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Une jeune pratiquante : L’importance du retour à la tradition

28 novembre 2023 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa quand j’étais très jeune, et j’ai été bénie par la protection du Maître tout au long de mon enfance, de mes années d’études et de ma carrière professionnelle.

En tant que jeune adulte, il est très facile d’être affectée par les tendances sociales malsaines de la société. Ma conduite a pu involontairement violer les valeurs traditionnelles. Heureusement, grâce aux conseils du Maître, je n’ai pas suivi la foule, mais je suis devenue de plus en plus consciente des éléments déviés dans ma pensée et j’ai travaillé dur pour les éliminer. Je souhaite partager quelques idées récentes sur la valeur des traditions et exprimer ma profonde gratitude et mon respect pour notre Maître compatissant et pour Dafa.

Le Maître a mentionné la « tradition » et les « conceptions modernes » à de nombreuses reprises dans Hong Yin V et Hong Yin VI, et de nombreux articles ont été publiés sur Minghui.org à propos du retour à la tradition et de la rupture avec les conceptions modernes déviées. Je me suis rendu compte que, bien que j’aime la culture traditionnelle, ma compréhension de ce qu’elle signifie et de ses connotations est relativement superficielle.

J’avais l’habitude de penser qu’il suffisait d’être une bonne personne, de faire de bonnes actions, d’accumuler de la vertu, etc. Je pensais ainsi suivre les valeurs traditionnelles, mais j’ai remarqué que j’avais encore des conceptions dégénérées.

Qu’est-ce que la véritable piété filiale ?

J’ai récemment acquis une meilleure compréhension de la piété filiale. Comme le dit un vieux dicton : « La piété filiale vient en premier dans les bonnes actions. » Mais aujourd’hui, les valeurs telles que la piété filiale sont rarement mentionnées.

Par exemple, certains enfants manquent de respect lorsqu’ils s’adressent à leurs parents ou à leurs aînés. Ils ont tendance à se disputer bruyamment. Certains parents, bien que conscients des problèmes de leurs enfants, n’osent rien dire de peur d’aggraver la situation et de rendre leurs enfants encore plus rebelles et difficiles à gérer.

J'étais considérée comme une enfant bien élevée. Mais avec l’âge, même si je conservais toujours ma nature aimable, je suis devenue un peu irrespectueuse envers mes parents. Je n'étais pas rebelle, mais à l’école secondaire, je répondais parfois à mon père. J’avais tendance à « exposer » ses défauts et je n’acceptais pas ses opinions. En tant qu'élève, je sentais que j'en savais beaucoup plus que mes parents et que je n'étais plus une enfant.

Je parlais parfois avec impatience ou je me mettais en colère. Comme j’étais une femme, mon père ne me réprimandait jamais sévèrement, même lorsque je me disputais avec lui. Je ne pensais pas que mon comportement était mauvais, même si je sentais que mon père avait une opinion sur mon comportement. Je pensais que je ne devais rien à mes parents ; j’étais irrespectueuse et différente de leur génération.

À cette époque, je n’avais pas une compréhension claire des principes du Fa et je n’étais pas très assidue dans la cultivation. Je n’avais pas réalisé que nous devions non seulement cultiver notre xinxing lorsque nous communiquons avec les gens, mais aussi respecter les critères de la cultivation lorsque nous traitons avec nos proches, car notre famille fait également partie de notre environnement de cultivation. En tant que pratiquante, je dois me débarrasser de mes attachements humains et devenir une personne encore meilleure. Alors pourquoi n’étais-je pas capable de respecter mes parents ?

Le Maître a dit :

« Bien sûr, comme nous cultivons et pratiquons dans la société humaine ordinaire, nous devons respecter nos parents, éduquer nos enfants ; en toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ; un tel cœur n’est plus égoïste, c’est un cœur charitable, c’est de la compassion. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Grâce à l’étude du Fa et à la lecture d’articles de partage de pratiquants, j’ai peu à peu pris conscience de mes problèmes et j’ai commencé à envisager ma relation avec mon père sous l’angle de la cultivation.

J’ai fait attention au ton que j’utilisais avec mon père et j’ai cessé de le harceler au sujet de sa consommation d’alcool. Au lieu de cela, je l’ai raisonné gentiment sur la façon dont il devait prendre soin de sa santé et je lui ai fait sentir qu’en tant que sa fille, je me souciais vraiment de lui.

Parfois, je n’étais pas d’accord avec ce que disait mon père. Je savais que j’étais moralisatrice et je me rappelais de ne pas me disputer avec lui et de parler calmement lorsque je lui faisais part de mon point de vue.

Lorsque mon père me faisait remarquer là où je me trompais au travail, je me rappelais de ne pas argumenter ou de ne pas m’expliquer. Au lieu de cela, j’essayais de comprendre ses pensées et ses suggestions de son point de vue. En même temps, j’ai abandonné ma mentalité à argumenter et mon attachement à sauver la face.

Le Maître m’aide à éliminer mes conceptions déviées

Ce n’était pas facile, mais je considérais ces situations comme des tests que je devais passer dans le cadre de ma cultivation et comme des attachements dont je devais me défaire. Peu à peu, les choses ont commencé à s’améliorer. Je n’avais plus envie d’argumenter ou de me défendre, et l’atmosphère dans ma famille est devenue plus harmonieuse. J’ai compris que « la cultivation dépend de soi-même, le gong dépend du Maître ». (Première Leçon, Zhuan Falun)

Parce que je voulais sincèrement me débarrasser de tous les éléments dégénérés que j’avais, et que je faisais de mon mieux pour tempérer ma conduite, le Maître m’a aidé à les éliminer.

Une autre chose m’a montré ma pensée profondément cachée et déviée. Mon père fait rarement le ménage. Ma mère s’en charge la plupart du temps, et je l’aide parfois. Cependant, chaque fois que je voyais mon père allongé sur le lit en train de jouer avec son téléphone portable pendant que ma mère et moi faisions le ménage, je me sentais instable et je pensais : « Maman et moi sommes si fatiguées, ne peux-tu pas nous aider un peu ? »

Un jour, j’ai soudain pensé : « Les anciens attendaient-ils de leurs parents qu’ils fassent le ménage ? Seraient-ils contrariés si leur père ne faisait aucune tâche ménagère ? » Les anciens auraient considéré mon comportement comme erroné, car ils étaient attentifs à la vertu et respectaient leurs aînés. Cela montre que j’avais développé un mode de pensée dévié allant à l’encontre de la tradition.

J’ai réalisé que ma réaction à l’égard de mon père montrait que j’avais encore un esprit de compétition et les attachements au ressentiment et à la jalousie. Pendant longtemps, je me suis placée sur un pied d’égalité avec mes parents et j’ai pensé que nous devions partager la même responsabilité dans les tâches ménagères.

Cependant, les parents sont les parents et ils doivent jouir du statut d’aînés de la famille. Les enfants ont été pris en charge par leurs parents depuis leur naissance, ils devraient donc rendre à leurs parents la bonté dont ils ont fait preuve en les élevant, et ils devraient en faire plus à la maison.

J’ai également réalisé qu’inconsciemment, je pensais que mes parents devaient être bons avec moi. S’ils ne l’étaient pas, c’est qu’ils avaient tort. Je pensais rarement à ce que j’avais fait pour mes parents ; en fait, je considérais souvent mes parents comme un bien acquis.

Par exemple, les choses que je n’ose pas dire aux autres en public de peur de les blesser, je les dis à mes parents en pensant qu’ils sont mes parents et que je peux donc dire tout ce que je veux. Même si ce que je dis les met mal à l’aise, je ne me sens pas mal parce que ce sont mes parents et qu’il n’y a aucune conséquence.

Ces pensées cachées étaient difficiles à détecter. J’ai compris qu’en tant que pratiquants de Falun Dafa, nous devrions être gentils même avec les gens que nous ne connaissons pas, sans parler de nos parents. Il ne s’agit pas seulement de leur rendre leur bonté, mais aussi de faire preuve de la compassion authentique que nous avons cultivée dans Dafa.

En plus de la piété filiale, j’ai également acquis quelques connaissances en ce qui concerne mes habitudes de vie. Les anciens disaient : « Commencez à travailler au lever du soleil et reposez-vous après le coucher du soleil. » Une telle habitude permet de faire bon usage du temps dont nous disposons, alors qu’un emploi du temps désordonné est néfaste pour les personnes, tant sur le plan mental que physique.

J’ai compris que je devais me coucher tôt et me lever tôt. Je devais essayer de rompre avec l’habitude de me coucher tard que j’ai prise lorsque j’étais étudiante. En tant que pratiquante, je devrais me lever tôt le matin et faire les exercices. Si je me couche très tard, j’ai du mal à me lever tôt le matin, ce qui peut affecter ma cultivation et pratique.

Nous devons faire attention à nos manières. Avoir une bonne attitude et être honnête selon les critères que la culture traditionnelle attend des êtres humains, c’est cela qui devrait guider notre conduite.

Je n’ai pas été très bonne dans ce domaine. Par exemple, j’ai l’habitude de croiser les jambes lorsque je m’assois ou de m’affaler sur une chaise. Je devrais faire attention à ma posture.

En me cultivant, j’ai appris que le fait de chérir les objets matériels et la nourriture, d’être frugal et de ne pas être difficile en ce qui concerne sa nourriture et ses vêtements sont également des vertus préconisées dans la culture traditionnelle. Cela reflète notre xinxing. Si l’on réussit dans ces domaines, l’attachement à l’ego, au confort, à la paresse, à la luxure, à l’enrichissement personnel et à l’ostentation sera considérablement réduit.

Le Maître a dit dans le poème « Créer à nouveau »:

« Retourner à la tradition, c’est le chemin qui mène au Ciel »

(Hong Yin V)

J’ai réalisé que de nombreuses vertus traditionnelles ne sont pas seulement des critères de conduite pour les gens ordinaires, mais qu’elles ont également une grande importance pour les pratiquants de Dafa. La diligence peut éliminer le désir de confort, la constance peut remplacer une mentalité impétueuse, l’économie peut éliminer l’attachement à la vanité et la mentalité de frimeur, l’humilité peut éliminer l’esprit de compétition et l’attachement à la validation de soi, etc. Nos attachements et les facteurs déviés qui les sous-tendent entretiennent généralement nos fausses conceptions profondément enracinées qui ne sont pas conformes à la culture traditionnelle.

En tant que pratiquante, je sais qu’il y a encore de nombreuses conceptions déviées dans ma pensée, dont certaines sont très difficiles à détecter. J’ai beaucoup de chance d’avoir trouvé le Falun Dafa et d’avoir le Maître et Dafa pour me guider ! Je me rectifierai grâce à la cultivation, je reviendrai à la vraie tradition et je retournerai dans ma vraie maison avec le Maître.

Traduit de l’anglais