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Changer ma mentalité de mal accepter les critiques

18 mars 2023 |   Écrit par Fangchun, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Après avoir obtenu le Fa, j’ai appris que les pratiquants sont les êtres les plus chanceux de l’univers. J’ai écrit cet article pour partager quelques expériences où j’ai éliminé certains de mes attachements forts et j’ai élevé mon xinxing.

Pendant de nombreuses années, lorsqu’il fallait travailler comme un seul corps, je me joignais toujours à l’effort de groupe. Cependant, en ce qui concerne la cultivation solide, j’étais toujours à la traîne, et l’élévation de mon xinxing était assez lente. Je sentais que mes plus grands obstacles étaient : l’attachement à mon ego, ma tendance à regarder vers l’extérieur (au lieu de l’intérieur) et la critique des autres. Lorsque d’autres pratiquants me faisaient gentiment remarquer mes insuffisances, je me défendais souvent, ce qui revenait à dire que je ne voulais pas être critiquée.

J’ai récemment commencé à mémoriser et à réciter le Fa à la maison et avec les autres pratiquants dans notre étude collective. J’ai découvert que la mémorisation du Fa m’aidait à avoir un esprit pur lorsque j’étudiais. Lorsque j’arrivais à garder le Fa dans mon cœur, j’étais de très bonne humeur après l’étude du Fa. Lorsque je rencontrais un problème ou que j’avais de forts attachements, je prenais le Zhuan Falun et je commençais à mémoriser le Fa. Chaque fois, le paragraphe que je mémorisais répondait à mon problème. Je sais que l’on ne doit avoir aucun esprit de recherche lorsqu’on étudie le Fa ; tant que l’on met tout son cœur à étudier et mémoriser le Fa, tout se fera sous les arrangements de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa).

Une de mes expériences d’élimination de mes attachements a été un conflit que j’ai eu avec Mme Liu. Elle souffrait d’un grave karma de maladie. J’étais allée voir Mme Liu à son domicile et j’y ai rencontré M. Ding. Il m’a dit sévèrement : « Sais-tu que la situation de Mme Liu a été causée par le fait que tu l’as critiquée ? » Ce qu’il a dit m’a fait l’effet d’une grosse massue me frappant brusquement la poitrine, ce qui m’a coupé le souffle. Mme Liu et sa mère ont également été prises au dépourvu. Elles ont toutes deux commencé à me regarder. J’ai fait de mon mieux pour ne pas me disputer avec M. Ding, même s’il n’arrêtait pas de me critiquer. Finalement, je n’ai pas pu le supporter davantage et j’ai dû lui demander d’arrêter. Mais il a dit : « Peut-être que ce n’était pas entièrement de ta faute, mais au moins tu es responsable à moitié. »

Je connaissais bien la situation de Mme Liu. Elle m’avait dit que son grave karma de maladie était une interférence qu’elle attribuait à un ressentiment envers un autre pratiquant qui l’avait critiquée, et qu’elle ne pouvait pas laisser tomber. Mme Liu a été cruellement persécutée en prison pendant trois ans. Après sa libération, elle a développé des symptômes de maladie à l’estomac, et sa situation s’est progressivement aggravée. Par ailleurs, Mme Liu s’est demandé si des substances toxiques n’avaient pas été secrètement mises dans ses repas lorsqu’elle était détenue, comme on le faisait souvent aux pratiquants. Les forces anciennes ont ensuite utilisé son ressentiment pour la persécuter, créant ainsi un fossé entre elle et cet autre pratiquant.

Avant ce conflit avec M. Ding, j’avais invité Mme Liu chez moi plusieurs fois pour étudier le Fa, partager ensemble et émettre la pensée droite. Une fois, je lui ai demandé lors de notre partage : « Aviez-vous du ressentiment avant cela ? » Elle a répondu fermement : « Non, je n’en avais pas. » J’ai répondu : « Le ressentiment, comme tout autre attachement, n’est pas notre véritable moi, il a été ajouté par les forces anciennes il y a très longtemps. Tout le monde en a. »

« Puisque nous cultivons pour revenir à notre moi originel, nous devons l’éliminer. Si vous ne savez même pas que vous l’avez, comment pouvez-vous l’éliminer ? C’est peut-être le Maître qui a utilisé ce pratiquant pour vous dire quelque chose afin d’exposer votre ressentiment. Lorsque vous pourrez clairement voir à travers cette illusion, et que vous saurez que ce n’est pas vous, alors le Maître vous aidera à l’éliminer, ce qui transformera cette mauvaise chose en une bonne chose. Ne serait-ce pas une bonne chose ? Alors ne devez-vous pas remercier ce pratiquant ? » Mais elle ne pouvait toujours pas voir clairement son attachement et l’abandonner.

Il était intéressant que M. Ding m’accuse d’être la cause de son karma de maladie. Comment pouvais-je accepter sa critique ? Sur le chemin du retour, j’avais un débat intérieur. La vigueur de l’attaque de M. Ding, ainsi que ses actions extrêmes passées, ont touché mon cœur et m’ont rendue indignée.

Après être rentrée chez moi, je me suis assise sur le canapé et je me suis parlé à moi-même : « Comment ai-je pu me sentir si bouleversée ? » J’ai alors réalisé que chaque fois que je me sens contrariée, il y a quelque chose que je dois laisser tomber. Après m’être calmée, j’ai pensé : « Quoi qu’il arrive, je dois regarder vers l’intérieur. Quant au fait que M. Ding avait semblé ridicule et à ce qu’il avait dit, je ne devais pas le regarder, mais seulement me regarder moi-même. »

Je me suis demandé : « Est-ce que je critiquais aussi les autres avant ? Oui, bien sûr. Est-ce que j’ai critiqué Mme Liu auparavant ? Oui, je l’ai fait, assez souvent. » Mme Liu venait de commencer sa cultivation récemment. Dès qu’elle a commencé, elle a commencé à participer à des projets pour valider le Fa. Elle étudiait bien et mémorisait le Fa, et clarifiait les faits aux autres. Mais j’ai senti qu’elle ne comprenait pas bien ce qu’était la cultivation personnelle. Elle traitait souvent les choses avec de bonnes intentions. Mais lorsqu’elle rencontrait des problèmes, elle demandait à d’autres pratiquants ce qu’il fallait faire. Elle finissait souvent par utiliser les principes des gens ordinaires pour résoudre les situations. Alors quand elle venait me demander quelque chose, je perdais toujours patience et finissais par la critiquer. Mais elle ne s’est jamais fâchée contre moi. Au contraire, elle disait de bonnes choses sur moi, comme le fait que je lui expliquais les choses en détail, et que je l’aidais à s’éveiller au Fa. Je me sentais plutôt bien quand j’entendais ses commentaires.

Quelques années ont passé, et Mme Liu se comportait toujours de la même façon avec moi. Cela pouvait-il être accidentel ? Je ne voyais pas beaucoup de ses points forts pour l’encourager. Pendant ce temps, je regardais rarement à l’intérieur pour me cultiver. Je rejetais la faute sur elle, ce qui ne faisait que la blesser. Je n’étais pas à la hauteur des arrangements compatissants du Maître. Certains pratiquants me l’avaient gentiment rappelé à plusieurs reprises, mais ils se sentaient impuissants face à mon attitude défensive. Lorsque le Maître a vu que je pouvais regarder à l’intérieur après avoir mémorisé le Fa, il a délibérément demandé à M. Ding de me réveiller. De plus, M. Ding semblait très exigeant et agressif. Le Maître ne l’avait-il pas utilisé comme un miroir pour que je me voie ? À quel point étais-je meilleure que lui ? Maître avait vraiment de bonnes intentions.

Je suis devenue lucide. J’ai voulu m’excuser auprès de M. Ding et le remercier dès que possible, mais je ne savais pas où le trouver. Le lendemain, je l’ai revu chez Mme Liu. Je lui ai présenté des excuses sincères et l’ai remercié d’avoir été franc avec moi. La conversation s’est très bien passée. C’est le Maître qui a utilisé un moyen fort, comme un coup de massue, pour briser mes attachements à être exigeante, à critiquer les autres et à ne pas vouloir être critiquée.

Après qu’une compagne de cultivation et moi avons eu fini d’étudier trois chapitres du Zhuan Falun, je me suis sentie particulièrement paisible et compatissante. J’ai donc écrit une lettre à Mme Liu la félicitant, disant qu’elle avait de nombreux points forts et l’encourageant à faire une percée dans sa tribulation. J’ai aussi dit que j’avais enfin compris ce qu’elle avait minutieusement fait pour moi. J’ai fini par comprendre qu’elle voulait utiliser sa sincérité et sa gentillesse pour me toucher et réchauffer mon cœur. Cependant, j’ai traité sa façon de s’exprimer comme un geste délibéré. Je me suis sentie vraiment reconnaissante pour sa tolérance compatissante envers moi et j’ai demandé son pardon. J’ai alors demandé à une pratiquante de lui apporter cette lettre. Cette pratiquante m’a dit que Mme Liu avait pleuré en la lisant. En écrivant cet article, je n’ai pas non plus pu retenir mes larmes.

Ce processus de solide cultivation est devenu un moment décisif pour moi, où je suis passée du « regard vers l’extérieur » au « regard vers l’intérieur ».

Les pratiquants m’ont aidée à déterrer mes conceptions

Il y a une deuxième expérience qui m’a aidée. Il s’agit de celle où une pratiquante, Mme Hu, m’a dit : « Lorsque tu as clarifié les faits au responsable d’un certain département de l’entreprise, tu ne l’as pas fait de manière droite. Tu es allée le sauver, mais tu as donné l’impression de le supplier et d’essayer de lui faire plaisir. Tu avais même l’air très inférieure à lui. Ta pensée n’était pas droite. Ce que tu as apporté avec toi pour lui donner n’était pas bon non plus. Tu dois trouver de quoi il s’agit. » J’ai rejeté ce qu’elle a dit. Après avoir parlé avec elle toute la matinée, je n’arrivais toujours pas à comprendre ce qu’était cette « chose pas bonne » à laquelle elle faisait référence. Je me suis plutôt concentrée sur ses insuffisances.

Une semaine plus tard, elle a de nouveau partagé avec moi. Je ne parvenais toujours pas à comprendre ce qu’elle voulait que je trouve. Voyant qu’elle persistait à me demander de regarder vers l’intérieur, j’ai commencé à raisonner avec elle. J’ai senti que ma démarche de clarification de la vérité était raisonnable, que je ne m’étais pas comportée pas de manière indigne et que je ne m’étais pas sentie pas inférieure aux autres. Je n’avais pas cherché à obtenir quoi que ce soit de mon supérieur ; je n’avais pas besoin de lui faire plaisir. Je lui avais expliqué les faits étape par étape et lui avais demandé de partager ce qu’il avait appris de moi avec son père, ce qu’il avait fait. Lorsque Mme Hu a vu que je ne regardais pas du tout vers l’intérieur, elle s’est sentie impuissante.

Quelques jours plus tard, alors que j’ai distribuais des cartes avec des codes QR contenant des informations sur la manière de surmonter le blocus d’Internet, j’ai été arrêtée et détenue au poste de police. Au cours de ce processus, je n’avais pas eu la pensée droite. Je suis reconnaissante envers les pratiquants d’avoir travaillé ensemble pour me sauver et me renforcer avec leur pensée droite. Le jour suivant, sous la protection du Maître, je suis rentrée chez moi saine et sauve.

Un mois plus tard, j’ai revu Mme Hu. En apprenant que j’avais eu des interférences de la perversité, elle a regretté de ne pas m’avoir aidée plus tôt à regarder à l’intérieur. Elle pensait que je n’aurais pas été arrêtée si j’avais pu le faire. Elle a donc voulu partager à nouveau avec moi. J’ai pensé que je devais regarder à l’intérieur de manière inconditionnelle cette fois-ci. Simplement en y pensant de cette façon, en sachant que je devais regarder à l’intérieur, je l’ai entendue dire : « Il n’y avait rien de mal à ce que tu clarifies les faits à ton responsable ; cependant, ta notion de “se préoccuper de savoir si l’autre partie allait accepter la vérité” était erronée.

« Ton cœur était impur et ne pouvait pas afficher le caractère sacré de Dafa pour sauver les êtres. Toutes ces années, tu as eu cette conception. Cela t’a empêchée de réussir à clarifier la vérité. C’est comme il y a douze ans, lorsque tu es allée à une réunion de camarades de classe, tu n’as pas obtenu un bon résultat parce que tu as gardé la même conception. »

J’ai dit : « Cette fois, tu t’es fait comprendre, et moi aussi, je me suis fait comprendre. Oui, tu as raison. Si tu avais pu le formuler de cette façon les deux premières fois, n’aurais-je pas aussi su ce que tu disais alors ? » Elle a répondu : « La façon dont je l’ai formulé n’a jamais changé. Alors pourquoi ne m’as-tu pas comprise les deux premières fois, alors que tu m’as soudain comprise cette fois-ci ? »

J’ai trouvé cela très étrange : pourquoi n’avais-je pas l’impression qu’elle l’avait dit de la même façon les deux premières fois ? Mme Hu m’a ensuite dit : « Tu penses toujours que les policiers en civil t’ont vue parce que tu distribuais de l’information sur la façon de briser le blocus d’Internet. Et tu avais la conception de “peur que l’autre partie n’accepte pas la vérité”. Tu n’as pas non plus clarifié les faits pour ces policiers en civil ; ils t’ont donc piégée. Même au poste de police, tu n’as pas voulu clarifier les faits aux agents de police, ce qui revenait aussi à cette conception. »

Après avoir entendu cela, c’est comme si un mur était tombé dans mon cœur, et je me suis immédiatement sentie soulagée ! Ma mauvaise conception avait disparu. C’est le Maître qui a vu que je m’étais enfin éveillée, et il m’a immédiatement aidé à l’enlever.

J’ai également compris que lors des deux premières fois où Mme Hu m’a parlé, j’avais essayé de me défendre. Je n’étais pas concentrée sur le Fa ; la perversité a donc profité de cette faille pour essayer de contrôler mes pensées et m’empêcher d’écouter la vérité. Elle a également inventé un tas de mensonges pour me tromper, de sorte que j’étais incapable de voir la vérité. Cependant, lorsque j’étais déterminée à regarder vers l’intérieur, j’étais dans le Fa, et mon vrai moi prenait les choses en main. Je pouvais alors être réceptive à la vérité.

Cette expérience m’a permis de comprendre un autre principe : en tant que pratiquants, dans toutes les situations, si nous pouvons suivre les principes du Fa, ce que nous voyons et entendons est vrai ; sinon, ce que nous voyons et entendons est faux !

Conclusion

Le Maître a dit :

« ...mais dorénavant vous tous, vous devez faire attention à cela. Vous devez arriver à accepter la critique, peu importe de qui elle provient. Si elle est fondée, vous devez vous corriger, sinon vous devez y être attentifs. Si votre cœur peut rester imperturbable face à la critique et aux reproches, alors vous êtes en train de vous élever. » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à la ville de Los Angeles)

Le Maître a fait de nombreux arrangements afin de m’aider à éliminer ces substances. Cependant, parce que je n’ai pas pu utiliser le principe du Fa pour regarder à l’intérieur, j’ai raté beaucoup d’occasions que le Maître avait arrangées pour moi. Même si ces deux expériences ont été assez douloureuses, les conceptions que j’ai pu éliminer étaient énormes. Par conséquent, l’élévation de mon xinxing a été solide.

Je garde à l’esprit que je suis une pratiquante, peu importe ce que je rencontre, quel type de conflit survient, ou si on me critique ou si je me sens lésée. Je sais que je dois rapidement cesser de me disputer pour savoir qui a tort et m’examiner tranquillement pour voir ce que j’ai fait qui n’était pas conforme au Fa, ou quels sont les attachements qui ont été touchés afin que je puisse me rectifier. Je sens que je sais maintenant comment me cultiver !

Ce printemps, j’ai soudain réalisé que je suis passée du stade où je ne voulais pas être critiquée au stade où je sais que je peux l’accepter, quelle que soit la personne qui me critique.

Traduit de l’anglais