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Détenue pour avoir exhorté le maire à ne pas persécuter le Falun Gong, une femme est contrainte de subir un examen physique suspect

15 juillet 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shaanxi, Chine

(Minghui.org) Une employée des chemins de fer à la retraite a été arrêtée au domicile de sa fille et détenue pendant douze jours. Elle avait envoyé une lettre au maire de la ville d’Ankang l’exhortant à ne pas participer à la persécution du Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Mme Li Shoulan, une sexagénaire, a subi un examen physique complet après son arrestation, mais elle n’a jamais reçu les résultats de l’examen ni n’a été informée du motif d’un tel examen. Elle pense qu’il s’agissait probablement de recueillir ses données biométriques afin de déterminer si elle serait un bon donneur pour le programme de prélèvement forcé d'organes sur les pratiquants du Falun Gong mis en place par le Parti communiste chinois (PCC).

Arrestation en février 2023 et examen physique

Mme Li partage son temps entre sa résidence à Wangyuan, dans la province du Sichuan, et celle de sa fille dans le district de Hanbin de la ville d’Ankang, dans la province du Shaanxi, à environ 113 km de là.

Le 22 février 2023, des agents du Département de la police de Gaoxin, du poste de police de Jiangbei et du Département de la police des chemins de fer se sont rendus sur le lieu de travail de la fille de Mme Li, le Département électrique du Bureau des chemins de fer de la ville d’Ankang. Ils lui ont ordonné de les ramener chez elle pour arrêter sa mère. Son supérieur l’a avertie de ne pas retourner au travail si elle ne parvenait pas à « gérer » la situation.

Mme Li a été arrêtée au domicile de sa fille et emmenée au Département de police de Gaoxin, où l’attendaient environ huit policiers. Elle a exigé de connaître leurs noms, leurs numéros de téléphone et leurs fonctions. Seules deux personnes lui ont donné ces informations, mais la police a ensuite confisqué ses notes.

Au cours de l’interrogatoire, Mme Li a réussi à découvrir l’identité de plusieurs autres personnes, dont Fan Yongbing (secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville d’Ankang), Luo Junkang et Tang Mei.

Ils ont montré à Mme Li une lettre adressée à Wang Hao, le maire de la ville d’Ankang. M. Wang a ordonné à la police de découvrir qui lui avait envoyé cette lettre. La police a aussi diffusé une vidéo montrant une personne déposant une lettre dans une boîte aux lettres. Mais la vidéo était floue et il n’était pas possible de savoir de qui il s’agissait.

Les policiers ont fait subir un interrogatoire à Mme Li à tour de rôle, et lui ont demandé où elle avait obtenu la lettre à envoyer au maire M. Wang. Ils l’ont ensuite emmenée à l’hôpital des chemins de fer pour un examen physique complet, comprenant un test de la COVID-19, une analyse de sang, un électrocardiogramme et un examen des yeux. Ils l’ont ensuite ramenée au Département de la police de Gaoxin pour recueillir ses empreintes digitales, ce qu’ils ont fait à plusieurs reprises, car ils n’étaient pas satisfaits des résultats.

Le lendemain matin, Mme Li a subi une nouvelle série d’interrogatoires. Deux policiers, dont l’un s’appelle Xu, l’ont attachée sur un banc du tigre. Ils lui ont demandé à plusieurs reprises qui lui avait remis la lettre, où elle avait pris le bus, avec qui elle était allée à la boîte aux lettres et comment elle avait contacté d’autres pratiquants.

Mme Li a refusé de répondre à toutes leurs questions. Un policier l’a poussée à l’intérieur d’une pièce vitrée et lui a dit : « Restez ici ! Ne pensez même pas à en sortir en toute quiétude ! »

Les policiers ont apporté un instrument d’examen des yeux vers 14 h. Bien qu’ils ne soient pas des professionnels de la santé, ils ont tenté d’examiner les yeux de Mme Li. Ils ont allumé l’appareil pour éclairer ses yeux pendant qu’une personne ouvrait sa paupière supérieure et une autre sa paupière inférieure.

Ne sachant pas comment faire fonctionner l’instrument, ils se sont relayés pour essayer de comprendre. Mme Li a été traitée comme un cobaye, les policiers se succédant pour lui ouvrir les yeux. L’instrument s’est ensuite cassé. La police a fait appel à un technicien qui n’a pas pu le réparer. Ils ont signalé la situation à leur supérieur : « Nous avons passé plusieurs heures à essayer de faire fonctionner cet appareil. Et elle ne coopère pas. Combien de temps devons-nous encore essayer ? »

La police a fini par s’arrêter lorsqu’il était temps de quitter le travail. Plus de deux mois après l’incident, Mme Li a toujours mal aux yeux.

Les policiers l’ont retenue au Département de police de Gaoxin pendant deux jours avant de l’emmener au centre de détention du district de Hanbin, où elle a été détenue pendant dix jours.

La police a aussi perquisitionné le domicile de sa fille après l’avoir déposée au poste de police. Ils ont volé un exemplaire du Zhuan Falun, l’enseignement principal du Falun Gong, et ont trompé sa fille pour qu’elle leur remette le téléphone de sa mère.

Brève détention le 27 mars

Le 27 mars, la fille de Mme Li venait de rentrer chez elle après avoir travaillé de nuit lorsqu’elle a reçu un appel du Département de la police de Gaoxin. Ils ont ordonné à Mme Li de se présenter immédiatement. Sa fille a ignoré l’appel, mais des agents du poste de police de Guanmiao sont entrés par effraction et l’ont kidnappée avec sa mère.

La mère et la fille ont été emmenées au poste de police de Guanmiao. La police a interrogé Mme Li cet après-midi-là. Ils lui ont montré à nouveau la lettre et ont fait pression pour qu’elle révèle qui l’avait écrite et qui la lui avait donnée pour qu’elle l’envoie au maire M. Wang. Elle a répondu qu’elle avait écrit la lettre et qu’elle l’avait postée, mais qu’elle n’avait enfreint aucune loi en agissant de la sorte. Lorsqu’elle a demandé aux policiers de lire la lettre à haute voix, ils ont mis fin à l’interrogatoire et ont relâché Mme Li et sa fille.

Fille menacée, famille impliquée

La fille de Mme Li subit d’énormes pressions depuis son arrestation en février 2023. Le Département de la police de Gaoxin, le poste de police de Jiangbei, le poste de police de Guanmiao, le Département de la police des chemins de fer, son employeur, le Département électrique du bureau des chemins de fer de la ville d’Ankang, et le comité local de la rue lui ont tous ordonné de garder un œil sur sa mère et de ne pas la laisser franchir le seuil de la porte. La police lui a aussi ordonné de se tenir prête à accompagner sa mère au poste de police pour les interrogatoires. Pour ne rien arranger, son employeur l’a menacée de la licencier si elle ne faisait pas un bon travail de surveillance de sa mère.

La fille de Mme Li, qui travaille à plein temps, doit déposer son enfant à l’école tous les jours et venir le chercher. La police a même harcelé le tuteur de l’enfant après l’école, lui ordonnant de signaler toute activité suspecte de la famille de l’enfant.

La fille de Mme Li a plié sous l’énorme pression lorsque la police est venue arrêter sa mère le 27 mars. Elle a frappé sa mère lorsque la police a fait irruption ce jour-là. Mme Li ne lui en a pas voulu, car elle est consciente à quel point sa fille souffre de la persécution.

Lorsque Mme Li a été arrêtée pour la première fois le 22 février, la police a aussi perquisitionné le domicile des beaux-parents de sa fille.

Au cours des vingt-quatre dernières années de persécution, de nombreux autres membres de la famille et amis de Mme Li ont aussi été impliqués. Son mari a vécu dans la peur et il est mort il y a plusieurs années. Sa mère, âgée de 93 ans, tremble encore à la vue de la police.

Informations sur les responsables de la persécution :

Gouvernement municipal d’Ankang : +86-915-3213217

Wang Hao, maire de la ville d’Ankang : +86-13892809606

Wu Wengang, secrétaire du comité du Parti municipal : +86-18991500007

Wang Anzhong, secrétaire de la Commission municipale des affaires politiques et juridiques : +86-8809155638

Zhu Rongjun, secrétaire de la commission municipale de discipline : +86-13709155352

Zhang Guangdong, directeur du Département de la police de la ville d’Ankang : +86-13991810585

Zhang Peng, directeur adjoint exécutif : +86-15209159008

Zhou Bin, directeur adjoint : +86-13709158789, +86-13909155609

Yang Lun, directeur adjoint : +86-13659156665

Cui Ruili, directeur adjoint : +86-19909150008

Yang Wenhao, directeur adjoint : +86-13399156695

Ma Qinjue, directeur adjoint : +86-13709153733

Wang Bingtao, directeur adjoint : +86-19991529719

Cao Jiankang, directeur adjoint : +86-19991529789

Département de la police de Gaoxin : +86-915-8196102

Deng Mingshan, directeur du Département de la police de Gaoxin : +86-13909156565

Kang Houqian, directeur adjoint : +86-19991539168

Zhang Qunxing, policier : +86-13992586398

Zhu Dingxin, policier : 13992538236

Peng Xuejun, policier : +86-13619159666, +86-18991518886

Deng Tao, policier : +86-18992593366, +86-13991528275

Lu Jinrong, policier : +86-13891555687

Luo Junkang, policier : +86-19909151012

Fan Yongbin, secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Hanbin : +86-15319697999, +86-13609250093

Ren Jiabing, secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Hanbin : +86-13700253166

Zhang Fengtao, secrétaire adjoint : +86-15109156385

Wang Hong, secrétaire adjoint : +86-15319697999

Chen Xuejun, directeur du Bureau 610 : +86-13309157078, +86-915-3227610

Luo Junkang : +86-19909151012

Tang Mei : +86-13991519217

Zhang Peng : +86-15209159008

Zhou Bin : +86-13709158789

Zhou Yunshui, chef du Bureau de la sécurité intérieure du district de Hanbin : +86-19909156928

Zhao Silin, chef d’équipe : +86-19909155687, +86-13992516678

Baima Cimu, policier : +86-15091657737

Poste de police de Guanmiao : +86-915-3758375

Poste de police de Jiangbei : +86-915-3313868

Poste de police des chemins de fer : + Département électrique du Bureau des chemins de fer de la ville d’Ankang : +86-915-3758046

Traduit de l’anglais