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Éliminer mon ressentiment à l’égard des membres de ma famille

1 octobre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) J’ai eu la chance d’entendre parler du Falun Dafa en 1996. Avant de commencer à pratiquer, j’étais constamment malade et dépendais des médicaments ; mes journées étaient remplies de souffrance et de douleur. Mais Maître Li Hongzhi a pris en charge mon immense karma, et toutes mes maladies ont disparu peu après que j’ai commencé à pratiquer. Je n’ai pas pris une seule pilule depuis 28 ans. J’ai maintenant 70 ans et je suis pleine d’énergie et de vitalité.

Le Maître a dit :

« Entre les pratiquants et les gens ordinaires, en apparence il n’y a aucune différence. Ce n’est pas parce que tu cultives Dafa, qu’aujourd’hui tu es comme une divinité. Il n’y a aucun changement dans l’apparence. Tu marches sur ce chemin divin, le seul changement, c’est que tu es différent d’une personne ordinaire dans ta façon de penser. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 »)

J’aimerais vous partager deux expériences qui m’ont permis de surmonter mon ressentiment à l’égard de ma famille.

Ma belle-sœur

Mon mari est le plus jeune de sa famille et a deux sœurs et un frère plus âgés. Les trois enfants de mon beau-frère ont été élevés par ma belle-mère. Après notre mariage, mes beaux-parents ont vécu avec nous. Ma belle-sœur travaillait dans une usine et ses trois enfants déjeunaient souvent chez nous. Lorsqu’elle faisait des heures supplémentaires, ils dînaient avec nous.

Ma belle-mère n’avait aucun revenu et après la retraite de mon beau-père, comme elle était malade, sa pension mensuelle était inférieure à 20 yuans, dont la majeure partie servait à payer ses médicaments. Notre famille a survécu avec le maigre revenu mensuel de 80 yuans que mon mari et moi gagnions.

Après la naissance de mes deux filles, nous sommes devenus une famille de six personnes. Dans les années 1980, nous avions du mal à joindre les deux bouts, mais nous devions aussi subvenir aux besoins des trois enfants de mon beau-frère. Bien que je n’aie jamais rien dit, j’ai senti que c’était injuste et j’ai développé du ressentiment.

Alors que ma fille aînée entrait à l’école primaire, ma belle-mère est tombée malade et s’est retrouvée alitée. Elle avait un cœur d’or, elle était très gentille et, même si elle n’avait pas reçu d’éducation, elle avait le comportement d’une femme traditionnelle. Elle ne parlait jamais durement à qui que ce soit, à propos de quoi que ce soit. Je l’admirais beaucoup.

Après être tombée malade, sa personnalité a changé. Elle a commencé à utiliser un langage grossier et à agresser verbalement les gens. La plupart des aides-soignantes que nous avons engagées ont démissionné au bout d’un jour. Il était difficile de trouver quelqu’un et la personne démissionnait généralement au bout de quelques jours en raison de son comportement. Lorsque nous n’avions pas d’aide-soignante, je devais m’occuper d’elle, notamment la nettoyer après qu’elle avait utilisé la salle de bains et laver ses vêtements souillés. Elle répandait parfois des excréments partout. Je faisais toutes les tâches ménagères.

Mon beau-père avait un mauvais caractère. Mon mari était très occupé par son travail et je travaillais également tout en étant atteinte d’une maladie chronique ‒ je me sentais épuisée et dépassée tous les jours.

Même si sa fille vivait à côté, elle ignorait sa mère. Une année, en janvier, un incendie s’est déclaré dans la chambre de ma belle-mère, détruisant le toit. L’aide-soignante, ma belle-mère et mes deux filles ont dû partager notre lit kang (lit traditionnel de campagne chauffé par le dessous). Comme notre lit ne pouvait accueillir que quatre personnes, mon mari et moi avons dû dormir à même le sol pour que ma belle-mère et les autres puissent dormir confortablement. La mi-janvier est la période la plus froide de l’année dans la province du Heilongjiang.

La fille aînée de ma belle-sœur, voyant mon mari et moi dormir sur le sol froid, a demandé à sa mère si elle pouvait céder temporairement son lit kang, qui pouvait accueillir six personnes. Leurs enfants étant adultes et ne vivant plus là, seuls elle et son mari utilisaient le grand lit. Mais ma belle-sœur a refusé, craignant que nous ne la laissions définitivement là.

Dormir sur le sol froid était vraiment pénible. À partir de ce moment, la « guerre froide » entre ma belle-sœur et moi a commencé. Nous avons développé un ressentiment irréconciliable l’une envers l’autre, ce qui a également affecté les enfants.

Résoudre le ressentiment

J’ai entendu parler du Falun Dafa en 1996 et j’ai été touchée par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je me suis dit : « Que nos relations familiales soient bonnes ou mauvaises, elles sont dues à des raisons karmiques issues de nos vies antérieures. Elles sont prédestinées. Mon ressentiment non résolu à l’égard de ma belle-sœur est contraire au principe le plus élevé de l’univers : Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

Si le Maître compatissant ne m’avait pas transmis le Fa, je me serais perdue parmi les gens ordinaires et n’aurais pas compris ce principe. Lorsqu’ils sont confrontés à des tribulations, les gens se disputent pour savoir qui a raison et qui a tort et ne réalisent pas qu’il y a des causes sous-jacentes. Perdus dans ce monde d’illusion, les gens ne savent pas qui ils sont, d’où ils viennent et où ils vont. Ils ne comprennent pas qu’être humain, c’est revenir à son esprit originel. Vivre dans l’ignorance est si pitoyable, et les humains créent sans le savoir davantage de karma.

J’ai réalisé que même avant d’obtenir le Fa, le Maître s’occupait déjà de moi au cours de mes nombreuses vies. Les épreuves, le remboursement des dettes et l’élimination du karma ont été arrangés par le Maître, y compris mon environnement de cultivation et les occasions de cultiver. Je devrais considérer les tribulations que ma belle-sœur m’a infligées comme des choses merveilleuses. Je devrais lui être reconnaissante !

J’ai regardé à l’intérieur. En tant que pratiquante, je dois adhérer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance en toute chose et toujours considérer les autres en premier. Je ne peux pas considérer les conflits avec des conceptions humaines. J’ai pris l’initiative de me réconcilier avec ma belle-sœur. Pendant les fêtes et les festivals, je lui donnais de l’argent et lui achetais des friandises. Tous les événements désagréables du passé ont disparu comme des nuages qui passent.

Les enfants savent tous que le Falun Dafa m’a transformée. Mes deux filles ont lu Zhuan Falun et Hong Yin, et elles ont soutenu ma cultivation, aidé à distribuer du matériel de clarification de la vérité et protégé mes livres de Dafa. Elles ont reçu des bénédictions de Dafa. Mes filles et mes gendres ont des emplois bien rémunérés et chaque famille a un enfant intelligent et charmant. Mes deux filles ont la vertu traditionnelle chinoise de la piété filiale ; elles respectent leurs beaux-parents, soutiennent leur mari et enseignent ces valeurs à leurs enfants. Elles sont guidées par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, tout en cultivant leur xinxing vers la bonté.

Je suis profondément reconnaissante envers le Maître pour son salut compatissant !

Éliminer le ressentiment à l’égard de mon frère

Je suis l’aînée de ma famille, avec deux jeunes frères et une jeune sœur. Mon père a été persécuté pendant la Révolution culturelle et il est mort. Notre mère et nous, les enfants, avons été envoyés dans un village de montagne isolé et pauvre. Nous avons vécu dans un endroit délabré et plein de courants d’air, endurant des épreuves et des discriminations extrêmes.

Lorsque mon père est décédé, mon plus jeune frère n’avait que neuf ans. J’étais une enfant obéissante et sensible et après la mort de mon père, je suis devenue le pilier de la famille et j’ai soutenu ma mère. J’ai honoré ma mère et pris soin de mes frères et sœurs. Je les ai aidés à faire leurs études, à se trouver un emploi, à se marier et à acheter une maison, tout cela grâce à mes efforts et à mes sacrifices. Lorsque mes deux filles se sont mariées, j’ai rendu l’argent que mon frère leur avait donné en cadeau de mariage.

Mon frère a déclaré : « Bien que j’aie perdu mon père à un jeune âge, les soins prodigués par ma sœur ont largement compensé cette perte. »

Ma fille aînée tenait un magasin de riz. Une année, elle a eu besoin de 70 000 yuans pour acheter le stock d’automne. Mes économies étaient basses, elles n’allaient pas durer plus de quelques jours. J’ai donc voulu emprunter l’argent à mon frère, qui venait de vendre son appartement, pour aider ma fille à tenir le coup. J’étais confiante, sachant qu’après toutes ces années passées à l’aider, c’était la première fois que je lui demandais quelque chose. J’étais sûre qu’il accepterait sans hésiter.

J’ai appelé mon frère et lui ai expliqué la situation. À ma grande surprise, dès qu’il a compris ma demande, il m’a dit : « Je n’ai pas d’argent de côté. J’en ai besoin pour rénover mon nouvel appartement. » Son ton était très dur. Ma confiance était ébranlée et j’ai eu du mal à accepter ce qu’il m’a dit. Bien que je n’aie rien dit sur le moment, mon cœur battait la chamade.

Je me suis calmée après quelques jours. J’ai pratiqué le Falun Dafa pendant plus de vingt ans. Je me suis demandé : « Pourquoi ai-je été ébranlée ? Une divinité serait-elle émue par les émotions humaines ? Ne sommes-nous pas censés nous cultiver nous-mêmes ? Si les émotions humaines ne sont pas éliminées, pouvons-nous atteindre un état divin ? Cette situation n’a-t-elle pas été arrangée par le Maître pour que j’améliore mon xinxing ? »

Le Maître a dit :

« Ne te plains pas

Garde ta bienveillance »

(« Dénouer l’entrave qui t’illusionne », Hong Yin IV)

Je me suis sentie soulagée. J’ai failli manquer une autre occasion de m’améliorer. Je devrais remercier mon frère.

Je baigne dans la grâce de Dafa. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître ! Aujourd’hui, je suis optimiste, joyeuse, en bonne santé et rayonnante de vitalité. Je mène une vie brillante et joyeuse, et mon comportement témoigne du Fa. Ma famille, mes proches, mes collègues, mes camarades de classe et mes amis louent tous l’extraordinaire Falun Dafa et le grand Maître !

Par mes paroles et mes actions, mes frères et sœurs savent que Falun Dafa est bon. Eux et leurs familles ont démissionné du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées.

Mon neveu de 30 ans dit souvent : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », et il a lu le Zhuan Falun.

Un jour, ma sœur m’a raconté au téléphone que mon neveu s’était fait taillader la main droite par une personne mal intentionnée, ce qui lui avait sectionné les vaisseaux sanguins et les tendons. Il a dû être hospitalisé. Le médecin était sur le point d’effectuer une opération pour les réparer lorsque mon neveu s’est mis à réciter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » dans son esprit, demandant continuellement au Maître de le sauver. Lorsque le médecin a retiré les bandages, ils ont été stupéfaits de constater que les vaisseaux sanguins et les tendons étaient guéris. Le médecin a dit que c’était vraiment un miracle !

Le Falun Dafa a sauvé toute ma famille ! Le Maître m’a sortie de l’enfer, il a purifié mon corps et mon esprit, m’a donné la santé et l’optimisme, et m’a appris à être une bonne personne. Le principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance est profondément enraciné dans mon cœur.

Merci, grand Maître compatissant !

Traduit de l’anglais