(Minghui.org) En 1998, j’ai souffert d’urémie. J’étais clouée au lit et j’attendais la mort. Un jour, mon frère m’a apporté un exemplaire du Zhuan Falun, le texte principal du Falun Dafa. J’ai fini de le lire en deux jours et je me suis souvenue d’une phrase en particulier :
« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
La deuxième fois que j’ai lu le Zhuan Falun, ces phrases m’ont sauté aux yeux :
« Si ces personnes veulent guérir de leurs maladies, conjurer le malheur et éliminer leur karma, elles doivent nécessairement s’engager dans la cultivation et la pratique, elles doivent retourner à leur origine première et retrouver leur authenticité première, voilà le point de vue de toutes les écoles de cultivation et de pratique. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Je me suis dit : « Je veux me cultiver. » Une semaine plus tard, j’ai trouvé un point de pratique près de chez moi et j’ai commencé mon chemin de cultivation. Deux mois plus tard, tous mes symptômes de maladie avaient disparu. Je me suis rapidement sentie suffisamment bien pour reprendre mon travail.
Le Falun Dafa m’a appris à être une bonne personne et à continuer à m’élever pour devenir une meilleure personne. Dafa a également ouvert ma sagesse, ce qui m’a permis de devenir une experte dans deux domaines.
Devenir directrice générale en trois ans
J’ai travaillé pour l’une des trois plus importantes compagnies d’assurance-vie de Chine. Au départ, j’étais vendeuse. Comme je n’avais pas de salaire et que je ne gagnais que des commissions, mes finances étaient instables. J’étais très diligente et je rendais visite aux clients tous les jours. J’ai également continué à améliorer mes compétences professionnelles et j’ai dépensé de l’argent pour différentes formations, même si mon revenu était minime.
Je lisais le Zhuan Falun tous les jours et j’évaluais mes paroles et mes actes à l’aune d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les pratiquants parlent de laisser les choses suivre leur cours naturel et de ne pas se concentrer sur les intérêts personnels, comme l’argent. J’ai pensé aux clients de leur point de vue. Je leur ai proposé les meilleures conditions d’assurance pour leur situation plutôt que de leur recommander un plan en fonction de la commission que je pourrais toucher.
Parfois, les clients me demandaient de leur donner une partie de ma commission pour conclure l’affaire. Pour maintenir une concurrence loyale dans le secteur de l’assurance, je préférerais ne pas avoir ce genre d’affaires. Après avoir décidé de ne plus encourager ce type de comportement inapproprié, les clients ne m’ont plus demandé de leur donner une partie de ma commission.
Si le client disait que mon collègue lui avait déjà parlé, je l’aidais à conclure l’affaire. Comme je connaissais très bien les conditions d’assurance, je pouvais les expliquer rapidement et clairement. La plupart des clients m’appréciaient et disaient que mes explications étaient claires et compréhensibles et que la police que je leur recommandais correspondait exactement à ce dont ils avaient besoin, de sorte que la plupart d’entre eux voulaient souscrire une assurance auprès de moi. Mais je déclinais toujours leur gentillesse et demandais à mon collègue de signer le contrat pour qu’il puisse toucher la commission.
Ce que j’ai fait est unique dans le secteur de l’assurance, où il est courant que des collègues se fassent concurrence pour obtenir des clients. J’ai également accompagné mes nouveaux collègues pour rencontrer des clients. J’ai aidé tout le monde de manière désintéressée.
J’ai souvent partagé mes expériences et mes compétences lors de nos réunions matinales. Je suis devenue une formatrice non rémunérée et j’ai souvent donné des cours pendant les réunions.
Mon directeur m’a bientôt demandé de devenir formatrice à plein temps pour un salaire mensuel de 300 yuans. C’était encore moins que ce que gagnaient les gardiens d’immeuble. De plus, je n’aurais pas le temps de développer mon activité, car je devais organiser les réunions du matin et répondre aux questions des clients potentiels qui visitaient l’entreprise. Mais c’était un bon arrangement, car j’aurais ainsi plus de temps pour lire le Fa, alors j’ai accepté.
Un jour, un homme d’une quarantaine d’années s’est rendu à mon bureau et m’a demandé des conseils en matière d’assurance. Après lui avoir parlé, j’ai appris qu’aucun autre représentant commercial ne lui avait parlé, et j’ai donc conçu pour lui deux plans d’assurance en fonction de ses besoins et de sa situation financière : pour l’un, il paierait des mensualités pendant dix ans, et pour l’autre, il paierait une somme forfaitaire. Je lui ai présenté les avantages et les inconvénients de chaque plan et lui ai suggéré d’en discuter avec sa famille. Ensuite, il pourrait s’adresser à n’importe quel vendeur et conclure l’affaire.
Quelques jours plus tard, il est revenu à mon bureau, une enveloppe à la main. Il m’a dit : « Concluez simplement l’accord et je paierai tout de suite. » Je lui ai répondu : « Je suis formatrice, pas vendeuse. Je vais vous trouver un vendeur. » Il m’a dit : « Je ne veux parler à personne d’autre, je veux juste que vous vous occupiez de ma police, parce que je veux que vous gagniez la commission. Après que vous m’avez parlé des polices, je suis allé voir deux autres compagnies pour les comparer. Mais elles ne s’intéressaient qu’au montant de leur commission et n’ont pas du tout tenu compte de mes besoins. Vous êtes très gentille. Vous êtes différente des autres, alors je ne veux personne d’autre. Je n’ai confiance qu’en vous et je veux que vous vous occupiez de cela pour moi. » Il m’a ensuite tendu une petite enveloppe en tissu et m’a dit : « Voici la prime. »
Je l’ai prise et l’ai soupesée dans ma main. Puis je lui ai demandé : « Monsieur, donc vous choisissez de payer le montant forfaitaire ? » Il a ri et m’a dit : « Vous êtes vraiment professionnelle ! » J’ai donc conclu l’affaire pour lui. Ce contrat a été le plus important de l’année pour notre entreprise, avec une prime de plus de 200 000 dollars. La commission que j’ai gagnée représentait plus de deux ans de mon salaire. Je savais que c’était la bénédiction de Dafa et que ce revenu était un cadeau du Maître. Merci encore, Maître !
En septembre, notre directeur du marketing a démissionné. Mon patron m’a nommée responsable du marketing et m’a donné pour objectif de gagner un million de yuans en trois mois. C’était un défi, car l’ancien directeur n’avait pas atteint le million en neuf mois. Cependant, j’ai dû accepter le poste parce que mon patron a insisté.
J’ai travaillé dur et j’ai élaboré toutes sortes de plans pour développer les activités de l’entreprise. J’ai voyagé seule pour explorer le marché dans d’autres villes. J’ai créé trois succursales et j’ai tout fait moi-même, de la location de bureaux au recrutement et à la formation. Nous avons dépassé l’objectif d’un million le dernier jour de l’année. Puis, en l’espace d’un an, j’ai ouvert dix succursales dans d’autres villes.
Au début de l’année 1999, j’ai été promue au poste de directrice générale adjointe et j’ai reçu le prix de la « meilleure cadre supérieure régionale » décerné par la société.
En raison de mes excellentes performances, l’entreprise m’a proposé de commencer un programme de formation supérieure destiné aux cadres, mais j’ai laissé cette opportunité au nouveau vice-président de notre entreprise.
Fin 1999, l’entreprise m’a proposé un poste permanent, mais j’ai laissé cette opportunité au directeur du service à la clientèle. Cependant, lorsque le vice-président du siège central est venu me rendre visite, le responsable du service à la clientèle lui a dit que je pratiquais le Falun Dafa.
Lorsque le vice-président m’a rencontrée, il m’a demandé : « Selon vous, qui devrait obtenir ce poste, le directeur du service à la clientèle ou vous ? » J’ai répondu : « J’ai exprimé mon opinion lors de diverses réunions. Je voulais que ce poste lui revienne parce qu’il a commencé au bas de l’échelle en tant que vendeur. Il a travaillé dur et il n’a pas été facile pour lui d’arriver à ce poste. »
Le président a dit : « Vous êtes si gentille avec lui, mais il vous a signalée dans votre dos et a dit que vous pratiquiez le Falun Dafa. » J’ai répondu : « Il dit la vérité. Je pratique effectivement le Falun Dafa. Et c’est parce que je suis une pratiquante que je peux lui laisser ce poste. Parce que mon Professeur m’a demandé d’être une bonne personne, d’être altruiste et de toujours penser d’abord aux autres. »
J’ai alors raconté au président comment j’avais commencé à pratiquer, combien Dafa était merveilleux et à quel point il était persécuté. Tout en parlant, je pleurais, et le président avait lui aussi les larmes aux yeux. À ma grande surprise, le siège m’a ensuite donné un poste permanent.
Bien que les pratiquants soient de bonnes personnes, la police venait souvent à l’entreprise pour me harceler. J’ai dû démissionner et quitter ma ville natale. J’ai postulé pour un poste de directrice générale dans une succursale d’une autre compagnie d’assurance, dans une autre ville. En moins de six mois, la succursale que je dirigeais est passée de l’avant-dernière à la troisième place, si bien que la compagnie m’a transférée dans une autre succursale dont les résultats étaient médiocres. Partout où je suis allée, les performances de l’agence s’amélioraient rapidement.
Le taux de rotation des vendeurs de cette compagnie d’assurance était élevé. Cependant, toutes les agences que j’ai dirigées ont vu le nombre de leurs vendeurs augmenter. Le président de la compagnie m’a dit : « Vous êtes un miracle dans le secteur de l’assurance. » Je savais que le Falun Dafa m’avait donné ces capacités.
En 2003, je me suis rendue dans une jeune start-up à Pékin. J’ai postulé pour le poste de directrice commerciale avec un salaire mensuel de 6500 yuans. Le président de la société était un milliardaire de Hong Kong et possédait un jet. Par hasard, il a entendu le résumé de mon dossier de recrutement et m’a immédiatement nommée directrice commerciale en chef de la société, responsable de la formation et des opérations commerciales de la société. Mon salaire mensuel de base était de 9800 yuans, plus d’autres indemnités. Il m’a dit que tous les frais de taxi après 20 heures et les repas avec les clients me seraient remboursés. En tant que pratiquante, je prenais généralement les transports en commun et je n’ai jamais demandé à être remboursée pour les repas que je prenais avec les clients.
Il a fait de moi sa conseillère personnelle en matière d’assurance et m’a présentée à des VIP à Pékin en tant que leur conseillère en matière d’assurance. Il m’a également demandé de m’occuper des polices pour le secteur des entreprises. Une personne à ce poste doit avoir une grande éthique et une grande moralité, car beaucoup de gens jouent des tours concernant la vente, dans le but de gagner une plus grosse commission. En tant que pratiquante, je respectais strictement le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je n’ai jamais été avide et je n’ai jamais profité de qui que ce soit. Le patron et tous les employés m’appelaient « Grande Sœur ».
Une formatrice réputée en six ans
Trois mois plus tard, par hasard, on m’a présenté un autre secteur d’activité. J’ai acquis des connaissances théoriques et des compétences pratiques facilement et rapidement. J’ai rapidement obtenu plusieurs certificats prestigieux.
Au fur et à mesure que je m’élevais dans ma cultivation, mes compétences se développaient à une vitesse incroyable. J’ai voyagé dans la plupart des régions de Chine pour me former. Partout où j’allais, je disais aux gens : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »
Dans une ville, j’ai été invitée à donner des conférences dans plusieurs lycées et j’ai ensuite organisé une session de formation de trois jours. L’un des responsables du bureau local de l’éducation a assisté à ma formation et m’a dit qu’il me respectait beaucoup.
À la fin de la formation, il a organisé un dîner et invité huit enseignants. J’ai commencé par le thème de l’éducation des enfants. Du point de vue de la culture traditionnelle et du point de vue d’un tiers, je leur ai parlé du Falun Dafa. Je leur ai ensuite proposé de les aider à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Ils ont tous accepté.
Le chef du Bureau de l’éducation avait compris la vérité depuis longtemps, il a donc ajouté : « S’il vous plaît, démissionnez du PCC et restez en sécurité. J’aime lire les documents du Falun Dafa. Je mets même les brochures sous mon oreiller pour pouvoir dormir paisiblement. Une fois, j’ai eu une crise cardiaque et je ne pouvais plus respirer, alors j’ai répété : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” Ces neuf mots sont si aidants ! Je l’ai écoutée et je l’ai crue ! »
J’ai donné une formation dans une banque du sud de la Chine, et le président était si satisfait qu’il a demandé au directeur du bureau de me conduire à l’aéroport. En chemin, j’ai parlé de l’harmonie familiale et de la relation mari et femme. J’ai parlé du rôle des hommes et des femmes dans la culture traditionnelle. Il était tout à fait d’accord avec moi, alors je lui ai expliqué les faits concernant Dafa du point de vue d’un tiers et je lui ai demandé de démissionner du PCC et de se mettre à l’abri. Il a accepté sans hésiter.
L’une de mes étudiantes était l’épouse du chef d’une unité militaire. Elle a créé un club de femmes. Les membres étaient toutes des épouses de personnes fortunées. Elle m’invitait souvent à organiser des séminaires et je racontais à tout le monde les faits concernant Dafa et les phrases spéciales (Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon), après qu’elles m’avaient donné des commentaires positifs.
Un matin, une femme a appelé la fondatrice du club et lui a dit : « Hier soir, notre professeur m’a demandé de démissionner du PCC pour être en sécurité. Mon mari travaille pour le Bureau 610 et son travail consiste à arrêter les pratiquants de Falun Dafa. Comment pouvez-vous inviter une pratiquante de Falun Dafa à nous donner une leçon ?! »
La fondatrice du club me connaissait et comprenait la situation. Elle et son fils avaient déjà démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Elle l’a interrompue et lui a dit : « Qu’y a-t-il de mal à pratiquer le Falun Dafa ? Est-ce que c’est mal pour l’enseignante d’être une bonne personne selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Elle nous a appris à avoir une famille heureuse. Elle m’a dit comment être une bonne épouse et une bonne mère, et comment élever les enfants. Nous a-t-elle demandé de faire quelque chose de mal ? Ce qu’elle suggère n’est-il pas pour votre bien et pour vous aider à rester en sécurité ? Qui ne sait pas que le PCC est diabolique ? Ce qui s’est passé sur la place Tiananmen en 1989 est vrai : les troupes de mon mari ont reçu l’ordre de tuer les étudiants.
« De plus, cette “auto-immolation à Tiananmen” a été mise en scène pour piéger le Falun Dafa. Avez-vous remarqué que la bouteille de boisson gazeuse en plastique contenant de l’essence n’a pas fondu dans le feu ? Nous devrions protéger l’enseignante si elle est vraiment pratiquante. Vous devez être une bonne personne parce que vous brûlez souvent de l’encens et adorez Bouddha. Mon mari ne l’a jamais rencontrée, mais il la respecte parce que je me suis adoucie et que notre famille est devenue harmonieuse, alors il l’a remerciée. Vous comprenez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? »
Cette femme a répondu à plusieurs reprises : « Je comprends. Je ne la signalerai pas à la police ! »
La fondatrice du club est venue directement à mon hôtel pour me raconter l’appel téléphonique. Elle m’a dit : « Vous n’avez pas à vous inquiéter. J’ai de la chance de vous avoir ici. Personne ne peut vous toucher ici parce que je ne le permettrai pas ! »
Elle a été bénie grâce à son attitude positive à l’égard de Dafa et des pratiquants. Son entreprise s’est développée. La santé et les études de son fils étaient bien meilleures qu’avant, et son mari a eu une promotion. Son fils, en quatrième année, m’a dit un jour : « Les neuf mots que vous m’avez dits sont vraiment bons. Je n’ai plus de rhume et je n’ai plus besoin de l’aide de ma mère pour mes études ! J’ai plus de temps pour jouer ! »
Ce soir-là, les étudiants ont organisé un dîner d’adieu pour moi. La femme qui s’était plainte de moi le matin m’a serrée dans ses bras et m’a murmuré : « Vous avez travaillé dur ! Prenez soin de vous et soyez prudente ! » Je lui ai répondu : « Merci de votre sollicitude, je vais bien ! Souvenez-vous des bonnes paroles et dites-les souvent ! Vous serez bénie ! » Elle a pleuré d’émotion. Dix ans se sont écoulés depuis, mais je m’en souviens encore très bien, comme si c’était hier.
Je sais que le salut de chaque vie est une manifestation de la puissance illimitée de Dafa. Merci, Maître ! Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! Joyeux anniversaire, Maître !
(Présentation sélectionnée pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web Minghui)
Traduit de l’anglais