(Minghui.org) Une femme alitée de la ville de Qingdao, dans la province du Shandong, a été terrifiée lorsque trois policiers en civil ont fait irruption chez elle, après avoir arrêté son mari au restaurant de leur fils quelques heures auparavant. Elle est décédée dix jours plus tard, alors que son mari était toujours en détention.
Le matin du 9 mai 2023, M. Jiang Chunlin donnait un coup de main au restaurant de son fils lorsque trois policiers du poste de police de Budong, du district de Laoshan, se sont présentés. Après que l’un d’entre eux a montré sa carte d’identité policière, ils l’ont arrêté et lui ont confisqué son iPhone (offert par son fils) avant de se rendre à son domicile. Ils lui ont ensuite rendu la carte SIM du téléphone, mais pas le téléphone lui-même. Ils ont confisqué chez lui une imprimante, un ordinateur, quelques livres sur le Falun Gong et son carnet personnel contenant ses expériences et compréhensions de cultivation de Falun Gong.
Après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2017, l’épouse de M. Jiang est devenue handicapée et ne pouvait plus parler. Elle ne pouvait que rester couchée, impuissante, à regarder la police fouiller sa maison. Son fils devait rappeler aux policiers de se taire pour ne pas la traumatiser.
La police a dit que M. Jiang était sa cible principale et qu’elle le surveillait depuis plus de six mois. Ils ont procédé à l’arrestation après qu’une vidéo de surveillance a filmé un homme portant un sac à dos et ressemblant à M. Jiang dans un quartier particulier, de sorte qu’ils l’ont soupçonné d’y distribuer des documents d’information sur le Falun Gong.
Les images ne montraient que le dos de l’homme, et non son visage, mais la police les a tout de même utilisées comme preuve pour faire admettre M. Jiang dans un centre de détention le lendemain.
Sa femme, qui comptait sur lui depuis son accident vasculaire cérébral, est décédée dix jours après son arrestation. Leur fils, craignant que M. Jiang ne soit pas en mesure d’encaisser la nouvelle, ne lui en a parlé par l’intermédiaire de son avocat qu’environ un mois plus tard. Son fils n’ayant pas été autorisé à lui rendre visite, son avocat lui a transmis la nouvelle lors d’une visite au centre de détention.
M. Jiang a dit à l’avocat : « Ma femme a été indirectement persécutée à mort par le régime communiste. » La police a rejeté la demande de son fils de le libérer sous caution pour qu’il puisse assister aux funérailles de sa femme.
Le parquet du district de Laoshan a récemment approuvé l’arrestation de M. Jiang, qui doit être inculpé pour sa croyance. Le procureur Zhou Bojian a été chargé de l’affaire.
Un citoyen exemplaire
M. Jiang, né en 1969, est le plus jeune d’une fratrie de cinq enfants. Élève brillant et consciencieux, il a été accepté dans une grande université et s’est spécialisé dans l’informatique. Pendant son temps libre, il a essayé différents systèmes de qigong et lu des classiques bouddhistes dans sa quête du sens de la vie. Son exploration de la vie l’a finalement conduit au Falun Gong. Dès qu’il a lu le Zhuan Falun, l’enseignement principal du Falun Gong, il a été émerveillé par ses principes profonds et a décidé d’abandonner toutes les autres pratiques de qigong. Il s’est efforcé d’être une bonne personne en suivant le principe du Falun Gong : Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Après ses études, il a décroché un emploi chez un constructeur automobile réputé. Pendant plus de dix années consécutives, il a été désigné « employé de l’année ». En raison de son intégrité et de ses excellentes performances professionnelles, son entreprise lui a un jour confié la gestion d’un projet d’une valeur de plus d’un milliard de yuans. De nombreuses personnes occupant des postes similaires en Chine se seraient enrichies en acceptant des pots-de-vin, mais il a refusé toutes sortes de cadeaux (pots-de-vin) qui se présentaient à lui. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait renoncé à ces avantages en pots-de-vin, il a répondu que le Falun Gong lui avait appris à vivre en permanence selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
M. Jiang traitait également bien sa femme et son fils, ainsi que ses parents, ses frères et sœurs et ses beaux-parents. Ses beaux-parents, en particulier, entendaient souvent des gens leur dire : « Vous avez de la chance ! Vous avez un si bon gendre ! ».
Après que sa femme a été victime d’un accident vasculaire cérébral en mars 2017, ses parents ont proposé de s’occuper d’elle. M. Jiang a gentiment refusé parce qu’il ne voulait pas déranger le couple âgé. Au lieu d’embaucher des aides à domicile, il a quitté son emploi bien rémunéré pour s’occuper de sa femme à temps plein pendant deux années consécutives afin de s’assurer qu’elle soit bien soignée.
Comme ses économies se tarissaient, la sœur de sa femme lui a proposé de couvrir une partie de leurs dépenses. Il a gentiment refusé car il ne voulait pas importuner sa belle-sœur. Il a trouvé un emploi près de chez lui afin de pouvoir rentrer chez lui à midi pour nourrir sa femme. Sa femme lui faisait tellement confiance qu’elle refusait de manger si quelqu’un d’autre la nourrissait.
Leur fils, qui travaillait en dehors de la ville, a emménagé avec eux cette année et a ouvert un restaurant. M. Jiang aidait occasionnellement au restaurant.
Aux yeux de sa famille, M. Jiang est un mari, un père, un frère et un beau-frère aimant et attentionné. Ils ne comprennent pas pourquoi une personne aussi bonne est persécutée pour avoir maintenu sa croyance.
Informations sur les responsables de la persécution :
Poste de police de Budong : +86-532-55580970
Zhao (赵), directeur de la police : +86-17 667 588 758
Ma (马), policier : +86-15 376 792 759
Zhou Bojian (周博见), procureur au parquet du district de Laoshan : +86-532-83011739
Jiang Zeyu (姜泽宇), greffier : +86-532-83011751
Traduit de l’anglais