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Deux pratiquantes de Falun Gong qui purgent une peine de dix ans souffrent de problèmes de santé

10 juin 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Minghui.org a récemment confirmé que deux habitantes de Pékin qui purgent toutes deux une peine de dix ans pour leur pratique du Falun Gong, ont souffert de graves problèmes de santé à la prison pour femmes de Pékin.

Mme Guo Jinxiang a fait une dépression nerveuse et Mme Qing Xiuying a eu de graves symptômes. Toutefois, on ne sait pas exactement quand elles ont commencé à avoir des problèmes de santé ni quel est leur état actuel.

Selon une personne bien informée, les autorités ont récemment transféré toutes les pratiquantes de Falun Gong de la prison pour femmes de Pékin à la prison de Liulin, relevant du Bureau de l'administration pénitentiaire de Pékin, mais qui est située dans la ville de Chadian, nouvelle zone de Binhai, à Tianjin. Les raisons de ce transfert ne sont pas claires.

Brutalité à l'encontre des pratiquantes de Falun Gong à la prison pour femmes de Pékin

Les gardiennes de la prison pour femmes de Pékin torturent souvent les pratiquantes de Falun Gong en les privant de sommeil, en leur refusant l'accès aux toilettes ou en leur faisant subir d'autres formes de mauvais traitements physiques.

Outre les violences physiques, les gardiennes accusent également les pratiquantes d'être malades mentalement et les forcent à des « séances de critiques », au cours desquelles d'autres détenues les attaquent verbalement sur leur croyance. Parfois, les gardiennes s'arrangent pour que les détenues fassent des exposés afin de diaboliser les pratiquantes et d'inciter les autres à les haïr.

Lorsque les pratiquantes refusent de renoncer au Falun Gong, les gardiennes refusent également d'autoriser leurs compagnes de cellule à prendre une douche et les privent de sommeil. Ces mesures se sont avérées très efficaces pour amener les détenues à haïr les pratiquantes, à les isoler et à accroître leur stress mental.

Dans un cas récent de torture, Mme Zhang Shuxiang, une habitante de Pékin alors âgée de 73 ans qui purgeait une peine de trois ans, a eu un diabète sévère et de l'hypertension artérielle en raison des mauvais traitements subis en prison. Prétendant l'« aider » à contrôler sa glycémie, la détenue chargée de la surveiller lui donnait très peu de nourriture à chaque repas et ne l'autorisait pas à boire de l'eau. Mme Zhang est rapidement devenue émaciée et incontinente. Elle a commencé à avoir des défaillances organiques et a frôlé la mort. On l'a ramenée chez elle en ambulance le 3 avril 2019. Elle était alors grabataire et est décédée deux ans plus tard, le 30 mars 2021.

Persécution passée de Mme Qing Xiuying

Ce n'est pas la première fois que Mme Qing a été visée en raison de sa croyance. Elle a déjà été arrêtée le 11 septembre 2009 et a passé deux ans et demi au camp de travaux forcés pour femmes de Pékin. Elle a été détenue en cellule d'isolement, privée de sommeil et de toilettes. À la suite de ces tortures, elle est devenue émaciée et a développé des troubles mentaux. Heureusement, elle s'est progressivement rétablie après avoir repris les exercices de Falun Gong à sa libération.

Le 21 janvier 2016, Mme Qing a été de nouveau arrêtée. Le 7 septembre 2017, elle a comparu devant le tribunal du district de Tongzhou et a été condamnée à dix ans de prison et à une amende de 100 000 yuans.

Le mari de Mme Qing, M. Yang Wenguang, amputé de la jambe droite après avoir été blessé en travaillant dans une mine de charbon, est décédé dans la détresse, seul chez lui, le 28 janvier 2017, jour du Nouvel An chinois.

Voir aussi :

Une Pékinoise condamnée sur la base de preuves fabriquées

Su Wei et Qing Xiuying de Pékin sont envoyées au camp de travaux forcés

Mme Qing Xiuying développe des désordres mentaux causés par la torture au camp de travaux forcés pour femmes de Pékin

Soixante pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur foi en septembre 2017

Traduit de l'anglais