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Se fondre dans le groupe m’amène à regarder à l’intérieur et à améliorer mon caractère

22 mai 2023 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa pour guérir d’une maladie grave. Je lisais le Zhuan Falun depuis un certain temps lorsque je suis tombée sur cette phrase :

« … un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai senti que c’était un objectif impossible à atteindre et j’ai voulu laisser tomber. J’ai fait le cinquième exercice pendant une demi-heure seulement, et j’étais tellement épuisée que je me suis endormie. Lorsque j’ai ouvert les yeux, c’était déjà l’aube. Je n’avais pas aussi bien dormi depuis trois ans.

À cette époque, je ne pensais qu’à « être une bonne personne et à être plus diligente ». Je voulais seulement bien dormir chaque nuit. Je distribuais des documents de clarification de la vérité dans les maisons des villageois pendant la nuit, et je pensais que cela suffisait pour répondre aux critères d’un pratiquant. Le Maître miséricordieux a tout de même purifié mon corps et j’ai recouvré la santé.

C’était au plus fort de la persécution exercée par le Parti communiste chinois (PCC), et je pratiquais seule. Je ne m’intéressais qu’à la pratique des exercices et ne réalisais pas l’importance de l’étude du Fa. Je ne savais pas non plus comment donner la priorité à ma cultivation et je passais mes journées à travailler dans les champs, à faire la cuisine et à aller travailler. Plus tard, j’ai dû m’occuper de mon petit-fils et de ma petite-fille. Je me suis progressivement fondue dans la société humaine ordinaire et j’ai adopté des comportements qui allaient à l’encontre des enseignements de Dafa.

En 2019, j’ai perdu beaucoup de poids, j’avais des vertiges et des douleurs dans tout le corps. Je me suis rendue chez un masseur kinésithérapeute pour un massage du cuir chevelu. Après le massage, ma vision s’est troublée et j’avais parfois des absences. Je souffrais de palpitations cardiaques, et ma gorge et mes yeux étaient devenus incroyablement secs. Mon corps s’est affaibli et j’ai commencé à avoir des frissons. C’était comme si j’étais recouverte d’une substance terrible et invisible qui me faisait perdre le contrôle. L’idée de me suicider me trottait dans la tête. Je n’arrivais pas à manger et je vomissais souvent un liquide acide, noir et sanguinolent. J’avais la tête qui tournait et j’étais affaiblie.

Ma compréhension du Fa étant faible, je n’ai pas essayé de me sortir de cette situation difficile en utilisant les principes du Fa. Au lieu de cela, j’ai intensifié mon programme d’exercices. Mes symptômes ont disparu puis ont réapparu. Je suis allée à l’hôpital lorsque la douleur est devenue insupportable. Un examen complet du corps n’a rien révélé et les médecins ont fini par me persuader de quitter l’hôpital. J’ai alors eu recours à la médecine chinoise qui a soulagé les symptômes pendant un certain temps. Mais mon état s’est aggravé à nouveau après quelques jours.

Tout au long de cette période, les enseignements du Maître m’apparaissaient souvent à l’esprit. Un jour, j’ai soudain réalisé : « Le Maître n’essaie-t-il pas de m’éclairer ? Je ne suis pas malade, alors pourquoi prendre des médicaments ? Je suis une pratiquante de Dafa, et les pratiquants de Dafa ne tombent pas malades. Je veux me considérer comme une pratiquante, je veux cultiver ! »

Intégrer un groupe d’étude du Fa, cultiver vraiment et sérieusement

J’ai commencé à participer à un groupe d’étude du Fa près de la maison de mon fils. Comme je n’avais jamais rencontré d’autres pratiquants, je pensais que mon niveau de cultivation était correct. Cependant, je me suis rapidement sentie honteuse. Un simple mot ou geste de la part de ces compagnons de cultivation suffisait parfois à me mettre dans l’embarras.

Avant de pratiquer Dafa, ma relation avec ma belle-mère était mauvaise. Après avoir appris Dafa, j’ai compris que notre mauvaise relation provenait de dettes karmiques passées, mais je n’ai traité le problème que superficiellement et je ne l’ai pas résolu dans mon cœur. Un jour, j’ai entendu un pratiquant dire : « Pas de problème. Même si personne ne veut s’occuper de ma belle-mère, je partagerai tout ce que j’ai, même si ce n’est qu’un simple bol de riz. » Cette phrase simple et désintéressée m’a beaucoup touchée.

J’ai commencé à changer activement mes pensées et mes actes, éliminant mon ressentiment envers ma belle-mère pour le remplacer par de la piété filiale. J’ai invité ma belle-mère à vivre avec nous. Comme mon mari est un fils très loyal envers sa mère, j’ai essayé de l’écouter et de le suivre. J’étais une personne égocentrique et rebelle, mais je suis devenue plus ouverte d’esprit et j’ai appris à élargir ma capacité à accueillir les autres. J’ai également commencé à être plus attentionnée envers mon mari.

Cette expérience m’a permis de découvrir de nombreux attachements, notamment le ressentiment, la convoitise, la vengeance, la recherche d’avantages personnels aux dépens des autres, l’étroitesse d’esprit, l’égoïsme et bien d’autres encore. J’avais la sensation d’être une personne épuisée essayant de gravir une échelle raide, mais j’étais déterminée à suivre les enseignements du Maître et à progresser dans la cultivation, quelles que soient les difficultés.

J’ai appris à chercher en moi selon les principes du Fa et à renforcer ma pensée droite. En étudiant le Fa en groupe et en écoutant des articles de partage d’expériences, j’ai progressivement compris les exigences de la cultivation et pratique et j’ai commencé à les mettre en application dans ma vie quotidienne.

Une compagne de cultivation a raconté les souffrances extrêmes qu’elle a endurées alors qu’elle était torturée en prison. Malgré sa douleur, sa croyance dans le Maître et le Fa est restée inébranlable, car elle adhérait aux enseignements de Dafa. Sa croyance a fortement ébranlé la perversité et a démontré la force de la pensée droite.

Une autre pratiquante a raconté avoir été persécutée et nourrie de force en prison jusqu’à ce que sa bouche saigne abondamment. Pourtant, elle a refusé de céder aux exigences de la perversité et a continué à protéger une autre pratiquante. La pensée droite et ferme de ces pratiquantes, leur altruisme et leur force de conviction face à la mort m’ont profondément émue.

Comparé à leurs expériences, mon karma de maladie semblait relativement mineur. J’ai fait le vœu de surmonter ma peur de la mort, de rejeter l’arrangement des forces anciennes et de vivre ma vie normalement, en plaçant ma confiance dans le Maître et le Fa.

J’ai recommencé à manger et j’ai pu garder ce que j’avalais, mais si je ressentais un léger malaise. J’ai progressivement retrouvé la capacité de manger normalement. N’ayant pas mangé pendant sept à huit mois, j’avais perdu plus de 20 kilos. Aujourd’hui, avec 55 kg, je suis en passe de retrouver mon poids d’origine.

Fusionner dans le tout et cultiver dans la période de la rectification de Fa

Des compagnons de cultivation m’ont aidée à réunir un ensemble complet des enseignements du Maître à travers le monde, et m’ont aidée à apporter les corrections nécessaires, ils m’ont même aidée à installer mon ordinateur pour que je puisse accéder et télécharger des articles de partage d’expériences du site web Minghui. J’ai également appris comment soumettre officiellement les noms des personnes qui souhaitaient se retirer du PCC. Je tiens à exprimer ma gratitude pour leur aide désintéressée.

Grâce aux sessions d’étude du Fa, aux échanges de partage d’expériences et à l’écoute des articles de partage sur Minghui, j’ai acquis une meilleure compréhension des principes du Fa, de comment regarder à l’intérieur, de comment considérer les différents problèmes de la vie comme des occasions d’améliorer mon caractère. J’ai commencé à mesurer mes pensées et mes actions à l’aune du Fa et à rectifier mes erreurs. Même si je ne suis pas à la hauteur, je suis déterminée à éliminer mes défauts et à me cultiver avec diligence.

Dans le passé, je limitais ma clarification de la vérité à ma famille, mes amis et mes connaissances proches. Je me rendais parfois dans les villages voisins pour distribuer des documents de clarification de la vérité, coller des autocollants, accrocher des banderoles ou peindre des slogans à la bombe. Après avoir vu des pratiquants de mon groupe d’étude du Fa clarifier la vérité en face à face, j’ai commencé à désirer ardemment faire de même. Le Maître a dû voir ma détermination et a mis sur mon chemin une pratiquante plus âgée, enthousiaste et diligente, qui m’a montré comment m’y prendre. De nature timide et introvertie, j’ai dû apprendre à engager la conversation avec des inconnus, tout en me débarrassant de mes attachements à l’orgueil et à la peur.

Au début, je sélectionnais les personnes que j’essayais d’approcher, mais j’ai su peu à peu parler à tout type de personnes dans la rue. Je me souviens lorsque j’ai tenté pour la première fois de clarifier les faits dans un supermarché. Dès que j’ai vu la foule dense de clients, mon cœur s’est mis à battre la chamade. Devant tant de monde, je me demandais comment j’allais pouvoir les approcher pour clarifier les faits. D’autres pratiquants avaient réussi à le faire, j’ai donc surmonté ma peur et tenté d’approcher des gens. Les deux personnes que j’ai abordées ont refusé d’accepter ce que je leur disais. L’une d’entre elles a même fait du tapage, attirant l’attention du personnel du supermarché. Je n’ai pas eu peur et je lui ai dit calmement au revoir avant de partir.

Je me suis rendu compte que mon impatience avait entravé mes efforts. Face au supermarché bondé, le désir de les aider tous à se retirer du PCC le plus rapidement possible avait surgi. Mais avec le temps, j’ai acquis beaucoup de perspicacité et d’expérience. La gentillesse peut former un champ d’énergie qui corrige les déséquilibres, tout en influençant et en changeant les attitudes des gens. Cette compassion peut être ressentie par les autres, et il est arrivé à maintes reprises que des personnes acceptent mes paroles et expriment leur sincère gratitude.

Se fondre dans le groupe et bien se cultiver

Notre groupe de pratiquants fait les exercices à 3 heures du matin chaque jour, émet la pensée droite quatre fois par jour, clarifie la vérité aux êtres chaque matin et étudie le Fa chaque après-midi. Le groupe respecte ce programme depuis plus de dix ans, ce qui m’a inspirée et m’a aidée à rattraper mon retard et à progresser.

Je fais attention aux petites choses de la vie quotidienne, en veillant à ce que chaque pensée reste désintéressée. Par le passé, j’essayais de négocier quelques centimes de réduction dans chaque magasin dans lequel je faisais mes courses. Aujourd’hui, j’apporte de la monnaie et j’essaie de donner le montant total autant que possible, car il n’est pas facile pour ces vendeurs de gagner leur vie. Je ne surveille plus les économies de la famille et nos dépenses sont transparentes.

Notre maison est un bon environnement qui permet de cultiver et améliorer son niveau. Un jour, ma belle-fille a commencé à disputer mon fils en ma présence et j’ai gardé mon calme. Une autre fois, en rentrant d’un séjour dans ma ville natale, j’ai découvert que mes serviettes de toilette et mes sandales avaient été jetées à la poubelle. Même là, je suis restée calme. Notre relation s’est bien améliorée. Ma belle-fille a commencé à m’appeler « maman » et m’appelle même pour venir prendre les repas.

Le Maître m’a sauvée des profondeurs de l’enfer, m’a tenu la main et m’a donné une nouvelle vie. Je prends la résolution de suivre les enseignements du Maître, de bien faire les trois choses et de me cultiver vraiment.

Traduit de l’anglais