceptent pas les documents, le fait de juger les gens en fonction de leur apparence, etc. De plus, si je rencontrais une personne avec une mauvaise attitude, cela affectait mon attitude lorsque je rencontrais la personne suivante. Je me demandais si je devais lui donner les documents, même si je savais que c’était une erreur de penser ainsi.
En étudiant le Fa, j’ai réalisé que la seule façon de mieux faire les trois choses était de bien étudier le Fa et de me cultiver selon le Fa. Ce n’est qu’ainsi que je pouvais mieux clarifier la vérité, car les mots que je prononcerais auraient plus d’énergie.
Mémorisation du Fa
J’ai donc décidé d’apprendre par cœur le Zhuan Falun. Au début, c’était très difficile. Lors de ma première tentative, j’ai commencé par le premier paragraphe de la première conférence. Je me suis dit : « Pourquoi est-ce si difficile ? Comment vais-je finir tout le livre ? » J’ai alors abandonné. Ma deuxième tentative s’est terminée de la même manière. Lors de ma troisième tentative, j’ai voulu essayer de mémoriser Lunyu. Je me suis fixé comme objectif de mémoriser un paragraphe en une nuit. Cependant, à ma grande surprise, j’ai mémorisé deux paragraphes ce soir-là. Le deuxième soir, j’avais mémorisé tout le Lunyu.
Je me suis sentie très à l’aise après avoir mémorisé le Lunyu. Mon esprit était vide et j’avais l’impression de voler en étant assise au sommet d’un ballon. Cette expérience m’a vraiment aidée, et j’ai senti que la mémorisation du Fa n’était pas aussi difficile que je le pensais.
À partir de ce moment-là, j’ai mémorisé une page chaque soir. Parfois, il me fallait trois ou quatre heures pour mémoriser un paragraphe, et il me fallait vraiment de la patience, de la persévérance et de la détermination pour continuer. Après avoir mémorisé un paragraphe, je m’assurais toujours que je n’avais pas fait d’erreur avant de passer à la section suivante. Avec l’aide du Maître, j’ai fini par mémoriser le Zhuan Falun une fois par an. Au cours de ce processus, le Maître m’a aidée à purifier mon corps et mon esprit à de nombreuses reprises, et a renforcé ma pensée droite.
Après avoir mémorisé le Fa, l’effet de la distribution des documents s’est amélioré. J’ai pris l’initiative de saluer les gens avec un sourire. Les jours de fête, je leur souhaitais de bonnes vacances, puis je leur disais que j’avais un cadeau pour eux et que je souhaitais que tout le monde soit en sécurité. De cette manière, les gens acceptaient plus facilement les documents.
La distribution de documents d’information sur le Falun Dafa
Un jour, je me trouvais non loin d’un restaurant chinois et j’attendais que les Chinois sortent pour leur donner des documents clarifiant la vérité. Quelques personnes sont sorties, mais leur voiture était garée tout près du restaurant et elles n’ont pas marché jusqu’à moi. J’ai supplié le Maître dans mon esprit : s’il vous plaît, faites en sorte que ces personnes viennent par ici pour obtenir les documents de clarification de la vérité pour qu’elles soient sauvées. Au moment où elles montaient dans la voiture, l’un d’eux a dit qu’il voulait se promener et voir le paysage. Ils se sont donc tous dirigés vers moi. J'ai donné à chacun un dépliant de Dafa. La dernière personne m’a demandé si c’était le Falun Dafa. J’ai répondu par l’affirmative. Il m’a posé quelques questions avec plaisir et m’a dit qu’il allait lire le dépliant. J’ai été très touchée et j’ai été très reconnaissante au Maître pour son aide.
Lors de la distribution des documents, j’ai senti que certaines personnes avaient été profondément empoisonnées. Certaines personnes avaient peur d’accepter les documents et d’autres nous regardaient bizarrement. Mais, quelle que soit l’attitude des gens à notre égard, nous avons toujours gardé le sourire et sommes restées impassibles. Je me suis rendu compte que lorsque nous distribuons des documents et que nous clarifions la vérité, que les gens les acceptent ou non, nous devons les traiter avec compassion, car tout ce que nous disons ou faisons laissera une profonde impression dans leur esprit.
Un jour, il pleuvait légèrement et un Chinois était dans sa voiture et s’apprêtait à partir. Je me suis approchée pour lui dire bonjour et je lui ai donné des documents avec mes deux mains. Il m’a dit : « Cela ne m’intéresse pas ». Je l’ai quand même remercié et je suis retournée là où j’étais. Lorsqu’il est passé devant moi, j’ai hoché la tête en souriant et je lui ai dit au revoir. Après avoir parcouru une courte distance, il s’est arrêté, a reculé lentement la voiture vers moi, a baissé la vitre et m’a dit : « Donnez-moi des documents. » J’étais émue aux larmes et j’ai remercié le Maître.
Passer des appels téléphoniques pour clarifier la vérité
Après une année de distribution de documents dans le quartier chinois, presque tout le monde nous connaissait et savait que nous pratiquions le Falun Dafa. C’est à cette époque que la pandémie mondiale est devenue de plus en plus grave. Il y a eu toutes sortes de confinements et les routes étaient presque vides. Il y avait très peu de gens autour de nous. Même lorsque nous rencontrions des gens, ils avaient trop peur de nous parler ou de nous demander des documents. Nous avons donc décidé de clarifier la vérité auprès des Chinois par téléphone. C’était vraiment plus difficile pour moi. Même si j’ai beaucoup appris en participant à la formation RTC et en écoutant les enregistrements des pratiquants qui clarifiaient la vérité à des personnes en Chine, je n’avais toujours pas confiance en moi pour passer des appels téléphoniques de clarification de la vérité.
J’étais un peu nerveuse lorsque j’ai téléphoné pour la première fois. Mais après deux heures de persévérance, un miracle s’est produit. Une personne a écouté tranquillement l’enregistrement et, lorsque je lui ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations de jeunesse, elle a immédiatement accepté. La personne suivante a également accepté de démissionner du PCC. J’étais très enthousiaste et très reconnaissante au Maître pour ses encouragements.
Au début des appels téléphoniques, je me sentais souvent anxieuse et je craignais que mon interlocuteur ne raccroche, si bien que je finissais par parler très vite. Avec cet esprit d'inquiètude, les appels se terminaient souvent rapidement. En étudiant davantage le Fa, en écoutant des enregistrements de pratiquants et en échangeant avec d’autres pratiquants de notre groupe, j’ai progressivement ajusté ma vitesse d’élocution. J’ai essayé de toujours étudier le Fa avant de téléphoner et j’ai senti qu’après avoir étudié le Fa, ma voix sonnait mieux, les êtres voulaient davantage m’écouter et le taux de démission du PCC était plus élevé. Même ceux qui n’ont pas accepté de démissionner étaient au moins prêts à m’écouter leur clarifier la vérité jusqu'à la fin.
Faire des appels pour clarifier la vérité a été un processus de cultivation de mon xinxing et de cultivation de la tolérance. Les listes qui nous ont été remises comportaient généralement entre 100 et 120 contacts par liste, mais en règle générale, seuls 30 appels environ étaient pris. Parfois, seuls un ou deux d’entre eux acceptaient de démissionner du PCC, et parfois aucun n’acceptait. Mais je ne me suis pas découragée. Au contraire, je me suis efforcée d’être plus diligente et de travailler plus dur, car je savais que ce n’était qu’un test pour voir si j’allais faiblir. Le Maître m'avait donné une indication selon laquelle la cultivation, c’est comme naviguer à contre-courant ; on reculerait si on n’avançait pas. Ainsi, quelles que soient les difficultés rencontrées, je savais que je devais les surmonter et continuer à m’élever.
C’était la voie que je voulais suivre et je savais que les personnes prédestinées m’attendaient. J’ai continué à garder cela à l’esprit pour m’encourager. Un jour, j’ai passé beaucoup d’appels, mais soit l’appel n’était pas connecté, soit personne ne le prenait. Je ne savais pas pourquoi cela se produisait, alors j’ai regardé à l'intérieur pour voir s’il y avait quelque chose que je n’avais pas bien fait et qui affectait l’efficacité des appels. J’avais l’impression que ma voix était bonne et que mes études du Fa se déroulaient bien. J’ai donc pensé que ce n’était peut-être pas mon problème et qu’il pouvait s’agir d’une interférence provenant d’autres dimensions pour tester ma patience. Je me suis rappelé de ne pas m’émouvoir, d’être patiente et de ne pas me focaliser sur le résultat. En effet, il s’est avéré plus tard que lorsque j’ai renforcé ma pensée droite et que j’ai laissé tomber mes attachements, mes efforts se sont améliorés.
Je constate que lorsque je parle aux gens avec un esprit paisible et pur, l’effet est meilleur et les gens sont plus disposés à démissionner des organisations du PCC.
J’ai mieux compris ce que le Maître a dit :
« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps
Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde »
(« La Loi rectifie l’Univers. » Hong Yin II)
Si, pendant un jour, je n’ai pas bien étudié le Fa, ou si j’étais attaché à quelque chose, cela se voyait lors de mes appels téléphoniques. Ma voix était désagréable et j’avais du mal à me concentrer. Une fois, lors de trois appels téléphoniques distincts, on m’a posé la même question : « Ce que vous avez dit sonne bien, mais nous ne croyons qu’en la réalité. Pouvez-vous le prouver par vos actes ? » J’ai pensé que je devais avoir un attachement qui poussait les gens à avoir cette attitude. J’ai regardé à l’intérieur, et le Maître m’a également donné des indications. J’ai découvert que je ne savais toujours pas comment me cultiver solidement. Je ne m’intéressais qu’à l’étude du Fa, mais j’oubliais de m’occuper de ma famille et je leur parlais rarement. J’avais peur qu’en leur parlant, je perde trop de temps pour faire les trois choses. Après m’en être rendu compte, j’ai progressivement changé de mentalité et je me suis rappelé que je devais accorder plus d’attention à une cultivation solide.
J'ai parfois rencontré des difficultés et des interférences lorsque je passais des appels téléphoniques. Un jour, j'étais vraiment fatiguée. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux et je voulais juste dormir. J'ai pensé que je prendrais peut-être un jour de congé pour passer des appels téléphoniques. Si je n’étais pas dans un bon état cela empêcherait peut-être les êtres d’être sauvés. Mais j'ai immédiatement arrêté cette pensée. Le Maître avait fait en sorte que des personnes prédestinées viennent entendre la vérité aujourd'hui. Si je n’appelais pas, ces êtres pourraient perdre leur chance d’être sauvés. Dès que j'ai pu maintenir la pensée droite, j'ai senti un fort champ d'énergie autour de moi et je n'avais plus sommeil. Ce jour-là, demander aux êtres de démissionner du PCC s'est très bien passé.
J’ai encore beaucoup d’attachements humains dont je dois me défaire, et je n’ai pas encore atteint l’état de pouvoir clarifier la vérité à toute personne que je rencontre. Je vais progressivement surmonter ces lacunes.
La chance d’être une pratiquante de Dafa
Je me sens très chanceuse d’être entrée dans la cultivation de Dafa pendant la période finale de la rectification de Fa. Je suis vraiment honorée d’être une pratiquante de Dafa et d’être l’une des disciples du Maître. Le Maître est toujours à nos côtés pour nous protéger et tout organiser pour nous. Je ne peux pas exprimer ma gratitude envers le Maître avec des mots. Je ne peux qu’être plus diligente, faire de mieux en mieux, lâcher tous mes attachements, et bien faire les trois choses.
Je voudrais remercier les personnes qui travaillent sur le site web Minghui pour nous avoir fourni cette formidable plateforme. Nous pouvons rencontrer des pratiquants du monde entier pour partager leurs expériences. J’ai beaucoup appris. En lisant les articles de partage des autres pratiquants, j’ai pu identifier mes propres attachements et lacunes, et savoir comment cultiver véritablement.
Traduit de l’anglais