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Une ancienne secrétaire d'État exprime son soutien au Falun Gong lors d'un rassemblement des pratiquants européens à Paris

29 août 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Paris

(Minghui.org) Le 26 août 2023, les pratiquants de Falun Dafa de plus de 30 pays d’Europe se sont rassemblés sur la place de la République à Paris et ont défilé afin d’appeler à la fin de la persécution. Des représentants du gouvernement étaient présents pour témoigner de leur soutien.

Le 26 août, un rassemblement s’est tenu sur la place de la République à Paris pour appeler à la fin de la persécution en Chine.

Une ancienne secrétaire d’État au ministère de l’Éducation nationale : La persécution du Falun Dafa ne peut être acceptée et doit être dénoncée

Mme Françoise Hostalier est l’ancienne secrétaire d’État au ministère de l’Éducation française et ancienne députée à l’Assemblée nationale. Dans le discours qu’elle a prononcé lors du rassemblement, elle a dit : « Cette persécution ne peut être acceptée. Nous devons la dénoncer ! »

Mme Françoise Hostalier, ancienne secrétaire d’État au ministère de l’Éducation française et ancienne députée à l’Assemblée nationale, a pris la parole lors du rassemblement.

Mme Hostalier a montré les trois statues situées derrière elle, représentant la liberté, l’égalité et la fraternité, et a déclaré aux participants du rassemblement : « Ici, c’est la place de la Liberté, et c’est pour cela que nous sommes ici, pour défendre aussi la liberté en Chine. La liberté de penser, la liberté de vivre, la liberté de pratiquer toute obédience spirituelle, religieuse. Et cela est interdit en Chine et nous devons le dénoncer. »

Elle a dénoncé le Parti communiste chinois (PCC) car il détruit la liberté de croyance, emprisonne l’esprit des gens et interdit aux gens de croire en quoi que ce soit d’autre que l’idéologie communiste. De plus, depuis de nombreuses années, sous le contrôle du PCC, des désastres en matière de droits de l’homme se produisent, « dans des conditions tout à fait ignobles », tels que la torture et les prélèvements d’organes. « Nous devons le dénoncer », a-t-elle dit.

Elle a également déclaré dans son discours qu’il existe suffisamment de preuves pour démontrer clairement que le PCC est coupable de ces crimes. « Vous avez maintenant beaucoup de témoignages (…) de personnes, de médecins surtout, qui ont été obligés de pratiquer ce genre de prélèvements, et qui maintenant se repentent de cela, et qui témoignent, et qui disent la vérité. »

Elle a déclaré : « Dans les camps de concentration, les nazis ne se gênaient pas pour faire des expériences sur des êtres vivants. (…) Aujourd’hui, en Chine, on est revenu à ces horreurs. Alors, comment se fait-il que l’on ne dise rien ? Comment se fait-il que la communauté internationale ne réagisse pas ? Par rapport à ces crimes contre l’humanité, parce que ce sont bien de crimes contre l’humanité qu’il s’agit. »

Elle a déclaré qu’il était incroyable que les médecins et l’ensemble du système national participent aux prélèvements d’organes. Sans la connaissance et le consentement du PCC, tout cela n’aurait pas eu lieu. Elle a ajouté : « En conclusion, tous ces crimes, toutes ces horreurs, ces prélèvements d’organes sur des êtres vivants, ces emprisonnements arbitraires... tout ça, c’est commandité, c’est organisé (…) pour le confort financier du Parti communiste chinois. Donc, nous devons le dénoncer. »

Elle a remercié les pratiquants présents : « Grâce à des manifestations comme celle-ci (…) et grâce à la présence de nombreux amis venus de toute l’Europe, voire même pour certains, du monde entier, et bien, il y aura une résonnance par rapport à cette confiscation des droits de l’homme en Chine, des droits de vivre, tout simplement. »

Elle a dit que le fait qu’un si grand nombre de personnes se réunissent pour dénoncer cette catastrophe en matière de droits de l’homme sous le régime du PCC trouvera un écho auprès des gens. Elle a dit espérer également que les gens pourront, tous ensemble, faire « essaimer toutes ces connaissances, toute cette volonté de défendre les droits humains partout et surtout maintenant en Chine ».

Une membre de l’ETAC : Agir contre les crimes contre l’humanité de l’État chinois est une urgence

Christina, membre française de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC), a pris la parole lors du rassemblement.

Christina, membre de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC), a dit : « Aujourd’hui en Chine, et ce depuis plus de dix-sept ans, l’État chinois tue des êtres humains innocents et pacifiques, les pratiquants de Falun Gong, pour vendre leurs organes. »

« L’État chinois a construit ce qu’on pourrait appeler, des “camps de la mort”, des centres de détention où chaque année des milliers des prisonniers disparaissent, et ce, en même temps que le nombre de transplantations et de greffes d’organes en Chine augmente considérablement, en particulier depuis l’année 2000, de même que le tourisme de transplantation en Chine. »

Elle a appelé la France à cesser tout partenariat avec les universités et les hôpitaux chinois dans le domaine de la chirurgie et de la transplantation afin que les médecins français ne se rendent pas indirectement complices de crimes contre l’humanité. Elle a ajouté que les établissements qui collaborent déjà avec la Chine doivent s’en dissocier immédiatement. Elle a également appelé l’Union européenne à mener une enquête complète et transparente sur les pratiques de transplantation d’organes en Chine.

Elle a poursuivi : « Dans un monde où le commerce est devenu l’objectif et non pas le moyen pour que l’homme ait une vie digne, les nouvelles générations ont le pouvoir et le devoir de défendre les valeurs (...), car nous ne voulons pas d’un monde où l’être humain n’a aucune liberté et est considéré comme étant une chose. »

Elle a lancé un appel à la population : « Agir contre les crimes contre l’humanité de l’État chinois est une urgence. »

Le représentant de DAFOH en France : Agissons pour mettre fin à cette persécution

M. Harold King, représentant de DAFOH en France, a pris la parole lors du rassemblement.

M. Harold King, représentant de Médecins contre les prélèvements forcés d’organes (DAFOH, Doctors Against Forced Organ Harvesting) en France, a déclaré dans son discours lors du rassemblement que la mission de DAFOH est de donner une voix à tous les pratiquants qui ont été tués par le PCC et de dénoncer ce génocide le plus important du XXIe siècle. « Je fais référence à la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC, en particulier aux prélèvements d’organes. »

« Mentionner les prélèvements d’organes c’est mentionner le PCC et les pratiquants de Falun Gong. Le PCC a mis en place un système de prélèvements d’organes avec la complicité de la justice, la police et les hôpitaux à travers toute la Chine. »

Il a ajouté qu’après avoir analysé toutes les formes de preuves, « les experts ont qualifié les prélèvements forcés d’organes comme une forme de génocide froid, lent, silencieux et caché aux yeux du public ».

« Face aux preuves concrètes de prélèvements forcés d’organes, les parlements de l’Europe, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Espagne, d’Israël, de Taïwan, de la Corée du Sud, du Canada et des États-Unis ont modifié leur loi. »

M. King a appelé la population à s’unir pour empêcher le PCC de continuer à faire le mal. Il a demandé aux gens d’agir pour mettre fin aux prélèvements d’organes et à la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Le président de l’Association de Falun Dafa en France demande au gouvernement français de mettre fin aux crimes du PCC

M. Tang Hanlong, président de l’Association du Falun Dafa en France, a pris la parole lors du rassemblement.

M. Tang Hanlong, président de l’Association du Falun Dafa en France, a parlé de la situation des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Dafa persécutés par le PCC en Chine.

Il a expliqué qu’en vingt-quatre ans, des millions de personnes ont été persécutées. En outre, d’innombrables pratiquants de Falun Gong sont victimes de prélèvements d’organes par le PCC, ce qui s’apparente à un « cauchemar en enfer », mais c’est la réalité en Chine communiste.

« Nous demandons au gouvernement français de mettre fin à l’impunité du régime chinois pour ses crimes commis contre les pratiquants du Falun Gong, et nous lui demandons de condamner officiellement ces crimes génocidaires contre l’humanité ! »

Qu’est-ce que le Falun Dafa et pourquoi le PCC le persécute-t-il ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du PCC, a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.

Au cours des vingt-quatre dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC organise les prélèvements des organes de pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.

Traduit de l’anglais