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Aider ses compagnons de cultivation à surmonter la tribulation de la maladie est l’occasion de se cultiver

19 juillet 2023 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Shandong en Chine

(Minghui.org) Les pratiquants se rappellent souvent les uns aux autres : « Il est primordial de se cultiver. » Mais comment y parvenir ? En aidant une autre pratiquante à surmonter sa maladie, j’ai fait quelques observations que j’aimerais partager avec vous.

Aider les pratiquants, c’est se cultiver soi-même

En janvier 2023, j’ai appris qu’Awei avait été admise deux fois à l’hôpital, qu’elle était paralysée et inconsciente. J’ai enfourché ma moto et parcouru 30 km pour me rendre chez elle. Awei n’avait qu’une cinquantaine d’années. Lorsque je suis arrivé, son état était meilleur que je ne l’imaginais. Un côté de son corps était paralysé. Elle ne pouvait pas parler, n’avait aucune force et avait du mal à respirer, mais elle était consciente.

Il y a quelques années, son mari, Benchun, était décédé après avoir souffert d’un œdème sur tout le corps. Lorsque j’avais appris qu’il était malade, je m’étais rendu en moto chez eux pour lire les enseignements du Fa et émettre la pensée droite avec lui, les membres de sa famille et d’autres pratiquants. J’avais cessé mes visites lorsque ses symptômes s’étaient atténués et qu’il avait pu remanger.

Une nuit, j’avais rêvé que je conduisais une voiture. À mi-chemin, je m’étais arrêté et j’étais descendu. Après la mort de Benchun, j’avais réalisé que le Maître avait essayé de me dire de persévérer à l’aider et de ne pas abandonner à mi-chemin. Mais je n’avais pas réalisé qu’il avait encore besoin d’aide et j’avais cru qu’il surmonterait lui-même le reste de sa tribulation.

Tous les membres de la famille de Benchun pratiquaient le Falun Dafa. Ils fabriquaient également des documents de clarification de la vérité pour les pratiquants de la région. La famille avait aidé de nombreuses personnes dans le village. Lorsque Benchun avait présenté des symptômes de maladie, il avait refusé d’aller à l’hôpital, malgré les efforts de persuasion de ses frères. Sa mort avait donné aux villageois une impression négative du Falun Dafa.

Si nous avions poursuivi nos efforts, la vie de Benchun aurait été sauvée et les villageois n’auraient pas eu une mauvaise opinion de Dafa. En me souvenant de cela, j’ai immédiatement pris ma moto et je me suis rendu chez Awei. J’ai également contacté d’autres pratiquants et leur ai demandé d’apporter leur aide en émettant la pensée droite. J’ai demandé à ceux qui vivaient à proximité d’aller la voir et de l’aider.

J’ai analysé quelques cas du passé où des pratiquants ont aidé avec succès d’autres personnes à surmonter de graves tribulations dues à la maladie, puis j’ai écrit ce qui suit pour que chacun puisse s’y référer : « Le Maître veille sur nous. Nous n’acceptons que les arrangements du Maître et rejetons tous les arrangements des forces anciennes. Aider les autres pratiquants équivaut à sauver les êtres. Comme le contexte de chaque pratiquant n’est pas simple, leur situation sera en corrélation avec le succès ou l’échec à sauver les êtres. »

Le processus d’aider les autres compagnons de cultivation est une occasion d’élever son niveau de cultivation. Tout ce que rencontrent les pratiquants est arrangé par le Maître. Les pratiquants sont nos miroirs. Les mêmes attachements que nous observons chez les autres se retrouvent en nous. Notre cœur sera inévitablement affecté par les tribulations des autres pratiquants, et l’attachement correspondant peut être trouvé en cherchant à l’intérieur de nous-mêmes.

Le karma de maladie des pratiquants est une fausse illusion. L’interférence n’est rien et est facilement éliminée. Face à cette fausse illusion, les pratiquants doivent avoir un esprit stable. Les forces anciennes profitent de l’attachement des pratiquants pour intensifier leurs tribulations, afin de détruire leur chemin de cultivation et d’empêcher le salut des êtres qui les entourent. Chaque pratiquant est sous la protection du Maître, y compris ceux qui subissent des tribulations. Les pratiquants doivent se serrer les coudes et s’entraider afin de se libérer des arrangements des forces anciennes.

Aider les pratiquants à trouver leurs attachements ne sert à rien

Chaque après-midi, j’ai parcouru les 30 km en moto jusqu’à la maison d’Awei. Ses enfants m’ont dit que le pratiquant Chen leur rendait visite tous les soirs, tandis que Deng passait tous les deux ou trois jours.

Plus tard, d’autres pratiquants sont venus aider. Voyant l’état d’Awei, certains lui ont demandé anxieusement : « As-tu cherché tes attachements à l’intérieur ? » Au fil des ans, nous avons aidé de nombreux pratiquants à gérer leur karma de maladie, en les aidant à trouver leurs attachements, en émettant la pensée droite ou en les accompagnant dans l’étude du Fa. Pourtant, le résultat n’a jamais été satisfaisant.

Les enseignements de Dafa nous demandent de nous tourner vers l’intérieur et de nous cultiver, mais nous avons pris l’habitude d’aider les compagnons de cultivation à trouver leurs attachements. Cela n’est pas conforme au Fa et génère donc des interférences de la part des forces anciennes, ce qui aggrave les tribulations des pratiquants.

Les pratiquants souffrant de karma de maladie sont déjà à bout, souffrant à la fois du corps et de l’esprit. Même si nous les conseillons avec bienveillance, nos paroles risquent d’avoir un effet limité.

De plus, les pratiquants qui tentent d’aider les autres à trouver leurs attachements peuvent au contraire envoyer des pensées négatives dans le champ dimensionnel des pratiquants qu’ils ont l’intention d’aider. Chaque pratiquant peut observer un attachement différent qui affecte les pratiquants qui subissent des tribulations, et ces attachements peuvent même être faux. Il est difficile de dire si l’attachement identifié est vraiment la cause première de la tribulation d’un pratiquant.

Je me souviens d’un article publié sur le site web Minghui, décrivant comment un pratiquant avait surmonté une tribulation due à la maladie. Au départ, les autres pratiquants avaient essayé de l’aider à trouver ses attachements. Malgré leurs efforts, sa maladie s’était aggravée et il avait été admis à l’hôpital. Un pratiquant, qui avait son troisième œil ouvert, avait vu une grande montagne grise dans son champ dimensionnel. Les pratiquants avaient compris qu’ils avaient cherché à l’extérieur et aggravé sa tribulation, au lieu de se cultiver eux-mêmes.

Chacun avait regardé à l’intérieur et émis une pensée droite pure. En conséquence, la maladie du pratiquant avait progressivement disparu. Cela montre que le processus d’aide aux autres pratiquants est un processus de cultivation personnelle.

Une atmosphère paisible et bienveillante peut aider les pratiquants

Du 8 au 12 février 2023, j’ai été la seule personne à émettre la pensée droite chez Awei l’après-midi. Plus tard, un pratiquant du village s’est joint à moi. À cette époque, Awei était très faible et avait du mal à respirer.

Le premier jour, lorsque j’ai levé ma paume pour la première fois, j’ai senti quelque chose de froid m’envelopper. J’ai récité la formule à haute voix et à ma deuxième tentative d’émettre la pensée droite, la sensation a disparu.

Un autre jour, je me suis joint à deux autres pratiquants pour émettre la pensée droite vers Awei. Elle regardait calmement une vidéo de la conférence du Maître. Lorsque nous avons levé nos paumes en position verticale, elle s’est mise à pleurer de douleur. Lorsque nous avons continué à émettre la pensée droite, sa douleur a disparu et elle a cessé de pleurer. Cela montre que la pensée droite a un effet et détruit les choses corrompues qui interfèrent avec les pratiquants. Au bout de quelques jours, sa respiration est devenue plus fluide.

Un jour, cinq d’entre nous ont émis la pensée droite. Cependant, son état ne s’est pas amélioré et elle avait toujours du mal à respirer. Deux jours plus tard, la pratiquante Deng est venue me rejoindre. Elle m’a dit qu’elle avait observé des attachements persistants chez Awei et m’a demandé avec inquiétude ce qu’il fallait faire. Je lui ai donné des exemples de la manière dont nous pouvions aider Awei.

J’ai dû partir et n’ai pu communiquer avec les pratiquants que par courrier électronique. Je leur ai dit que la meilleure façon de l’aider était de remettre son destin entre les mains du Maître, tout en continuant à l’aider selon le Fa. Chaque fois que nous voyions ses attachements, nous devions chercher à l’intérieur et émettre la pensée droite pour l’aider. Au bout d’un certain temps, le pratiquant Ying est venu nous rendre visite et a insisté sur les attachements d’Awei. J’ai commencé à m’impatienter.

Le lendemain, j’ai rendu visite à Awei et je l’ai vue allongée dans son lit, haletante. Sa famille m’a dit qu’elle n’avait pas bien dormi. Je me suis reproché d’avoir généré de mauvaises pensées, d’avoir causé des interférences qui aggravaient son champ karmique.

Certains pratiquants affirment se sentir mal à l’aise après avoir aidé à émettre la pensée droite pour des pratiquants souffrant de karma de maladie. Personnellement, je pense qu’ils devraient s’examiner. Quel est le motif qui vous pousse à aider d’autres pratiquants ? Êtes-vous proactif ou passif ? Apportez-vous votre aide en raison d’émotions humaines ou de bienveillance ? Si vous considérez que la persécution d’un compagnon de cultivation équivaut à la perversité qui persécute les pratiquants dans leur ensemble, et que vous souhaitez éliminer cette perversité, alors prendre les autres en considération est ce qui vous motive, et vous recevrez le soutien du Maître. Quelle perversité oserait causer des problèmes ? En outre, tous les états incorrects seront naturellement corrigés dans ce champ bienveillant.

L’attachement d’un pratiquant reflète le mien

Par un après-midi pluvieux, j’ai décidé de me rendre chez Awei, car je n’allais pas pouvoir lui rendre visite pendant quelques jours. Cet après-midi-là, j’ai été le seul pratiquant à lui rendre visite. J’ai émis la pensée droite en continu, mais elle souffrait toujours.

Ce soir-là, je suis resté d’humeur maussade même après mon retour à la maison. Je me suis dit : « Awei a tellement peur de la douleur, comment peut-elle franchir cet obstacle ? De plus, elle vit loin de la zone urbaine, un endroit où peu de pratiquants se rendent. Que faire ? Si elle ne parvient pas à franchir cet obstacle… » Des pensées négatives similaires ont continué à tourner dans ma tête.

En lisant le Fa ce soir-là, je me suis demandé pourquoi je me sentais mal à l’aise. Peut-être parce que je regardais vers l’extérieur lorsque je pensais aux faiblesses d’Awei — je n’avais pas réussi à m’examiner moi-même. Elle avait peur de la souffrance. En était-il de même pour moi ? Je me suis rendu compte que c’était le cas, et qu’en fait ma peur était assez intense. Chaque matin, j’éteignais mon réveil après qu’il ait sonné pour pouvoir me rendormir. S’il faisait froid, je lisais le Fa au lit, enveloppé dans un édredon chaud. Pourtant, les pratiquants dont le troisième œil était ouvert voyaient dans d’autres dimensions des êtres s’agenouiller respectueusement pour écouter les conférences du Maître.

Après avoir cherché à l’intérieur, j’ai compris que le Maître s’était arrangé pour me montrer mes faiblesses par l’intermédiaire d’Awei.

J’avais été trompé par cette fausse illusion, qui m’avait fait croire qu’Awei avait peur d’endurer la souffrance. En fait, son être véritable est assimilé à la caractéristique Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et je dois l’aider à éliminer les interférences.

Pour citer un autre pratiquant : « Aider les compagnons de cultivation à surmonter leur karma de maladie ne consiste pas à les aider à s’améliorer, mais à ce qu’ils nous aident à nous améliorer. »

Examiner mes pensées et trouver la cause fondamentale

Après le 17 février, mon emploi du temps ne me permettait plus de rendre visite à Awei, et Ying a accepté de prendre le relais. Voyant son désir urgent d’aider Awei, je m’inquiétais et lui rappelais sans cesse : « Confie la situation d’Awei au Maître et n’oublie pas de te cultiver. » Ying s’est plainte et a dit que je la harcelais. Un autre pratiquant m’a dit : « Tu devrais examiner ton ego. »

Je sais que j’ai certainement des attachements à l’ego et que j’insiste souvent sur mon opinion. Même en aidant d’autres compagnons de cultivation, chacun continue à se cultiver. Même si ma compréhension est correcte, et que le compagnon de cultivation ne le réalise pas, il doit encore passer par le processus de l’éveil. Si les autres sont incapables de percevoir les efforts du Maître pour les éveiller, mes efforts pour les aider resteront vains.

En plus, chacun a ses propres attachements dont il doit se débarrasser. Tout le monde cultive dans l’illusion. Quel que soit le niveau d’éveil, le Maître s’en chargera. Nous devons simplement laisser les choses suivre leur cours naturel et nous débarrasser de tous nos attachements. À partir de cet incident, j’ai réalisé que la cause fondamentale était mon manque de foi dans le Maître et le Fa.

Traduit de l’anglais