(Minghui.org) Dans le cadre des activités marquant le 24e anniversaire de la résistance pacifique des pratiquants contre la persécution du Parti communiste chinois (PCC), l’Association britannique de Falun Dafa a organisé un symposium sur le thème « L’histoire du Falun Gong ‒ Y a-t-il un autre génocide en Chine ? » au Parlement à Londres le 17 juillet 2023. La salle de conférence était pleine et plusieurs grands médias avaient envoyé des journalistes pour couvrir l’événement.
Un symposium a eu lieu au Parlement et des élus ont pris la parole en faveur du Falun Gong.
Sir Iain Duncan Smith, Lord Alton de Liverpool, Lord Hunt de Kings Heath, la députée Marie Rimmer et l’avocat des droits de l’homme David Matas du Canada étaient les principaux orateurs.
Sir Iain Duncan Smith : « Ne faites pas confiance au PCC »
Sir Iain Duncan Smith
Sir Iain Duncan Smith est l’ancien chef du Parti conservateur britannique et le président de l’Alliance parlementaire internationale sur la Chine. Il a dit dans son discours que l’Alliance parlementaire internationale sur la Chine comprenait une trentaine de pays différents dans le monde, du Japon aux États-Unis. C’est David Matas, a-t-il dit, qui lui a parlé du traitement violent infligé aux pratiquants de Falun Gong par le PCC. Ils ont alors commencé à bâtir l’Alliance parlementaire internationale.
Sir Ian Ducan Smith a expliqué que lorsque les atrocités du PCC au Xinjiang ont été exposées et qualifiées de génocide, plus de gens ont alors compris la nature du PCC, en particulier la persécution du PCC contre le Falun Gong : « Les nouvelles concernant le Falun Gong ont commencé à se répandre graduellement ».
Il a déclaré que le gouvernement britannique ne devrait pas faire confiance au PCC en développant ses politiques. « Le PCC ne tient jamais parole. Il n’a aucune intention de tenir parole. »
Lord David Alton : « Le temps n’est plus au silence »
Lord David Alton de Liverpool
Lord Alton est le cofondateur et vice-président du Groupe multipartite parlementaire britannique sur la liberté de religion et de croyance. Au cours du symposium, il a mentionné à plusieurs reprises la persécution du Falun Gong et les atrocités impliquant le PCC, en particulier les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes. »
Il a déclaré : « Selon de nombreux experts juridiques et universitaires, la campagne nationale en cours en Chine pour éradiquer le Falun Gong, une discipline spirituelle adoptée par 70 à 100 millions de personnes, constitue un génocide des temps modernes. »
Il a souligné : « Le PCC est officiellement athée et réprime toutes les religions, à des degrés divers. Les chrétiens n’ont droit qu’à des versions censurées de la Bible, les chefs religieux sont souvent emprisonnés et tout groupe religieux autorisé est étroitement surveillé et contrôlé. Mais Jiang (ancien chef du PCC) a reconnu que le Falun Gong ne pouvait pas être contrôlé – même des fonctionnaires du Parti avaient commencé à pratiquer. Jiang avait peur. »
Il a affirmé en conclusion : « Si nous voulons reconnaître la menace et l’ingérence du PCC sur notre propre démocratie, il est impératif que nous reconnaissions la menace et les atrocités commises contre le Falun Gong. Nous devons le dire – haut et fort – parce que c’est le cas. Il n’est plus temps de se taire. »
Lord Philip Hunt : « Nous devons envoyer un signal international »
Lord Philip Hunt de Kings Heath
L’amendement au projet de loi britannique sur les médicaments et les dispositifs médicaux est entré en vigueur l’année dernière. Cela signifie que les organes des prisonniers d’opinion, tels que les pratiquants de Falun Gong, qui sont prélevés sur des personnes vivantes, ne peuvent pas être introduits au Royaume-Uni. Lord Philip Hunt de Kings Heath, membre de la Chambre des Lords, a parrainé l’amendement.
Lord Philip Hunt a déclaré que nous devons continuer à rechercher des occasions pour démontrer que les sociétés, les entreprises britanniques et le peuple britannique ne devraient pas être impliqués dans ces activités et, deuxièmement, nous espérons que d’autres pays emboîteront le pas et enverront un signal international.
Lord Hunt a déclaré que « l’ambiguïté » de la politique du gouvernement à l’égard de la Chine était une erreur et que la position ferme du Parlement contre les prélèvements d’organes et le traitement du Falun Gong « doit envoyer un signal au niveau international. Nous devons aux victimes de ne jamais baisser les bras ».
La députée Marie Rimmer : « Nous ne pouvons pas ignorer le problème »
La députée Marie Rimmer s’est également fortement impliquée dans l’amendement de l’année dernière visant à mettre un terme au tourisme d’organes à des fins commerciales et elle travaille également d’arrache-pied sur le projet de loi relatif à l’approvisionnement.
La députée Marie Rimmer
Elle a déclaré que nous ne pouvions pas fermer les yeux sur les agissements du PCC. « Nous avons progressé et devons aller de l’avant. Il s’agit du droit des gens à avoir la foi ou à ne pas l’avoir, de nos frères et sœurs, nous sommes tous des êtres humains », a-t-elle affirmé.
David Matas : « Le motif est la considération clé dans la détermination du génocide »
L’avocat canadien des droits de l’homme internationaux David Matas a été en nomination pour le prix Nobel de la paix en 2010 pour ses contributions exceptionnelles aux questions relatives aux droits de l’homme.
Il a prononcé un discours bien documenté et réfléchi sur les critères de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, et a déclaré que « le motif est la considération clé pour déterminer si on est en présence d’un génocide ‒ mais des motifs mixtes, tels que « l’aveuglement volontaire » et le rôle des dirigeants peuvent devenir des facteurs contributifs et ne doivent pas être négligés. Il a dit qu’il avait l’intention de publier un article explorant davantage cette question.
Deux pratiquants du Falun Dafa ont livré des témoignages personnels puissants et profondément émouvants sur l’emprisonnement, la torture ‒ y compris l’utilisation de bancs du tigre et des coups constants pendant de nombreux jours par le PCC.
Les Chinois seront bientôt libres
Pendant le symposium, des pratiquants ont tenu des activités devant le Parlement.
Pendant que le symposium se tenait dans le bâtiment du Parlement, les pratiquants de Falun Dafa ont déployé de longues banderoles devant le bâtiment et ont reconstitué des scènes de torture de pratiquants du Falun Dafa par le PCC dans les prisons pour informer les gens des activités qui se déroulaient à l’intérieur du bâtiment.
Emily a dit que la persécution devait cesser.
Emily travaille dans une université. Lorsqu’elle a visité Londres avec son cousin, ils ont vu la bannière « Stop à la persécution du Falun Gong qui dure depuis 24 ans ». Elle a déclaré : « Tout le monde devrait être traité sur un pied d’égalité. Pourquoi la persécution se poursuit-elle ? Je n’arrive pas à y croire. Ce genre de choses doit cesser. »
Elle a dit que la Chine est un grand pays. « Certaines personnes privilégiées profitent du trafic d’organes et utilisent leur pouvoir pour tenter de dissimuler la vérité. Ils oppriment les gens ordinaires et font que certaines personnes ont peur de s’exprimer, permettant ainsi à la persécution de continuer. Mais ils (les pratiquants) se lèvent pour sensibiliser et faire prendre conscience de la gravité du problème. J’espère que le gouvernement britannique et le gouvernement américain pourront faire pression pour aider à mettre fin à la persécution. »
Elle envisage d’écrire une lettre au député de sa ville et d’en parler à d’autres, car cela implique des centaines de familles de victimes et la persécution doit cesser dès que possible.
Sandra a dit qu’il y aura des changements.
Sandra, qui est enseignante, a déclaré après avoir signé la pétition contre les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes : « Ne perdez pas espoir, il y aura des changements. »
Aaron Lubeck et son fils
Aaron Lubeck, ouvrier du bâtiment, et son fils sont originaires des États-Unis. Ils ont vu le stand du Falun Gong au loin. Aaron Lubeck a déclaré : « Je soutiens pleinement les pratiquants de Falun Gong dans leurs efforts de sensibilisation. » Son fils a déclaré : « J’ai signé la pétition pour soutenir leurs actions vertueuses, afin que de plus en plus de gens connaissent la nature du PCC. Tous les pays du monde s’uniront alors contre les persécutions du PCC, et les Chinois gagneront bientôt leur liberté. » Il a déclaré qu’il aiderait à faire passer le message.
Qu’est-ce que le Falun Dafa et pourquoi le PCC le persécute-t-il ?
Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.
Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.
Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.
Au cours des vingt-trois dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.
Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement des organes de pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.
Traduit de l’anglais