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Un homme de 74 ans du Henan n’a reçu aucun soin médical après être tombé gravement malade en prison

25 décembre 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Henan, Chine

(Minghui.org)

Nom : Wang Zhizhou

Nom chinois : 王自周

Sexe : Masculin

Âge : 74 ans

Ville : Sheqi

Province : Henan

Profession : Inconnue

Date du décès : 14 octobre 2023

Date de la dernière arrestation : 8 juin 2021

Dernier lieu de détention : Prison de la ville de Xinmi

Un habitant de 74 ans du district de Sheqi, province du Henan, est décédé le 14 octobre 2023, alors qu’il purgeait une peine de trois ans et demi dans la prison de la ville de Xinmi pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M. Wang Zizhou, qui était autrefois en bonne santé, a subi de si mauvais traitements qu’en septembre 2023, il est tombé gravement malade, mais les autorités pénitentiaires ne lui ont jamais prodigué de soins médicaux. Elles ne l’ont emmené à l’hôpital que dix minutes après son décès.

Les autorités pénitentiaires ont dit que M. Wang était mort de causes naturelles et ont refusé de fournir à sa famille une copie du rapport d’autopsie ou des vidéos de surveillance, prétextant que ces informations étaient confidentielles.

M. Wang Zhizhou

Derniers jours en prison

La condamnation de M. Wang à une peine de prison a été prononcée à la suite d’une arrestation le 8 juin 2021. Vers la fin décembre 2022, il a été admis dans le quartier 9 de la prison de la ville de Xinmi, peu après avoir été condamné à trois ans et demi de prison.

Les gardiens de la prison ont soumis M. Wang à un lavage de cerveau intensif afin de le forcer à renoncer au Falun Gong. Ils l’ont également contraint à effectuer des travaux forcés sans rémunération. Les mauvais traitements incessants ont eu un impact sur sa santé et, en septembre 2023, il est tombé gravement malade.

Après son décès, la famille de M. Wang a été autorisée à jeter un coup d’œil rapide aux vidéos de surveillance, bien qu’on les ait empêchés d’en obtenir une copie.

En visualisant les vidéos, ils ont constaté que, pendant les trois derniers jours de sa vie, M. Wang était resté allongé la plupart du temps. Il a été vu en train de presser son abdomen avec ses deux mains de temps en temps et semblait souffrir énormément. Il avait besoin d’aide pour se déshabiller avant d’aller dormir. Lorsqu’il criait pour demander de l’aide pour aller aux toilettes, parfois il n’obtenait aucune aide et devait se recoucher. Lorsqu’il parvenait à se rendre seul aux toilettes, il marchait de manière instable et semblait avoir extrêmement mal en retournant dans sa cellule.

La famille de M. Wang a eu le cœur brisé en assistant aux dernières heures de sa vie. De 5 h du matin à 10 h 06 le 14 octobre 2023, il est apparu extrêmement faible et il lui a fallu beaucoup de temps pour s’habiller. Il a dû s’asseoir pendant l’appel du matin et a eu besoin d’aide pour se lever. Lorsque ses codétenus ont pris leur petit-déjeuner, il est resté couché. Deux personnes l’ont plus tard aidé à aller aux toilettes.

Malgré son état, les gardiens n’ont pas pris la peine de prendre de ses nouvelles, et encore moins de lui prodiguer des soins médicaux. Ils lui ont même ordonné de rédiger une demande de congé de maladie (car il était contraint d’effectuer des travaux forcés sans rémunération). Ancien enseignant, M. Wang a eu du mal à rédiger cette demande, car il était trop faible. Ses mains tremblaient, mais les gardiens et ses compagnons de cellule lui ont reproché sa lenteur à rédiger la demande.

Quelques minutes avant son décès, M. Wang a été vu changeant fréquemment de position et souffrant énormément. Pourtant, aucun codétenu ou gardien ne lui a prêté attention.

M. Wang a cessé de respirer et de bouger à 10 h 06. Dix minutes plus tard, quelqu’un a finalement constaté qu’il était immobile et lui a donné quelques coups de pied. Il n’a pas bougé. Ce n’est qu’à ce moment-là que la prison a transporté son corps à l’hôpital pour être « réanimé ». Ensuite, on a prévenu sa famille. Le temps que ses proches se rendent sur place, le corps avait été placé à la morgue de l’hôpital.

La famille condamne la prison d’avoir causé la mort évitable de M. Wang

La prison a demandé à la famille de M. Wang de jeter un coup d’œil rapide au rapport d’autopsie, mais sans qu’ils puissent obtenir une copie ou prendre une photo.

Dans le rapport d’autopsie, il était écrit que M. Wang avait soudainement perdu connaissance et qu’il souffrait d’une maladie cardiaque et d’hypertension artérielle. Ses proches ont dit que depuis qu’il avait commencé à pratiquer le Falun Gong il y a plusieurs dizaines d’années, il avait toujours été en bonne santé et qu’il n’avait pas d’antécédents médicaux de maladie cardiaque. Ils ont été scandalisés que la prison ne les ait jamais informés de l’état de santé de M. Wang, qu’elle ne lui ait pas fourni de traitement et qu’elle ne l’ait pas libéré pour raison médicale. Sa mort aurait pu être évitée, mais l’inaction de la prison l’a tué.

La dernière arrestation de M. Wang

Le 8 juin 2021, un groupe d’agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Sheqi a fait irruption au domicile de M. Wang et l’a emmené au centre de détention du district de Sheqi. Une semaine plus tard, le Bureau de la sécurité intérieure du district de Sheqi, ainsi que le poste de police de la ville de Raoliang et le Département de police de la ville de Nanyang, ont convoqué la fille de M. Wang, qui allaitait encore son bébé, au bureau du gouvernement du village et l’ont menacée de l’arrêter et d’envoyer ses enfants dans un orphelinat, bien qu’elle ne pratique pas elle-même le Falun Gong.

Le 25 juin 2021, des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Sheqi, avec le poste de police de la ville de Raoliang, ont fait irruption au domicile de M. Wang et ont confisqué deux téléphones portables et d’autres objets de valeur. Lors de la perquisition, ils ont brisé plusieurs serrures.

Le 6 décembre 2021, des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Sheqi ont à nouveau fait irruption au domicile de M. Wang et ont confisqué un lecteur de musique. De plus, ils ont arrêté sa fille et l’ont détenue au centre de détention du district de Sheqi pendant dix jours. Son bébé n’arrêtait pas de pleurer.

Vers la fin de l’année 2022, le tribunal du district de Tanghe a condamné M. Wang à une peine de trois ans et demi, et l’a aussitôt fait admettre à la prison de la ville de Xinmi.

La femme de M. Wang, qui est aveugle, comptait sur lui pour prendre soin d’elle parce que leur fille devait s’occuper de ses propres enfants et que leur fils travaillait à l’extérieur de la ville.

Après l’arrestation de M. Wang, son fils est retourné au Henan pour s’occuper de sa mère. Ils attendaient avec impatience la libération de M. Wang, mais sont aujourd’hui dévastés par sa mort prématurée.

Une peine antérieure d’un an

Le Bureau de la sécurité intérieure du district de Sheqi et le poste de police de la ville de Raoliang avaient déjà arrêté M. Wang le 18 juillet 2019. Les policiers ont saisi plus de dix livres de Falun Gong à son domicile. De plus, ils ont arraché les poèmes et les peintures du Nouvel An qui décoraient sa porte et ses murs.

Le 22 juillet 2019, le parquet du district de Sheqi a émis un mandat d’arrêt formel à l’encontre de M. Wang, qui a été emmené au centre de détention du district de Sheqi. Il a ensuite été condamné à un an de prison.

Traduit de l’anglais