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Comment les gardiennes de la prison pour femmes de la province du Heilongjiang torturent les pratiquantes de Falun Dafa

29 juin 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Dans le cadre de la persécution du Falun Dafa en Chine, qui se poursuit depuis maintenant vingt-quatre ans, la prison pour femmes de la province du Heilongjiang a été désignée pour incarcérer les pratiquantes de la province.

La plupart des pratiquantes ont été placées dans les huitième et neuvième quartiers de rééducation intensive et les gardiennes les torturent jusqu’à ce qu’elles s’effondrent et renoncent à leur croyance. Les tortures consistent à forcer les pratiquantes à rester immobiles sur un petit tabouret pendant de longues heures, à leur infliger des coups violents et à prolonger arbitrairement leurs peines. Les gardiennes continuent à maltraiter les pratiquantes qui ont accepté de renoncer à leur croyance après avoir supporté des tourments physiques et mentaux.

Actuellement, les pratiquantes incarcérées dans le neuvième quartier sont M me Wu Lihua, Mme Liu Hui, Mme Zuo Chenghua, Mme Zhang Xiuying, Mme Shi Chengjie, Mme Liu Yanwei (de la ville de Fujin), Mme Jing Yuhua (de la ville de Jiamusi), Mme Hu Shengcun (de la ville de Harbin) et Mme Cui Fenglan (qui a été condamnée à quinze ans de prison). Il y a d’autres pratiquantes dont les noms ne sont pas connus. Comme les gardiennes restreignent la communication entre les pratiquantes, il est difficile de recueillir des informations à leur sujet.

Les gardiennes ne sont pas les seules à torturer les pratiquantes à l’intérieur de la prison. De nombreuses prisonnières, également connues sous le nom de collaboratrices, travaillent avec les gardiennes pour torturer les pratiquantes afin d’obtenir un meilleur traitement en prison ou une libération plus rapide. Xiao Shufen, la chef adjointe du neuvième quartier, a déclaré un jour que les tortures infligées aux pratiquantes étaient « raisonnables et légales ».

Les pratiquantes qui ont été incarcérées dans le neuvième quartier au cours des dernières années comprennent M me Liu Yumei, Mme Huang Tao, Mme Su Kun, Mme Liu Yanyi, Mme Li Chunhui, Mme He Liying, Mme Hou Xiaoyan, Mme Yang Shuqin, Mme Li Xianglan, Mme Zhang Kuihua, Mme He Caiyun, Mme Yang Limei, Mme Hao Hongyun et Mme Hao Mingmei.

Voici une liste partielle des moyens de torture utilisés sur les pratiquantes dans le neuvième quartier de la prison.

1. Rester assise sur un petit tabouret pendant des heures

Une pratiquante qui refuse de signer les déclarations de renoncement au Falun Dafa doit rester assise sans bouger sur un petit tabouret en plastique toute la journée, tous les jours. Ses jambes doivent se toucher, son dos doit être droit et ses mains doivent être posées sur ses genoux. Ses membres ne doivent pas dépasser le périmètre d’une tuile carrée.

Une telle torture soumet la pratiquante à d’énormes contraintes physiques. Les os de la hanche de M me Tan Yurui ont été endommagés à cause de la torture. Elle ne pouvait plus marcher correctement et est devenue incontinente. Mme Liu Hui avait été assise sur le tabouret de 4 heures à 22 heures tous les jours. Comme elle n’était pas autorisée à faire de pauses, les collaboratrices devaient la surveiller 24 heures sur 24, ce qui aggravait encore leur comportement abusif à son égard. Elle a ensuite développé de l’hypertension à cause de la tension physique.

Reconstitution de la torture : rester assise sur un petit tabouret

2. Les gardiennes autorisent les collaboratrices à torturer les pratiquantes

Les familles des collaboratrices achetaient les autorités de la prison pour qu’elles leur accordent un traitement spécial. Elles ne sont pas obligées de faire des travaux intensifs dans l’atelier comme les autres détenues. Leur seul travail consiste à améliorer leurs chances de libération anticipée en surveillant et en torturant les pratiquantes de Falun Dafa.

Les collaboratrices pouvaient prolonger arbitrairement les heures pendant lesquelles les pratiquantes étaient assises sur les petits tabourets. Lorsqu’une pratiquante se défendait contre la torture, les collaboratrices les faisaient parfois s’asseoir de 4 heures du matin à minuit.

Les collaboratrices interdisaient également aux pratiquantes de parler à d’autres pratiquantes ou de les regarder. Si elles le faisaient, les collaboratrices les injuriaient.

Lorsque M me Wu Lihua est devenue incontinente à cause de la torture, la collaboratrice Yu Hui a limité la fréquence de ses passages aux toilettes en lui ordonnant de manger et de boire un peu moins.

Yu a également battu M me Yan Xihua, âgée de 70 ans, de la ville de Shuangyashan, et lui a pincé le visage.

Les collaboratrices ont battu M me Li Chunyan plusieurs fois par jour parce qu’elle refusait de signer les déclarations de renoncement. Certaines lui ont volontairement frappé les tibias. Une fois, une collaboratrice a brisé un cintre en l’utilisant pour frapper le dos de ses mains.

Les collaboratrices ont battu et torturé M me Tan Yurui dans une salle d’entreposage dépourvue de caméras de surveillance. Les coups étaient si violents que Mme Tan a eu des convulsions et a perdu connaissance.

3. Collusion avec les juges locaux

Les autorités pénitentiaires se sont entendues avec un tribunal pour persécuter M me Liu Yanhua de la ville de Daqing. Mme Liu devait rentrer chez elle en avril 2023 mais, peu de temps avant, elle a reçu un avis de peine supplémentaire de la part du tribunal de la ville de Daqing, indiquant que sa peine était prolongée de plus de deux ans.

4. La torture se poursuit pour les pratiquantes qui renoncent à leur croyance contre leur gré

Les collaboratrices torturaient les pratiquantes et leur disaient que si elles renonçaient à leur croyance, elles seraient mieux traitées. Mais ce n’était pas toujours le cas. Les pratiquantes qui signaient les déclarations devaient toujours rester assises sur de petits tabourets toute la journée, sauf qu’elles étaient autorisées à étendre leurs jambes et qu’elles bénéficiaient de pauses à midi et pendant les vacances. Ces pratiquantes ne pouvaient toujours pas aller aux toilettes sans se présenter aux gardiennes et n’étaient pas épargnées des coups.

Les pratiquantes qui signaient les déclarations étaient à nouveau interrogées par des agents du Bureau 610, qui leur demandaient si elles avaient vraiment renoncé à leur croyance. Si les pratiquantes leur disaient qu’elles avaient été forcées de signer les déclarations de renoncement à cause de la torture, il en résultait une nouvelle série de cruautés et de représailles.

Juste avant sa libération, M me Liu Xiaoying a rédigé une déclaration solennelle pour invalider les déclarations qu’elle avait signées et a déclaré qu’elle continuerait à pratiquer le Falun Dafa. Lorsqu’elle a remis cette déclaration aux gardiennes, celles-ci l’ont immédiatement placée sous haute surveillance et l’ont battue.

Traduit de l’anglais