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Une femme de Chongqing condamnée à un an et demi pour avoir parlé du Falun Gong aux gens

14 mai 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) Une habitante de Chongqing, âgée de 61 ans, a été condamnée récemment à un an et demi pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Liu Renxiu a été arrêtée le 22 février 2022. La police a affirmé qu'un propriétaire de magasin l'avait dénoncée car en août dernier, elle lui avait parlé du Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de Jieshi.

La police a ensuite transmis le dossier de Mme Liu au parquet du district de Jiulongpo. Elle a comparu devant le tribunal du district de Jiulongpo le 14 février 2023. Son avocat a plaidé non coupable pour elle. Elle a également témoigné pour sa propre défense. Le juge l'a ensuite condamnée à une peine d'un an et demi. Sa libération est prévue pour août 2023.

Mme Liu a commencé à pratiquer le Falun Gong en juillet 1996. Elle attribue à cette pratique le mérite d’avoir changé son mauvais caractère et amélioré sa santé. Comme elle a refusé de renoncer au Falun Gong quand le régime communiste chinois a ordonné la persécution en 1999, on l’a arrêtée en août 2000 et emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été condamnée à un an de camp de travail forcé à Maojiashan.

Mme Liu a été arrêtée à nouveau en mai 2003 et condamnée à une peine de quatre ans. À la prison pour femmes de Yongchuan, on l'a torturée et forcée à travailler de longues heures sans salaire.

Le 24 avril 2020, lorsque Mme Liu est sortie, elle a remarqué qu'elle était suivie. Au cours des jours suivants, chaque fois qu'elle sortait de chez elle, c'était la même chose. Le 28 avril, lorsqu'elle est sortie faire des courses, elle a demandé aux personnes qui la suivaient qui avait donné l'ordre de la surveiller. Ces personnes sont restées silencieuses. Lorsqu'elle est ressortie le lendemain après-midi, elle a vu un ouvrier installer une caméra de surveillance à plusieurs mètres de là, face à sa porte d'entrée. L'ouvrier a déclaré qu'il s'agissait d'un ordre de la direction de l'immeuble. Lorsqu'elle lui a fait remarquer que c'était illégal, l'employé a répondu que la caméra était pour le couloir.

Traduit de l'anglais