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Québec, Canada : Les gens s’informent sur le prélèvement forcé d’organes par le PCC

15 octobre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa au Québec, Canada

(Minghui.org) Le 5 octobre 2024, les pratiquants de Falun Dafa de la ville de Québec ont organisé une journée d’information à la Place D’Youville, une destination touristique populaire pour les résidents et les touristes qui comprend des salles de concert, des restaurants et des hôtels.

Des pratiquants de Montréal, de Sherbrooke et de la rive sud de la ville de Québec ont également participé à l’événement afin de sensibiliser le public à la loi canadienne sur le tourisme de transplantation et à ses effets sur la Chine en particulier. Depuis 1999, le Parti communiste chinois (PCC) prélève de force des organes sur des prisonniers de conscience, pour la plupart des pratiquants de Falun Dafa, et les vend à des fins lucratives.

Les pratiquants ont recueilli des signatures pour une pétition adressée au gouvernement du Québec, lui demandant d’appliquer la loi fédérale concernant le prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants vivants de Falun Dafa. Ils ont également présenté le Falun Dafa aux passants et fait des démonstrations d’exercices. Le Tian Guo Marching Band s’est produit pour sensibiliser le public.

Des pratiquants font des activités sur la place D’Youville, Québec.

Des personnes se sont arrêtés et ont échangé avec les pratiquants.

Une femme prend une photo de la démonstration d’exercices.

Des personnes signent la pétition appelant à mettre fin à la persécution.

Une femme signe la pétition sous la pluie.

La pétition des pratiquants

Frédérique Binette, organisatrice de l’événement qui a participé à la rédaction de la pétition adressée au gouvernement du Québec, a dit à propos de la loi fédérale : « En 2022, c’est la première fois au monde que nous aurons une portée extraterritoriale. Si c’est criminel au Canada, c’est criminel à l’étranger. Cette loi criminalise également tout le système des trafiquants d’organes et des équipes médicales à l’étranger. C’est un moyen de lutter contre le prélèvement forcé d’organes. C’est la première législation au monde à le faire, nous en sommes donc très fiers. »

Cette pétition demande que les dispositions du Code criminel soient appliquées au contexte québécois, notamment pour mieux informer les patients en attente d’une greffe, afin qu’ils ne participent pas à leur insu à un prélèvement forcé d’organes à l’étranger. Elle demande également que les médecins disposent des outils nécessaires pour informer les citoyens québécois de cette violation des droits de la personne.

La pétition se lit comme suit :

CONSIDÉRANT QUE le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) est une discipline méditative spirituelle basée sur le principe d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance, qui comptait de 70 à 100 millions de pratiquants en Chine avant d’être persécutée par le Partie communiste chinois en 1999 ;

CONSIDÉRANT QUE de nombreuses ONG et spécialistes des droits humains ont documenté que des crimes contre l’humanité et un génocide ont cours, et qu’un tribunal indépendant basé à Londres, le China Tribunal, a conclu que « le prélèvement forcé d’organes est pratiqué depuis des années dans toute la Chine sur une grande échelle et que les pratiquants de Falun Gong ont été l’une — et probablement la principale — source d’approvisionnement en organes » ;

CONSIDÉRANT QUE la Loi canadienne modifiant le Code criminel et la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (trafic d’organes humains), adoptée en 2022, rend criminel le fait pour un citoyen canadien ou un résident de se rendre à l’étranger pour recevoir un organe prélevé sur une personne n’ayant pas donné son consentement éclairé ;

CONSIDÉRANT QUE 10 % des transplantations dans le monde relèvent du trafic d’organes, de personnes ou du tourisme de transplantation, que la Chine est la destination la plus fréquente et la plus controversée, et que des Canadiens participent à ce phénomène ;

Nous, signataires, demandons au gouvernement du Québec,

De déployer les moyens nécessaires pour appliquer les nouvelles dispositions du Code criminel ;

D’informer la population québécoise des enjeux éthiques et questions légales entourant le tourisme de transplantation, en particulier en Chine.

Le prélèvement forcé d’organes est « contraire aux principes humains »

Jérémie et Camille, originaires de France, ont déménagé au Québec il y a dix-huit mois. En passant devant le stand du Falun Dafa, ils ont été attirés par la prestation du Tian Guo Marching Band et se sont arrêtés pour discuter avec les pratiquants. Les affiches sur le prélèvement d’organes ont attiré leur attention et ils ont pris une dépliant d’information sur le Falun Dafa. Ils ont dit que c’était la première fois qu’ils entendaient parler de cette discipline.

Jérémie a dit : « Le prélèvement forcé d’organes va à l’encontre de nos principes humains et est totalement négatif. Cela me rappelle l’esclavage. C’est totalement impensable. C’est triste. »

Le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une belle valeur

Trois amis locaux, Kira, Meariem et Alexis, sont passés par hasard pendant que le Tian Guo Marching Band jouait. Ils se sont arrêtés pour écouter, et les pratiquants leur ont parlé du Falun Dafa et du prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants.

« Le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une belle valeur », a dit Kira. « Le prélèvement forcé d’organes est épouvantable. »

Traduit de l’anglais