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Fahui de Minghui | Le Maître me guide toujours à travers les difficultés

26 novembre 2023 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Quelques jours avant les Jeux olympiques au début août 2008, les responsables de notre village ont dit à ma femme que je n’avais pas le droit de sortir. Tous les soirs, des gens étaient postés devant mon domicile.

Le 7 août, un groupe de policiers est venu chez moi après 14 h, me pressant d’écrire des déclarations de garantie pour que je cesse de pratiquer le Falun Dafa. Comme j’ai refusé, ils ont tenté de m’emmener de force. Entendant le vacarme, mes amis, mes parents et mes voisins se sont précipités pour intervenir. Ils ont dit aux policiers que j’étais une bonne personne. Les policiers sont partis.

Cette nuit-là, j’ai dormi sur le toit en raison de la chaleur intense qui régnait à l’intérieur. Vers 2 h du matin, des policiers sont montés furtivement sur le toit. Réveillé par un bruit étrange, j’ai demandé : « Qui est là ? »

Les policiers se sont précipités sur moi et m’ont donné un coup de matraque électrique à haute tension, me faisant tomber la tête la première sur le sol pavé de briques en contrebas. J’ai perdu connaissance. Ils m’ont traîné jusqu’à leur voiture, m’ont jeté à l’intérieur m’ont conduit à l’hôpital local. Hésitant à m’admettre, l’hôpital local a prétendu que mon état était incurable. Ils m’ont finalement transféré dans un hôpital de la ville.

Je suis resté dans le coma pendant dix-huit à dix-neuf heures. Mon côté droit, mes jambes et mes pieds étaient blessés, et mon bras droit portait les marques du choc électrique et était enflé. Mon dos était couvert d’ecchymoses. Mon crâne était fracturé en deux endroits et mon cerveau saignait en trois endroits. J'avais un hématome intracrânien et une fracture de la clavicule droite.

Lorsque je suis revenu à moi, ma vision était floue. Le médecin m’a strictement averti que je ne devais pas bouger sous peine de mettre ma vie en danger. Confiant dans la protection du Maître, j’ai demandé à ma femme de m’aider à me lever pour aller aux toilettes. Le médecin, stupéfait, m’a prévenu que je risquais d’être paralysé. J’ai dit : « Merci, docteur ! Je ne serai pas paralysé. Tout ira bien. »

Après deux semaines d’hospitalisation, je me suis dit : « Un pratiquant ne devrait pas rester sur un lit d’hôpital ; je me rétablirai plus vite si je peux faire les exercices. » Malgré les avertissements de ma femme et de plusieurs membres de ma famille, j’ai décidé de rentrer chez moi.

Ce jour-là, les infirmières ne réussissaient pas à trouver la veine pour poser ma perfusion. Lorsqu’elles y sont parvenues, le liquide s’est rapidement écoulé après l’insertion. J’ai senti que ce n’était pas une coïncidence et j’ai su que je devais quitter l’hôpital. J’ai informé le médecin de ma décision de renoncer à la perfusion et de rentrer chez moi. Le médecin m’a dit : « C’est une perfusion coûteuse. » J’ai répondu : « Je ne prendrai plus de perfusion, quel qu’en soit le coût. » Nous avons signé les formulaires de sortie nécessaires et je suis rentré chez moi.

J’ai découvert par la suite que les policiers qui m’ont fait cela appartenaient à la police locale et au poste de police. Au cours de l’incident, un homme d’affaires local a vu des dizaines de policiers, dont certains armés, encercler ma maison. Les policiers l’ont empêché d’approcher et ne l’ont autorisé à s’approcher qu’après m’avoir emmené.

Des pratiquants m’aident à surmonter les difficultés

Lorsque j’ai reçu mon congé de l’hôpital, le médecin m’a conseillé de rester au lit pendant au moins trois mois. Cependant, j’ai choisi de ne pas m’allonger un seul jour et je n’ai pris aucun médicament.

C’était une période difficile ! Tout mon corps me faisait mal et l’hématome (accumulation de sang dans le crâne) me donnait des vertiges. Je me suis rappelé que j’étais un pratiquant et je ne me suis pas allongé. J’ai persévéré en étudiant le Fa et en faisant les exercices deux fois par jour. J’émettais également la pensée droite toutes les heures. Au début, j’avais du mal à lever mes bras. J’ai persévéré et j’ai pu progressivement les lever en faisant le deuxième exercice. J’ai lu les conférences récentes du Maître, un livre après l’autre, acquérant une compréhension profonde des principes du Fa. Ma pensée droite s’est renforcée de jour en jour.

Le lendemain de ma sortie de l’hôpital, j’ai marché environ 5 km jusqu’à un village pour obtenir un exemplaire de l’Hebdomadaire Minghui. J’ai également rendu visite à un pratiquant en ville. J’ai parcouru 30 km aller-retour et je suis rentré tard. Ma femme s’inquiétait pour moi et est venue me rejoindre à vélo. Elle m’a retrouvé à mi-chemin. J’ai conduit le vélo jusqu’à la maison et elle s’est assise à l’arrière.

Une fois, je me suis senti vraiment mal, et les symptômes de toutes les maladies que j’avais eues avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa sont réapparus - des maux de tête, des maux d’estomac, et un mal de gorge qui rendait la déglutition difficile.

Comme j’avais du mal à supporter la situation, j’ai décidé de prendre des médicaments. Alors que je sortais les pilules et me versais de l’eau, ma femme, non pratiquante, l’a vu et m’a dit : « Tu prends vraiment des médicaments ? » J’ai réalisé que le Maître utilisait peut-être sa bouche pour m’éveiller. J’ai soudain réalisé ce que je faisais et j’ai remis les pilules en place.

Des compagnons de cultivation me rendaient régulièrement visite et se joignaient à moi pour émettre la pensée droite. Mon corps a retrouvé son état normal en l’espace de six mois. Je tiens à remercier le Maître d’avoir fait en sorte que des pratiquants m’aident ! Je remercie également les pratiquants. Merci d’avoir contribué à renforcer ma pensée droite au cours de la période la plus difficile ! Vous m’avez aidé à surmonter l’épreuve de vie et de mort.

Après mon rétablissement, les villageois m’ont dit : « Vous avez survécu parce que vous pratiquez le Falun Dafa. Sinon, vous seriez mort ! »

J’ai crié : « Maître, aidez-moi ! »

Avant le Nouvel An chinois 2008, la police est venue m’arrêter à nouveau. Ils ont d’abord envoyé quelqu’un chez moi pour voir si j’étais là. Après son départ, de nombreux policiers sont arrivés et m’ont traîné de force jusqu’à la voiture de police. Lorsque j’ai atteint la porte, j’ai crié : « Voisins ! La police essaie d’arrêter une bonne personne ! » Les voisins sont tous sortis et une foule s’est rassemblée. À ce moment-là, j’ai vraiment renoncé à la vie et à la mort, et je n’ai pas eu peur. Certaines personnes ont dit à la police de ne pas m’emmener, car je suis quelqu’un de bien.

Quelques policiers m’ont soulevé et m’ont poussé dans la voiture de police. Alors qu’il ne restait plus que ma tête à l’extérieur, j’ai crié : « Maître, aidez-moi ! » En un instant, les policiers se sont figés. J’ai tapé du pied et mon corps est sorti immédiatement de la voiture. Ils me tenaient toujours, mais ils ne pouvaient pas bouger. Finalement, ils ont dû me mettre à terre et repartir.

Suite à cela, la police m’a rarement harcelé. Lorsqu’ils venaient de temps en temps, je les chassais de chez moi avec la pensée droite : « Vous n’êtes pas les bienvenus ici. Partez ! » Ma femme m’a soutenu. En général, ils partaient rapidement.

J’ai compris que, tant que nous croyons sincèrement dans le Maître, c’est bien ce que dit le Maître : « Si les disciples sont emplis de pensées droites, le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel » (« La grâce entre Maître et disciples », Hong YinII)

Après cet incident, j’ai fait un rêve : une plante épineuse poussait sur le sol, et lorsque je l’ai arrachée par les racines, j’ai découvert que les racines étaient plus grandes que moi. J’ai pensé que cela signifiait que j’avais éliminé et déraciné le mal.

Un soutien positif des membres de ma famille

Lorsque j’ai été emmené à l’hôpital pour la première fois, un membre de ma famille m’a rendu visite. En voyant la gravité de mes blessures, il a dit à ma femme qu’elle devrait poursuivre la police. Deux jours plus tard, ma femme et un parent se sont rendus au bureau du procureur pour déposer une plainte contre les policiers impliqués.

Après ma sortie de l’hôpital, j’ai demandé une assistance juridique avec l’aide de compagnons de cultivation. La police a menacé l’avocat et il a abandonné l’affaire.

Avec le soutien des compagnons de cultivation, ma femme s’est rendue au Bureau des requêtes de la province et a fait appel. Pendant les Jeux olympiques, craignant que ma femme ne dépose d’autres requêtes, le poste de police a envoyé des personnes pour la surveiller dans la chambre d’hôpital trois fois par jour, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le secrétaire du village a raconté plus tard à ma femme que même le chef du village avait dit à la police : « Elle devrait vous poursuivre en justice. »

Dans un premier temps, le poste de police a pris en charge mes frais d’hospitalisation. Une fois l’argent épuisé, l’hôpital a exigé un paiement supplémentaire pour les médicaments. Ma femme a demandé au poste de police de payer, mais ses demandes ont été ignorées. Après ma sortie de l’hôpital, ma femme s’est rendue plusieurs fois au poste de police pour réclamer le paiement des médicaments, mais le poste de police a continué à l’ignorer. Ma femme a insisté. Finalement, le directeur a dû rembourser ma femme.

Au fil des ans, dans les bons comme dans les mauvais moments, mes parents et mes proches des deux côtés de la famille m’ont soutenu dans ma cultivation. Bien que ma femme ne pratique pas, elle écoute souvent le Fa avec moi et m’encourage à pratiquer. Si je ne sors pas pour expliquer la vérité ou distribuer des documents pendant quelques jours, elle me rappelle qu’il est temps de sortir. Elle dit souvent aux compagnons de cultivation et aux parents qui viennent chez nous : « Toute notre famille a bénéficié de sa pratique du Falun Dafa. Le Falun Dafa lui a donné un corps sain et une bonne vie pour notre famille. »

Au fil des ans, ma femme et moi avons été confrontés à la persécution et nous n’avons jamais eu peur. Une fois, un compagnon de cultivation lui a demandé : « Avez-vous peur ? » Elle a répondu : « Non, je n’ai pas peur. » Les gens disent souvent qu’elle est une épouse merveilleuse.

Conclusion

Vingt-six ans ont passé. Le temps passe parfois en un clin d’œil, mais dans l’adversité, il peut sembler très long.

Heureusement, grâce aux soins du Maître, j’ai pu franchir tous les obstacles et toutes les difficultés. J’ai la chance de pratiquer le Falun Dafa. En lisant le Fa, je comprends le sens de la vie et la vérité de l’univers. Merci Maître de m’avoir sauvé !

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais