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Ma fille est enfin revenue à Dafa

9 février 2023 |   Écrit par Xiaoying, pratiquante de Falun Dafa dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) En 2004, lorsque ma fille avait 5 ans, elle et moi avons commencé à pratiquer le Falun Dafa. C’était une époque merveilleuse, car nous étions baignées dans le champ d’énergie du Fa droit de notre grand Maître compatissant.

Bien que la persécution maléfique sévissait, ma fille et moi faisions joyeusement les trois choses que Maître Li exigeait. Et bien que ma fille soit jeune, elle était heureuse et assidue dans la cultivation.

Mon emprisonnement brise notre famille

En septembre 2012, une trentaine de policiers ont soudainement fait irruption chez nous et m’ont arrêtée. Je n’ai été libérée qu’en 2016.

Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai vu le terrible état des choses et j’ai eu un sentiment indescriptible.

Tout comme le Maître l’a dit :

« ...

Cent épreuves tombent en même temps,

Voyons comment il peut vivre.

... »

(« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Ma mère qui avait l’habitude d’étudier le Fa avec moi était décédée ; mon mari qui avait vécu avec moi pendant trente ans était en train de divorcer ; et ma fille dont j’étais la plus fière avait cessé de pratiquer Dafa.

J’avais besoin de quelqu’un pour prendre soin de moi ! J’avais auparavant une bonne situation financière, mais je me retrouvais maintenant avec d’énormes dettes. Mon foyer, autrefois chaleureux et heureux, avait volé en éclats.

Comment pouvais-je vivre ainsi ? J’ai pleuré ! Ce qui m’inquiétait le plus était que ma fille avait quitté Dafa. Alors que j’étais sur le point de faire une dépression nerveuse, le Fa du Maître est apparu dans mon esprit :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

... »

(« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)

C’est le Maître qui m’a aidée à me remonter le moral rapidement. J’étais reconnaissante envers le Maître d’avoir toujours pris soin de moi, même si je sentais que je ne répondais pas à ses attentes.

En regardant ma fille, j’avais envie de pleurer, mais je n’avais pas de larmes. Elle portait des pantalons trop courts, et ses chevilles étaient exposées pendant l’hiver. Cependant, elle était gentille et prenait bien soin de moi.

J’ai commencé à me creuser la tête pour savoir comment je pourrais faire revenir ma fille à Dafa. Après beaucoup d’efforts, j’ai finalement trouvé une solution simple. J’ai décidé de lui lire chaque jour un passage du Fa du Maître ou un article du site Minghui.

Au début, non seulement elle ne m’écoutait pas ou ne me permettait pas de lire, mais elle me répondait même. Je n’étais pas découragée. Je savais qu’un jour, je serais capable de la réveiller.

Le Maître a dit :

« Vous devez éduquer les enfants avec la raison, c’est seulement ainsi que vous pourrez vraiment bien les éduquer. » (Neuvième Leçon Zhuan Falun)

J’ai écouté les paroles du Maître, étudié les conférences de Fa et lu les articles de Minghui de tout mon cœur. J’ai ensuite trouvé des enseignements du Fa ou des articles de Minghui pertinents à partager avec ma fille.

Pendant ce processus, bien qu’elle ait cessé de rétorquer, elle n’a pas dit un mot. J’ai quand même insisté pour lui faire la lecture, car le Maître a dit :

« L’homme est juste comme un récipient, qui est tout comme ce dont il est rempli. » (« Se fondre à la Loi » Points essentiels pour avancer avec diligence)

Faire une percée en regardant à l’intérieur

Un matin, j’ai découvert que ma fille avait joué avec son téléphone portable toute la nuit, et j’étais tellement en colère que je n’ai pas pu m’empêcher de la frapper. En me rendant au travail, j’ai pleuré et je me suis demandé pourquoi je m’étais comportée de la sorte.

J’ai ensuite essayé de me mettre à sa place en me demandant pourquoi elle avait fait ça.

Le Maître a dit :

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps

Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde »

(« La Loi rectifie l’Univers », Hong Yin II)

Je me suis demandé si je n’avais pas violé les principes de l’univers. Je n’étais pas bonne et tolérante !

Ce n’est qu’alors que j’ai compris que je devais regarder à l’intérieur : j’ai trouvé mes attachements, qui consistaient à la regarder de haut, à éprouver du ressentiment, à sauver la face, à m’accrocher à moi-même, à me sentir lésée et à ne pas être aimable. Avec tant d’attachements, comment pouvais-je aider ma fille à revenir à Dafa !

Après avoir découvert mes attachements, j’ai dit au Maître : « Maître, ces mauvaises choses ne sont pas moi ; je veux éveiller ma fille avec compassion. »

Le soir, j’ai appelé ma fille dans ma chambre avec un ton doux et compatissant. Je lui ai d’abord présenté mes excuses : « Mon attitude envers toi n’a pas été bonne. Je t’ai frappée et grondée ; j’ai eu tort. Je n’ai pas suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. S’il te plaît, pardonne-moi. À partir de maintenant, je ne te gronderai plus et ne te frapperai plus ! S’il te plaît, crois que maman sera capable de bien faire. »

J’ai pleuré, et elle a pleuré aussi. En même temps, elle s’est excusée auprès de moi, disant qu’elle n’avait pas bien fait, qu’elle ne me répondrait plus et qu’elle se débarrasserait de ses mauvaises habitudes.

À partir de ce jour, nous semblions tous deux être des personnes différentes, et nous nous parlions avec le sourire. J’ai continué à lui lire quotidiennement le Fa ou les articles du Maître.

Un soir, j’ai lu une courte histoire sur le site web Minghui. Pendant que je lisais, ma fille a soudain dit : « Maman, est-ce vrai ? » J’étais stupéfaite. Après plus de six mois, elle me parlait enfin.

J’ai répondu avec joie : « Bien sûr que c’est vrai ! Nous apprenons Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et le premier mot est Authenticité ! Elle a dit, « Oh. »

J’étais folle de joie, elle avait enfin compris ! À partir de ce jour, la tension entre nous a été remplacée par des rires.

Je lui lis toujours le Fa, mais ce qui est différent, c’est que je ne le lis plus toute seule. Ma fille et moi échangeons nos pensées ensemble.

Ma gratitude sincère était au-delà des mots ! Merci, Maître, pour votre miséricorde sans limite.

« Veux-tu aller à l’hôpital ou étudier le Fa avec moi ?

Un soir, je passais la nuit chez une amie. Ma fille est rentrée de l’école et m’a appelée, disant qu’elle avait une forte fièvre. J’ai dit : « Alors je vais prendre un taxi pour rentrer ! » Elle a réalisé qu’il était très tard et m’a empêchée de rentrer. Le lendemain, je me suis dépêchée de revenir à la maison.

Il était 10 h du matin quand je suis arrivée, et ma fille était encore au lit. J’ai touché son front, il était chaud. Je n’étais pas sûre de ce que je devais faire.

Je lui ai demandé : « Veux-tu aller à l’hôpital ou étudier le Fa avec moi ? » Elle a répondu faiblement : « Je veux étudier le Fa. » Nous avons donc commencé à étudier le Fa. Au bout d’une dizaine de minutes, elle ne pouvait plus rester assise, se sentait un peu étourdie et a dû s’allonger.

Deux heures plus tard, je lui ai préparé un bol de soupe aux nouilles. Elle en a pris une gorgée et a dit qu’elle ne pouvait pas la manger.

J’ai dit : « Alors, étudions le Fa ! » Elle a répondu : « Bien sûr. » Nous avons pris le livre et, avant de commencer à lire, elle a dit : « Maman, je ne peux vraiment pas rester assise. »

Lorsque j’ai touché son front, j’étais inquiète ; il était plus chaud que le matin. Avec la pensée droite, je lui ai dit : « Je vais émettre la pensée droite pour voir qui ose te persécuter, toi, une jeune pratiquante de Dafa. Tu t’assieds et tu récites les versets de la rectification du Maître. »

Environ dix minutes plus tard, elle a dit : « Maman, je vais bien maintenant ! » J’ai vu qu’elle était heureuse et j’ai demandé : « Qu’est-ce qui se passe ? »

« Maman, quand tu as émis la pensée droite pendant cinq minutes, j’ai senti un courant d’énergie froide passant du sommet de ma tête jusqu’à mes pieds, et quand j’ai regardé le thermomètre, il indiquait 36,5 °C. C’est incroyable ! » Nous étions si enthousiastes que des larmes de gratitude coulaient sur nos joues.

Ma fille a été témoin de tout cela et est finalement revenue à Dafa. Le Maître a fait de son mieux pour moi, et je n’ai rien à lui offrir. Je ne peux qu’être plus diligente dans la cultivation pour rendre au Maîte sa bonté !

S’il y a quelque chose qui n’est pas en accord avec le Fa, je demande sincèrement aux pratiquants de me corriger.

Traduit de l’anglais