(Minghui.org) Depuis décembre 2002, les autorités de la prison pour femmes de la province du Shaanxi participent à la persécution des pratiquantes de Falun Dafa qui refusent de renoncer à leur croyance.
L’établissement pénitentiaire est situé sur la route de Chengnan à Xi’an, la capitale du Shaanxi. Les gardiennes de prison torturent les pratiquantes afin d’anéantir leur volonté et les forcer à renoncer à leur discipline. Les tactiques de torture utilisées sur les pratiquantes comprennent l’injection de substances toxiques ou nocives pour les nerfs, l’isolement, l’exposition sous le soleil brûlant, les coups, le port d’une camisole de force, rester debout ou assise immobile, recevoir des décharges à coups de matraques électriques, le gavage, le lavage de cerveau 24 heures sur 24, la privation de sommeil et l’interdiction d’utiliser les toilettes.
Le Falun Dafa est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Les gardiennes de prison tourmentent les pratiquantes et les traitent moins bien que les autres détenues. Il est interdit aux pratiquantes de parler à qui que ce soit ou de lever les yeux lorsqu’elles empruntent les couloirs. Ce sont les collaboratrices, celles qui ont renoncé à leur croyance dans Dafa et qui collaborent avec la perversité, qui déterminent le moment où les pratiquantes de Falun Dafa pourront se laver ou utiliser les toilettes. Elles ne peuvent y aller qu’une seule à la fois accompagnée d’une collaboratrice et après l’appel de leur nom. Si une pratiquante voit une autre pratiquante dans le couloir, une collaboratrice leur hurlera de ne pas lever les yeux. Craignant des représailles de la part des collaboratrices, aucune détenue n’ose saluer ou parler aux pratiquantes.
Ce qui suit est un bref résumé de la torture subie par sept pratiquantes dans la prison depuis 2019. Cinq des pratiquantes avaient plus de 60 ans, la plus âgée avait 84 ans. La durée de leur peine variait de trois à neuf ans.
1. Mme Li Minfang de la ville de Baoji
Mme Li Minfang est née en septembre 1939 et a pris sa retraite d’un service d’incendie dans la ville de Baoji, dans la même province. Le 29 novembre 2018, la police l’a arrêtée et l’a placée dans un centre de lavage de cerveau. Le 2 février 2019, elle a été libérée sous caution et le 10 août 2019, le parquet du district du Jintai l’a assignée à résidence.
Le 9 novembre 2020, un juge du tribunal du district de Jintai l’a condamnée à cinq ans de prison. Dans un premier temps, elle a purgé sa peine à l’extérieur de la prison, et a été fréquemment harcelée et terrorisée. Après avoir refusé de payer une amende de 5000 yuans, la police l’a incarcérée le 11 juin 2021 dans le 2e centre de détention de Baoji et l’a transférée à la prison en 2022. Elle avait alors 83 ans.
Lors de l’arrivée de Mme Li en prison, les gardiennes lui ont fait lire chaque jour des livres contenant des propos diffamatoires sur le Falun Dafa et l’ont forcée à écrire des rapports de réflexion et à mémoriser les soi-disant bonnes réponses. Une collaboratrice d’une trentaine d’années l’obligeait souvent à rester debout pendant de longues périodes, la giflait et l’insultait. La collaboratrice lui reprochait d’aller trop lentement et la poussait. Quelques mois après son incarcération, on lui a diagnostiqué une tuberculose et on l’a isolée des autres personnes. Son état de santé a inquiété sa famille.
2. Mme Jin Rong de la ville de Xi’an
Mme Jin Rong, 62 ans, a pris sa retraite d’une société d’électronique dans le district de Lintong, ville de Xi’an. N’ayant aucune famille, elle vit seule. Comme elle a refusé de renoncer à sa croyance, elle a été condamnée à deux reprises pour un total de dix ans, dont une peine de quatre ans prononcée en septembre 2014 et une autre de six ans qu’elle purge actuellement.
La dernière arrestation de Mme Jin a eu lieu le 21 avril 2020 alors qu’elle parlait de la persécution du Falun Dafa à des gens. Le 2 décembre 2021, le tribunal du district de Baqiao, dans la ville de Xi’an, l’a condamnée à six ans de prison.
Le 22 février 2022, après son transfert en prison, elle a souvent été torturée par deux collaboratrices. Les gardiennes ont fermé les yeux sur ce qui se passait. Les collaboratrices ont découvert qu’elle avait écrit une lettre d’appel et l’avait remise à une gardienne. Pendant un certain temps, la gardienne l’a obligée à rester debout pendant des heures sans faire de pauses pour aller aux toilettes et elle a souvent mouillé son pantalon. Quand elle n’a plus pu se tenir debout, les collaboratrices l’ont obligée à rester assise sur un petit tabouret jusqu’à ce que ses fesses se fendent et saignent. Son sang a taché son pantalon et les collaboratrices lui ont asséné des coups de pied sur sa blessure.
Avant qu’elle ne mange, ne boive de l’eau et n’aille aux toilettes, une collaboratrice lui faisait signer son nom et le faisait précéder du mot « criminelle ». Si elle refusait de le faire, elle n’avait droit à aucune de ces choses.
Une fois où elle devait aller aux toilettes au milieu de la nuit, une collaboratrice l’a obligée à uriner dans le bol dans lequel elle mangeait. Le lendemain matin, la collaboratrice l’a empêchée de laver le bol avant d’y mettre son petit-déjeuner et l’a forcée à manger son petit-déjeuner.
Une autre fois, une collaboratrice a mis une poignée de sel dans sa nourriture et l’a battue lorsqu’elle n’a pas pu finir de manger. La collaboratrice a également mis des serpillières sales dans son bol avant qu’elle ne l’utilise. Elle s’est émaciée rapidement.
Les collaboratrices l’ont souvent terrorisée et lui ont crié : « Tu ne sortiras jamais d’ici. Tu resteras dans cette prison jusqu’à la fin de tes jours. »
3. Mme Wang Yanzhi de la ville de Baoji
En mai 2019, les policiers du poste de police de Weibin ont arrêté Mme Wang Yanzhi. En juillet 2020, à l’issue d’une audience, le tribunal du district de Jintai l’a condamnée à sept ans de prison.
Au cours des dix-huit premiers mois passés à la prison pour femmes de la province du Shaanxi, elle a été placée dans le « quartier des nouvelles prisonnières » et torturée par les collaboratrices. Pendant un mois, on l’a contrainte à s’agenouiller et à rester immobile de 4 heures à 2 heures du matin le lendemain matin, et ce, tous les jours. Sa ration quotidienne consistait en un petit pain et une tasse d’eau et elle ne pouvait aller aux toilettes que trois fois. Une fois, une collaboratrice l’a giflée sans arrêt pendant une demi-heure. Devant son refus de suivre les instructions, une collaboratrice la pinçait souvent, jusqu’à ce qu’elle soit couverte d’ecchymoses.
Désormais, depuis son transfert à l’extérieur du quartier des nouvelles prisonnières, elle travaille tous les jours dans un atelier clandestin pour fabriquer des vêtements.
4. Mme Ma Yunhua de la ville de Xi’an
Mme Ma Yunhua, aujourd’hui âgé de 74 ans, a été arrêtée à deux reprises et condamnée à seize ans de prison en tout. Elle a été arrêtée en février 2018 quand un policier du poste de police de Daminggong l’a trouvée en train de parler de la persécution aux gens. En août 2019, un juge du tribunal du district de Lianhu l’a condamnée à neuf ans de prison.
Comme elle a refusé de renoncer à sa croyance, les gardiennes de la prison pour femmes de la province du Shaanxi l’ont gardée dans le quartier des nouvelles prisonnières pour la torturer.
5. Mme Chen Defang de la ville de Baoji
Mme Chen Defang a été arrêtée le 29 novembre 2018 et détenue au deuxième centre de détention de la ville de Baoji. Le 9 novembre 2020, à l’issue d’une audience au tribunal du district de Jintai, cette femme, alors âgé de 65 ans, a été condamnée à trois ans de prison.
En prison, une collaboratrice l’a souvent battue et insultée. De plus, elle a été contrainte de se tenir debout ou de s’accroupir pendant de longues heures, voire des jours, et elle a souvent été privée de repas. Au moment où nous rédigeons ce présent rapport, elle a été remise en liberté.
6. Mme Liu Qiaomei de la ville de Xianyang
Mme Liu Qiaomei est une quadragénaire et travaillait dans une entreprise d’équipement textile dans la province du Shaanxi. Le 8 septembre 2019, des policiers du Département de police de Weicheng l’ont arrêtée et l’ont maintenue dans le centre de détention de Taerpo. En novembre 2020, à l’issue d’une audience au tribunal du district de Weicheng, elle a été condamnée à six ans de prison.
Elle a été détenue dans le quartier des nouvelles prisonnières pendant une longue période parce qu’elle avait transmis une note à une autre détenue de la prison.
7. Mme Xu Mingxia du faubourg de Fengming, district de Qishan
Comme Mme Xu Mingxia, environ 66 ans, a refusé de renoncer à sa croyance, elle a été condamnée à deux reprises, pour un total de sept ans et demi de prison. Sa première peine de trois ans et demi a été prononcée à la suite d’une arrestation en 2005. Elle a été de nouveau arrêtée le 10 juillet 2019 quand elle étudiait les enseignements du Falun Dafa avec d’autres pratiquants. Le tribunal du district de Qishan l’a condamnée à quatre ans de prison.
Dans la prison, une collaboratrice l’a souvent battue, jusqu’à ce que son visage soit enflé et couvert de sang. Une détenue a décrit les passages à tabac comme étant les plus violents qu’elle ait vus et qu’après les coups, le visage de Mme Xu était recouvert de sang et il y en avait partout par terre.
Une fois, Mme Xu a dit « Falun Dafa est bon » et une collaboratrice l’a forcée à s’accroupir de 4 h du matin jusqu’à 2 h le lendemain matin, tous les jours pendant deux mois.
Au moment de la rédaction du présent rapport, Mme Xu a été remise en liberté.
Traduit de l’anglais