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Malgré des problèmes de santé, un homme de 40 ans emprisonné pour sa croyance n’a toujours pas droit aux visites familiales

15 juin 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hubei, Chine

(Minghui.org) Un habitant de la ville de Huangshi, dans la province du Hubei, qui purge une peine de sept ans de prison, s’est vu refuser la visite de sa sœur au cours des quatre dernières années, malgré ses demandes répétées.

M. Chen Dicai, 40 ans, a été condamné à sept ans de prison fin 2019, après avoir été signalé par son beau-frère pour sa pratique du Falun Gong. Au cours des quatre dernières années, sa sœur s’est rendue à plusieurs reprises à la prison de Fanjiatai, mais on lui a toujours refusé le droit de visite. Les gardiens ont invoqué la lutte contre la pandémie comme excuse.

La prison a continué à refuser ses demandes de visites même après la levée des restrictions liées à la pandémie à la fin de l’année dernière. L’excuse invoquée était que M. Chen refusait obstinément de renoncer au Falun Gong. Sa sœur a récemment appris d’une personne bien informée que M. Chen souffrait d’une maladie du foie et d’autres affections. Elle est très inquiète pour lui.

Arrestation et condamnation

M. Chen a reçu un appel de la fille de sa sœur dans la soirée du 3 juillet 2019. Sa nièce lui demandait de l’aide parce que son père, qui vivait avec sa maîtresse depuis six ans, battait sa mère.

M. Chen s’est précipité chez sa sœur. Elle était alitée, incapable de bouger. Son mari lui avait arraché des cheveux que M. Chen a vus éparpillés sur le sol.

M. Chen a condamné son beau-frère, Li Shengshui, pour avoir battu sa sœur. Li a appelé la police et a signalé M. Chen pour sa pratique du Falun Gong. La police est arrivée vers 23 heures et a emmené M. Chen et la famille de sa sœur au poste de police.

Ils ont fouillé M. Chen et ont trouvé sur lui des informations sur le Falun Gong alors ils l’ont signalé à leur supérieur de la division de la sécurité intérieure chargé de la persécution du Falun Gong.

M. Chen a été détenu dans un hôtel proche du poste de police pendant trois jours. La police l’a interrogé 24 heures sur 24, l’a privé de sommeil et ne lui a rien donné à manger ni à boire.

Illustration de torture : Menotté dans le dos

L’agent Ni Ge a suspendu M. Chen au cadre d’une fenêtre avec les bras tirés derrière son dos. Il lui a également attaché les mains derrière le dos et a inséré des bouteilles d’eau entre ses mains et son dos pour augmenter la douleur.

Le 6 juillet, incapable de supporter la torture, M. Chen a été contraint d’accepter que les agents fouillent son domicile, Il a été placé en détention administrative le lendemain pendant quinze jours et en détention criminelle le 22 juillet. La police a fabriqué des preuves et l’a faussement accusé de posséder vingt imprimantes et plusieurs clés USB contenant des informations sur le Falun Gong.

Le 22 septembre 2020, le tribunal de Xisaishan a jugé M. Chen par vidéoconférence. Son avocat a plaidé non coupable pour lui. Le juge l’a condamné à sept ans de prison à l’issue du procès.

M. Chen a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Huangshi, qui a décidé le 4 décembre 2020 de maintenir le verdict initial et de lui infliger une amende de 30 000 yuans.

Voir aussi :

Un homme du Hubei signalé par son beau-frère pour sa pratique du Falun Gong, condamné à sept ans

Traduit de l’anglais