(Minghui.org) Maître Li Hongzhi a dit :
« Étant pratiquant, toutes les amertumes rencontrées au milieu des gens ordinaires sont des passes à franchir ; tous les éloges rencontrés sont des épreuves. » (« Les pratiquants sont naturellement dedans », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Je voudrais vous parler d’une expérience de cultivation récente qui m’a aidée à mieux comprendre les mots du Maître. Tout d’abord, j’aimerais vous raconter comment j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Après avoir cherché le sens de la vie pendant des années, j’ai entendu parler du Falun Dafa lorsque j’ai rencontré mon futur mari pour la première fois en février 2009. Lorsqu’il m’a expliqué ce qu’était le Falun Dafa, j’ai ressenti une immense paix intérieure et une grande tranquillité, et j’ai compris que c’était ce que je cherchais.
En décembre 2008, j’ai écrit un message sur le tableau au travail : « Mari recherché » en guise de plaisanterie, avec une date limite pour les candidatures. À l’époque, je pratiquais le yoga, mais je le faisais comme un exercice d’entraînement. Pendant les cours de yoga, plusieurs idées ont attiré mon attention : lorsqu’ils atteignent un niveau élevé, les pratiquants restent longtemps en double lotus (les deux jambes l’une sur l’autre). J’ai également pensé que j’aimerais aller quelque part pour accumuler plus d’énergie, et j’ai donc cherché d’autres cours.
Je me suis inscrite à un cours au début de l’année 2009. Je me souviens avoir dit aux femmes qui m’avaient invitée à participer au cours : « Peut-être sommes-nous sur terre pour sauver les gens. » L’instructeur qui devait donner le cours est tombé malade et le cours a été annulé.
Quelques jours plus tard, en février 2009, j’ai rencontré mon futur mari et il m’a dit que je n’avais pas à suivre de cours. Au lieu de cela, il m’a parlé du Falun Dafa.
Deux semaines plus tard, nous avons déposé notre demande de mariage et nous nous sommes mariés trois semaines plus tard. La date limite que j’avais fixée en décembre 2008 pour plaisanter a été respectée. J’ai réalisé que le Maître avait répondu à ma quête spirituelle et j’ai décidé de commencer à pratiquer le Falun Dafa.
Cultiver sur le lieu de travail
Comme je passe des heures au travail, c’est un bon endroit pour clarifier la vérité sur la persécution en Chine. Il existe de nombreuses façons de clarifier la vérité et nous devrions choisir la meilleure pour chaque situation. Au fil des ans, j’ai offert à mes collègues des fleurs et d’autres documents. Certains ont visité l’exposition L’Art de Zhen-Shan-Ren (Authenticité-Bienveillance-Tolérance), et d’autres ont assisté à la cérémonie chinoise du thé dirigée par mon mari.
Lorsque je travaillais pour le gouvernement, j’ai clarifié la vérité à plusieurs collègues de différentes manières selon les circonstances, et certains d’entre eux sont aujourd’hui des responsables de haut rang.
Lorsque je travaillais dans un ministère, la ministre a assisté à notre cérémonie du thé chinois. Je lui ai ensuite offert un livre, le Zhuan Falun, et une fleur de lotus. Elle s’est bien positionnée sur les violations des droits de l’homme des pratiquants de Falun Dafa en Chine. Aujourd’hui, elle occupe une position élevée. Elle est louée pour son intégrité et son courage dans la lutte contre la corruption, et elle est connue pour placer véritablement les intérêts des gens au premier plan.
Il est également important d’être rationnel lorsque l’on clarifie la vérité. Peu après avoir commencé à pratiquer, j’ai travaillé au cabinet du Premier ministre et j’ai recueilli des signatures pour DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting - Médecins contre le prélèvement forcé d’organes). Un jour, je suis entrée dans le bureau voisin d’une personne haut placée et je lui ai demandé de signer la pétition condamnant le prélèvement forcé d’organes. Elle m’a conseillé d’être prudente et d’éviter de faire ce genre de choses au travail. Je lui ai dit que la journée de travail était terminée et qu’il était important qu’elle sache ce qui se passait en Chine. J’ai appris plus tard qu’elle m’avait félicitée auprès de mon chef.
Une autre organisation pour laquelle j’ai travaillé pendant près de six ans m’a donné l’occasion d’établir des contacts avec des établissements d’enseignement, où nous avons mis en œuvre le projet « Pétales de paix ». Nous avons appris aux gens à fabriquer des fleurs de lotus et avons projeté le film « Le Conte de Fées du Lotus » à des centaines d’enfants et à leurs enseignants.
Selon ma compréhension, un pratiquant est responsable de sauver les gens avec lesquels il interagit, mais pour ne pas nuire à l’image de Dafa, il est important de tenir compte du contexte, de la culture du pays dans lequel nous sommes, de trouver des moyens et des occasions appropriés, et d’adapter notre approche à la situation donnée, en particulier dans l’environnement intellectuel ou académique.
Maître a dit :
« Particulièrement dans l’environnement complexe d’une unité de travail, on a justement une bonne occasion d’élever le Xinxing. » (« Pratiquer après la retraite », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Le lieu de travail est également un bon environnement pour élever son xinxing. Lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’étais si enthousiaste que je ne m’intéressais plus à rien dans ce monde humain. J’ai réalisé par la suite que j’allais à l’extrême et que pour être un bon pratiquant responsable, il faut être un bon collègue et un bon employé. Selon ma compréhension, être honnête et un professionnel compétent signifie être responsable vis-à-vis de ses collègues, de ses supérieurs, de ses partenaires et de ses bénéficiaires. Après avoir modifié mon état d’esprit, mes collègues et mes supérieurs ont admiré mon comportement droit.
Lorsque je travaillais au ministère de l’Éducation, j’ai reçu des diplômes, des lettres de remerciement et une bourse pour étudier aux États-Unis. Lorsque la ministre a rédigé sa lettre de recommandation pour la bourse d’études aux États-Unis, elle a ajouté une qualité qu’elle avait remarquée chez moi : une grande moralité. J’ai été très émue.
En suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa, les pratiquants deviennent de précieux spécialistes, car les enseignements du Fa ouvrent notre sagesse. Nous trouvons rapidement des solutions aux problèmes ou aux conflits. Nous sommes également capables de nous concentrer. Un état d’esprit pacifique permet de voir les situations dans une perspective plus large. Toutefois, il est essentiel que nous ne recherchions pas ces objectifs et que nous ne soyons pas exaltés lorsque nous les remarquons.
La directrice d’une organisation internationale a salué ma capacité à gérer un conflit avec un professeur d’université, devant mon supérieur. Elle a suggéré qu’ils s’associent à mon organisation non gouvernementale et développent des projets d’aide.
Ma précédente supérieure m’a félicitée pour mes qualités rédactionnelles et m’a dit qu’elle me confierait les tâches les plus difficiles, affirmant que j’étais capable de les accomplir sans effort. Au moment de mon départ, elle était très triste et m’a proposé un poste de directrice. Cependant, le projet que je gérais s’est terminé. J’ai décidé de chercher un nouvel emploi, que j’ai trouvé rapidement.
Le nouveau poste correspondait parfaitement à ma formation et j’ai donc décidé de l’essayer. Plus tard, j’ai compris qu’un sérieux test de xinxing m’attendait dans le cadre d’une nouvelle étape de cultivation.
Révélation des attachements les plus profonds
Plusieurs personnes m’ont dit que ma nouvelle collègue était une personne difficile. Nous avons eu un petit débat sur la religion. Par la suite, j’ai laissé grandir les pensées négatives que j’avais à son sujet, et je n’ai pas remarqué qu’elles n’étaient pas droites. Au lieu de les nier, j'ai autorisé la pensée que j’avais plus d’expérience et de connaissances qu’elle dans le domaine et que je ferais mieux.
Lorsque ma collègue est partie en congé de maternité, elle m’a confié son poste de directrice. Nous avons engagé temporairement une autre collègue. Je l’ai aidée à s’installer et nous avons fait ses tâches ensemble. Au début, elle s’est sentie mal de ne pas connaître suffisamment le terrain et a pensé à partir. Après les vacances d’hiver, elle est revenue avec de longs ongles vernis de rouge vif. Le temps a passé, mais elle n’a pas enlevé le vernis rouge. Comme je les voyais tous les jours, ils attiraient mon attention. J’ai commencé à les trouver agaçants. Un mois plus tard, alors que nous préparions la cérémonie de signature d’un accord important au ministère, je me suis énervée et j’ai critiqué son vernis à ongles rouge. Je lui ai même dit que si elle voulait participer à la cérémonie officielle, elle devait l’enlever. Elle s’est plainte à nos supérieurs.
Le Maître a dit :
« On vous fera trébucher et à travers cela vous comprendrez la Voie, c’est ainsi que vous avancerez dans votre cultivation et votre pratique. » (« Quatrième Leçon », Zhuan Falun)
Ce qui s’est passé au cours du mois suivant était un processus de cultivation. Une lutte interne s’est engagée entre ma bonne partie, qui comprenait qu’il s’agissait d’une occasion parfaite pour grandir et que je devais dire merci, et mon autre partie, qui était indignée. Je me disais : « Comment ose-t-elle se plaindre alors que je l’ai aidée pendant tous ces mois ! » J’ai beaucoup émis la pensée droite, j’ai regardé à l’intérieur et j’ai trouvé beaucoup d’attachements : je me sentais supérieure et j’avais peur de perdre ma réputation. J’attendais des gens qu’ils soient à la hauteur des critères des pratiquants, etc.
J’ai été émue aux larmes lorsque j’ai compris à quel point le Maître se soucie de nous. Il nous donne d’innombrables occasions de nous élever, et lorsque nous continuons à nous entêter, il organise parfois des expériences difficiles pour que nous nous éveillions et nous montre nos attachements.
J’ai compris qu’en tant que directrice, je devais faire mieux. Mais en fin de compte, j’ai dû faire face à mes supérieurs. Lorsque j’ai analysé la situation, j’ai réalisé que mes collègues et mes supérieurs m’avaient toujours félicitée, mais que c’était moi la « mauvaise ». J’ai immédiatement rectifié ma pensée et je me suis rappelé que j’étais celle qui cultive, pas elle. Le Maître a arrangé cette situation pour que je m’élève.
L’environnement humain est très dégradé et il est parfois très difficile d’être dans ce monde. Cependant, nous devons comprendre que nous ne devons pas changer les choses intentionnellement, et encore moins changer les autres. Notre mission première est de nous changer nous-mêmes et d’assister le Maître. Nous devons faire très attention aux mauvaises pensées et nous en débarrasser dès qu’elles apparaissent. Si nous n’y prêtons pas attention, même des paroles apparemment insignifiantes peuvent résonner comme des coups de tonnerre pour les personnes qui nous entourent. Ils sont très attentifs à notre comportement et à nos paroles.
J’ai appris une importante leçon, à savoir que je ne devrais pas me faire une haute idée de mes capacités lorsque l’on me complimente, et que je ne devrais pas être troublée lorsque l’on me critique. Dans les deux cas, je dois regarder à l’intérieur. Je suis reconnaissante à Dafa de m’avoir donné la sagesse de bien gérer les choses.
Le processus d’organisation de mes pensées sur le papier pendant que j’écrivais sur cette expérience m’a aidé à regarder à l’intérieur sous différents angles et cela a été profond. Mes pensées sont maintenant claires et j’ai retrouvé mon état de calme habituel. J’encourage tous les pratiquants à partager leurs expériences, en particulier ceux qui ne l’ont jamais fait auparavant.
Merci, Maître, d’avoir pris soin de moi et de m’avoir donné une nouvelle chance de trouver et d’abandonner mes attachements fondamentaux !
(Article sélectionné pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web Minghui.)
Traduit de l’anglais