(Minghui.org) Ma famille vit dans un village. Après le début de la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC), j’ai été emprisonnée pendant neuf ans pour ma pratique de Dafa. Pendant cette période sombre, nos proches et les villageois avaient peur et évitaient tout contact avec ma famille. Nous étions également sans le sou.
L’aide des compagnons de cultivation
Dans ma trentaine, j’avais de nombreux problèmes de santé et j’avais du mal à prendre soin de moi-même. Mes parents étant agriculteurs, nous n’étions pas très riches. Heureusement, en 1996, une amie m’a fait connaître le Falun Dafa. Après une semaine de pratique, mes problèmes de santé difficiles à traiter ont disparu.
Il n’y a pas de mots pour exprimer ma gratitude envers Maître Li (le fondateur de Dafa). Grâce au Falun Dafa, moi qui étais égoïste et colérique, suis devenue une personne qui prend son intérêt personnel avec légèreté et qui est attentionnée envers les autres. Tous les membres de ma famille, mes beaux-parents, mes parents, mon mari, mes enfants et mes frères et sœurs ont bénéficié de ma pratique. J’étais heureuse.
En juillet 1999, le PCC a lancé sa campagne de persécution et j’ai été condamnée à neuf ans de prison. Malgré de grandes difficultés, mon mari a continué à s’occuper de la famille. Pour s’assurer que j’étais en sécurité en prison, qu’il soit autorisé à me voir ou non, mon mari ne manquait jamais l’heure des visites familiales. Pendant neuf ans, les frais occasionnés par ses fréquents trajets entre notre maison et la prison ont été une charge énorme pour des paysans comme nous. De plus, mon mari avait à charge l’éducation de nos deux enfants. Il a fini par contracter d’énormes dettes. Ma fille a été contrainte de quitter tôt l’école, ce qu’elle regrette toujours.
Pendant ces jours sombres, nos proches et les voisins évitaient notre famille de peur d’être impliqués. Pourtant, les compagnons de cultivation n’ont pas eu peur. Pendant neuf ans, ils ont fait de leur mieux pour nous aider. Non seulement les pratiquants de mon village et du village voisin sont venus aider mon mari, mais des pratiquants de presque tout le district nous ont également aidés. Tout le monde a aidé à récolter le maïs que nous cultivions, à le charger dans un camion et à le transporter jusqu’à notre maison.
Les pratiquants qui ne pouvaient pas venir pendant la journée venaient la nuit pour aider mon mari à égrener le maïs. Les pratiquants ont également aidé mon mari à récolter le coton. À l’époque, cette culture rapportait beaucoup d’argent aux paysans, mais la cueillette était une tâche laborieuse.
Pendant les chaleurs de l’été, les pratiquants allaient directement dans les champs pour travailler et n’entraient même pas dans notre maison. La plupart du temps, ils ne le disaient même pas à mon mari. Des pratiquants nous ont même donné de l’argent. Mon mari notait tout ce qu’il recevait pour que nous puissions les rembourser. Mes voisins nous enviaient d’avoir de si bons amis. Par leurs actions, les pratiquants leur ont montré à quel point le Falun Dafa est extraordinaire.
Chaque fois que je me souviens de ces moments, je suis pleine de gratitude pour le salut compatissant du Maître et l’aide désintéressée des pratiquants.
Le Maître a tout arrangé
Lorsque j’ai été libérée de prison, mon fils approchait déjà la trentaine. Nous ne possédions rien d’autre que des vieilles maisons. Des proches et des amis nous ont dit : « À cause de ta pratique de Dafa, ton fils n’a pas pu se marier. Vous êtes si pauvres et n’avez pas de maison décente. Qui laisserait sa fille épouser votre fils ? Tu dis que le Falun Dafa est bon, mais si tu n’avais pas passé ces années en prison, vous auriez pu construire une belle maison et avoir maintenant une belle-fille et des petits-enfants. »
Je n’ai rien dit, mais dans mon cœur, j’étais sûre que le Maître avait fait les meilleurs arrangements. Comme je ne pouvais pas faire changer d’avis mes amis, mes voisins et mes proches, j’ai décidé de construire une maison. Au moment où j’ai eu besoin d’argent, quelqu’un a proposé d’acheter nos champs pour y construire une usine. Nous avons profité de l’occasion pour vendre nos terres. Mon voisin voulait également vendre son terrain, mais personne ne lui avait encore fait d’offre.
Avec l’argent de la vente de nos terres, nous avons démoli notre vieille maison et construit une nouvelle maison moderne. Mon fils s’est ensuite marié. Nous avons rénové la maison et acheté une voiture sans avoir besoin d’emprunter de l’argent. Il nous restait encore de l’argent. Il s’avère que le Maître avait tout arrangé pour moi. Tant que nous avons la croyance, rien n’est entravé. Aujourd’hui, nous avons tout ce que l’on peut désirer dans la vie.
Toute ma famille a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Tout naturellement, mon fils voulait une femme pratiquante. La fille d’une pratiquante, qui pratique également Dafa, avait le même âge que mon fils. La jeune femme voulait épouser quelqu’un d’une famille également pratiquante. Ils ont donc décidé de se marier. Ma belle-fille est vertueuse, intelligente et réfléchie. La situation économique de ma famille ne lui posait pas de problème.
Comme j’avais perdu beaucoup de temps précieux en prison, tous les membres de ma famille m’ont dit de ne pas aller travailler et d’utiliser tout mon temps pour faire les trois choses. Après la naissance de ma petite-fille, la mère de ma belle-fille a souvent proposé de s’occuper de l’enfant sans se plaindre.
Ma belle-fille est également prévenante à mon égard. Si je m’occupais de ma petite-fille pendant la journée, elle s’occupait de l’enfant la nuit. L’enfant n’aimait pas se coucher tôt et c’était très fatigant pour les adultes. Ma belle-fille insistait pour s’occuper de sa fille afin que je puisse me reposer.
Le Maître m’a donné une excellente belle-fille
Les pratiquants qui me rendent visite font l’éloge de ma belle-fille et disent : « Le Maître a donné à votre famille une belle-fille adorable ! Elle a un bon tempérament et met tout le monde à l’aise. »
Depuis que ma belle-fille s’est installée dans notre famille, elle s’occupe de tout à la maison avec l’attitude d’une pratiquante. Elle va travailler et après le travail, elle m’aide à faire la cuisine. Elle n’est pas comme les jeunes d’aujourd’hui qui attendent que leur belle-mère leur serve le dîner. Elle ne fait pas la fine bouche et mange tout. Mon fils et ma belle-fille ont vu que mon mari et moi étions économes, alors ils nous achètent souvent de la nourriture spéciale et d’autres choses. Parfois, ils nous emmènent au restaurant. De temps en temps, ma belle-fille nous donne de l’argent. Lorsque nous refusons de le prendre, elle nous dit : « Utilise-le pour produire des documents afin de sauver les gens. »
Lorsque des proches viennent nous voir, ma belle-fille les accueille toujours avec un sourire et profite de l’occasion pour discuter avec eux et pour leur expliquer les faits sur Dafa. Les membres de ma famille ont également des belles-filles. Lorsque des gens leur rendent visite, elles se contentent de les saluer avant de retourner dans leur chambre. Tous mes proches disent : « Aucune de nos belles-filles n’est aussi gentille que la vôtre. Elle est gentille, polie et prévoyante. »
Ma sœur a dit : « Il est trop tard pour moi maintenant. Dans ma prochaine vie, je dois chercher une belle-fille qui pratique le Falun Dafa. J’ai très envie dans le futur d’être bien traitée. » Une autre sœur a dit : « Pratiquons aussi le Falun Dafa pour avoir une belle-fille vertueuse qui ne nous mettra pas en colère. »
Un responsable du Parti, qui vit à proximité, persécutait auparavant le Falun Dafa. Il venait souvent chez moi pour nous harceler. Maintenant, chaque fois qu’il me voit, il me dit : « Vous avez vraiment de la chance ! » J’ai demandé : « Pourquoi ? » Il m’a répondu : « Vous avez une belle-fille formidable ! Elle est gentille. Chaque fois qu’elle voit des personnes âgées dans la rue, elle les salue. Si elle est à vélo, elle s’arrête et nous parle. De nos jours, les jeunes ne sont plus comme ça. Qui se soucie des hommes et des femmes âgés ? Tout le monde dans le village a une haute opinion d’elle ! »
Ma belle-fille travaille comme comptable dans une entreprise. Elle est une travailleuse assidue et honnête qui ne tient jamais de faux registres et n’accepte pas de pots-de-vin. Son patron lui fait confiance. Une fois, le Nouvel An chinois approchait et, à cause d’une erreur, les employés n’ont pas reçu leur salaire. Ma belle-fille a résolu le problème et tout le monde a reçu son salaire à temps. Les employés étaient reconnaissants et, pour remercier ma belle-fille, ils ont essayé de lui donner une enveloppe rouge (contenant traditionnellement de l’argent), mais elle ne l’a pas prise.
De manière inattendue, à 39 ans, ma belle-fille est tombée enceinte d’un deuxième enfant. Les femmes subissent généralement de nombreux tests pendant la grossesse. Cependant lorsqu’elle s’est rendue à l’hôpital pour accoucher, le médecin a découvert que ma belle-fille n’avait pas passé un seul test. Il a réprimandé mon fils et lui a dit qu’il était un mari et un père irresponsable. Ma belle-fille a souri et a dit : « Je n’ai pas besoin d’examens. Je sais que je vais bien. »
En raison de l’âge de ma belle-fille, le médecin voulait qu’elle accouche par césarienne. Après en avoir discuté avec mon fils, elle a décidé d’accoucher par voie naturelle. Avant l’accouchement, le médecin était convaincu que ma belle-fille était anémique et il voulait lui faire une injection et lui donner des médicaments. Elle a souri et a dit : « Je ne suis pas anémique. Mon corps ne manque de rien. » Le médecin lui a dit : « Vous devez faire une prise de sang ou je ne peux pas vous laisser accoucher par voie naturelle. » Pour rassurer le médecin, ma belle-fille a fait une prise de sang et tout était effectivement normal. Sa mère espérait également que sa fille pourrait accoucher naturellement et a dit : « Nous avons le Maître qui s’occupe de nous, nous croyons dans notre Maître ! »
Comme le cordon ombilical du bébé était autour de son cou, et que ma fille était considérée comme une femme enceinte d’un âge avancé, le médecin craignait des complications et a énuméré de nombreux scénarios possibles. Il a fait signer à mon fils des documents dans lesquels il s’engageait à assumer la responsabilité en cas de problème. Le médecin a dit : « Je ne partirai pas aujourd’hui. Elle est tellement désobéissante. Avant de terminer ma garde, je veux m’assurer qu’elle a accouché ou j’insisterai pour qu’elle soit opérée. » Finalement, mon petit-fils est né sans problème à 20 h.
J’ai entendu les médecins et les infirmières parler de ma belle-fille : « Cette femme est têtue ! Sa sœur a dit qu’elle pratiquait le Falun Dafa. Cela montre à quel point sa conviction est forte, c’est une question de vie ou de mort ! » Je crois qu’à travers cet incident, ces médecins et infirmières ont constaté à quel point le Falun Dafa est extraordinaire. Le lendemain matin, le médecin a dit à ma belle-fille : « Tout est normal pour vous ! Il n’y a vraiment rien qui cloche chez vous ! » Nous avons tous bien ri.
Aujourd’hui, 99 % des nouveau-nés ont la jaunisse. Mon petit-fils fait partie des 1 % qui ne l’ont pas eue. Dès que mon petit-fils a été apporté dans la chambre d’hôpital, nous lui avons fait écouter l’enregistrement des conférences du Maître. Le lendemain de son accouchement, ma belle-fille s’est levée du lit et a fait les exercices debout avec nous. Elle a également émis la pensée droite et étudié les enseignements du Fa. D’autres personnes font toutes sortes d’examens avant de quitter l’hôpital, mais nous n’avons pas voulu les faire.
La mère de ma belle-fille a proposé de s’occuper du bébé pour que je puisse me reposer. Elle espérait que je me repose davantage, et je souhaitais qu’elle se repose davantage. Nous pensons toutes les deux l’une à l’autre et nous nous respectons mutuellement.
Sans le Maître, je n’aurais pas vécu jusqu’à aujourd’hui et je n’aurais pas eu une famille merveilleuse et complète. Je remercie le Maître de nous avoir donné le meilleur arrangement.
Paroles d’un organisateur de mariage
Lorsque nous avons préparé le mariage de mon fils, de nombreux proches sont venus pour nous aider et célébrer l’événement. Les pratiquants qui ont appris la bonne nouvelle sont également venus nous aider. Avant l’événement, l’organisateur du mariage a discuté avec nous des dispositions à prendre : « Vos gens (en faisant référence aux compagnons de cultivation), combien de tables devrions-nous leur réserver ? » J’ai répondu : « Nous n’avons pas besoin de les compter. Ils ne sont venus que pour aider et ne mangeront rien. Ils ne veulent pas participer au banquet. »
L’organisateur a dit : « Ce n’est pas possible ! Quand vous étiez en prison, ces gens vous ont beaucoup aidée. Ce sont eux qui devraient être traités comme des personnalités ! » J’ai répondu : « C’est vrai. Mais si je leur offre des places au banquet, ils refuseront. Ils veulent sincèrement m’aider. » L’organisateur était touché : « Les pratiquants sont des gens vraiment merveilleux ! »
Merci Maître et chers compagnons de cultivation !
(Article sélectionné pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web Minghui.)
Traduit de l’anglais