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Il n’est pas difficile de se défaire de ses attachements

15 octobre 2024 |   Écrit par Qing Lian, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Vers la fin de l’automne dernier, j’ai subi un sévère karma de maladie : j’avais beaucoup de fièvre, je toussais, je me sentais faible, la tête me tournait et j’avais la bouche sèche. Je n’arrivais pas à cuisiner et je n’ai rien pu manger pendant trois jours. J’avais envie de pleurer dès que je pensais à quoi que ce soit. J’étais incapable de lire le Fa, j’ai donc écouté les enregistrements des conférences du Maître.

Deux pratiquantes sont venues me voir après avoir réalisé que j’avais été absente plusieurs jours au groupe d’étude du Fa. Dès que l’une d’elles a commencé à parler, je me suis mise à pleurer de façon incontrôlable. J’ai dit : « Je n’ai envie que d’une chose : trouver un endroit où il n’y a personne, et pleurer toutes les larmes de mon corps. » L’une des pratiquantes a dit : « Ce n’est pas toi qui a envie de pleurer ! Arrête de penser à tout et à rien, lisons plutôt le Fa. »

Nous avons lu deux conférences du Zhuan Falun le matin et deux autres l’après-midi. Elles sont revenues ce soir-là et nous avons étudié une autre conférence ensemble. Nous avons continué ainsi pendant cinq jours et nous avons également émis la pensée droite. Chaque jour qui passait, je me sentais mieux.

Me débarrasser de mon ressentiment envers ma belle-fille et sa mère

Même si je me sentais mieux, je n’avais pas encore complètement récupéré. Tous les jours je regardais à l’intérieur pour trouver les attachements à l’origine de ce karma de maladie. J’avais l’impression de les avoir trouvés, mais il me semblait qu’il devait y en avoir d’autres. J’ai réalisé que je n’avais pas complètement enlevé le ressentiment envers ma belle-fille et sa mère. En étudiant le Fa, je me suis finalement débarrassée de la haine que j’éprouvais envers elles. Le Maître a enlevé les mauvaises substances une fois que j’ai trouvé cet attachement.

Ma belle-fille et moi partagions la même cour intérieure et, pendant de nombreuses années, mon fils travaillait dans une autre ville. Lorsque mon mari était encore vivant, nous vivions notre vie et nous avions nos propres revenus. Notre petit-fils aîné vivait avec nous depuis qu’il avait trois ans, et c’est nous qui gérions ses repas, ses vêtements et ses besoins quotidiens. Mon mari est tombé malade et est décédé lorsque j’avais 60 ans. Il a laissé une somme d’argent suffisante pour subvenir à mes besoins pour le restant de mes jours. Avant de mourir, mon mari m’a dit : «  Tu n’auras plus aucun revenu maintenant et tu ne peux pas aller travailler pour gagner ta vie. Ne donne pas cet argent à nos enfants. Garde-le pour toi. »

Un an après le décès de mon mari, ma belle-fille m’a demandé cet argent. Elle l’exigeait. Comme je refusais, elle s’est mise en colère et ne voulait plus m’adresser la parole. À l’époque, je n’avais pas éliminé mon attachement à l’argent, mais je n’avais pas d’autre choix que de leur donner l’argent. Après avoir donné l’argent à ma belle-fille, ses parents sont venus me voir et m’ont dit qu’ils voulaient me trouver un nouveau mari. Je me suis mise en colère et j’ai dit : « Vous voulez m’intimider ? Vous avez l’argent et maintenant vous voulez me mettre dehors de chez moi ! » J’ai commencé à les haïr. Lorsque la mère de ma belle-fille venait, je l’ignorais. Ma belle-fille était également en colère contre moi.

Les autres pratiquantes ont essayé de me persuader d’agir en conformité avec le Fa et de ne pas m’abaisser au niveau de ces deux femmes. L’une des pratiquantes a dit : « Ta belle-fille t’aide à cultiver. Il n’y a pas de hasard. Tout a été arrangé. » Je savais cela, mais je n’arrivais pas à me conformer aux exigences du Maître. Les autres pratiquantes se faisaient du souci pour moi.

Une pratiquante me rappelait souvent : « Cultive-toi et ne t’abaisse pas au niveau de ta belle-fille. Tu as rarement l’occasion de rencontrer des gens en dehors de ta famille. Si ta belle-fille ne crée pas des conflits pour toi, comment pourras-tu t’élever dans ta cultivation ? » Je savais que c’était la vérité. Lorsque je cultive avec diligence, ma belle-fille crée des conflits et me met en colère. Je me mets en colère en toute connaissance de cause et je m’agrippe à mes idées préconçues. Je voulais changer les autres et non me changer moi-même. À chaque fois que je n’arrivais pas à passer un test, les autres pratiquantes me rappelaient de me cultiver.

J’ai allongé mon temps d’étude du Fa, car je sentais qu’il y avait un fossé entre les autres pratiquantes et moi. Par le passé, je lisais le Fa pendant une heure après avoir étudié une conférence au point de pratique. J’étais analphabète lorsque j’ai commencé à pratiquer. C’est ce qui fait que plus tard, lorsque je suis arrivée à lire tous les mots du Zhuan Falun, j’étudiais beaucoup le Fa.

J’ai demandé à une pratiquante de recopier tous les enseignements du Maître, et j’ai commencé à les lire. Il y avait beaucoup de mots que je n’identifiais pas. Je sautais ces mots quand il n’y avait personne à proximité à qui demander. Je demandais à mon petit-fils quand il était à la maison. Je lisais les livres par ordre chronologique. Parfois je lisais de 30 à 40 pages et au mieux je lisais 50 pages. Petit à petit, j’ai réussi à comprendre des principes du Fa que je n’avais pas compris par le passé. Contrairement à d’autres pratiquants qui peuvent lire un livre par jour, je n’arrivais à lire que plusieurs pages chaque jour.

L’hiver dernier, j’ai relu tous les livres du Maître. Plus je les lisais, plus je les aimais. Le Maître m’a aidée à lire les mots que je ne reconnaissais pas. Maintenant, il n’y a que très peu de mots que je ne connais pas. Lorsque le Maître a publié l’article « Pourquoi l’humanité existe-t-elle », au début je le lisais tous les jours. Les autres pratiquants pouvaient le lire en quelques minutes, mais il me fallait une demi-heure. J’ai fait comme ça pendant plus de deux mois.

J’ai lu tous les livres de Dafa trois fois au cours de ces deux dernières années et je continue d’étudier le Zhuan Falun tous les jours. En étudiant beaucoup le Fa, mon caractère s’est amélioré et je ne suis plus en colère lorsque je vois ma belle-fille. Avant, je me sentais mal à l’aise lorsque je la voyais. Maintenant j’ai changé, et elle aussi a changé. Elle a pris l’initiative de venir me parler. J’ai également éliminé la haine que je ressentais envers sa mère.

Pourquoi est-ce que je détestais ma belle-fille ? Le Maître n’utilise-t-il pas les personnes qui m’entourent pour améliorer mon caractère ? Au lieu de m’améliorer, je repoussais les occasions de le faire. Je détestais ma belle-fille. Est-ce que ce n’est pas détester également le Maître ? Lorsque ma belle-fille est venue me voir chez moi cette année, nous nous sommes assises et nous avons parlé. La tristesse qui enveloppait notre famille a disparu une fois que je me suis améliorée.

Mon fils travaille loin de la maison depuis de nombreuses années, et ma belle-fille a travaillé loin de la maison ces deux dernières années. Comme ni l’un ni l’autre n’était présent à la maison, je les ai aidés à faire des cadeaux à la famille et aux voisins. Avant, ma belle-fille ne voulait pas me donner d’argent et ne m’achetait jamais rien. Toutefois, depuis que j’ai éliminé le ressentiment, elle m’achète des choses et me donne de l’argent. Je ressens vraiment la joie d’être immergée dans le Fa.

Éliminer la jalousie envers des pratiquants

Bien que je ne sois jamais allée à l’école, je sais exactement ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Pourtant je n’aime pas m’avouer vaincue. Puisque je ne suis pas instruite, je ne lis que les livres de Dafa. En voyant des pratiquants recopier à la main le Zhuan Falun et Hong Yin, je suis devenue jalouse, car je ne sais pas écrire. J’ai été furieuse lorsqu’une pratiquante a dit combien de pages de livres de Dafa elle avait recopiées en un jour.

Un jour, j’ai dit à une pratiquante : « J’ai vraiment envie de tous vous mordre parce que vous recopiez les livres. » Je ne pensais pas que c’était mal de dire cela. La pratiquante a essayé de me consoler : « Tu peux lire davantage le Fa si tu ne sais pas le recopier, c’est la même chose. » Malgré cela, j’étais encore en colère et je refusais d’aller chez les pratiquantes. À la place, je restais à la maison et j’étudiais davantage le Fa.

J’écoutais les autres lire Hong Yin, mais je me sentais très mal à l’aise. Je me détestais de ne pas savoir lire. Les pratiquantes m’ont dit de lire le livre et qu’elles m’apprendraient les mots que je ne connaissais pas. J’essayais de lire un mot après l’autre, mais j’étais triste quand je butais sur les mots. Parfois je me mettais en colère et d’autres fois je pleurais. J’étais jalouse des pratiquantes qui étaient instruites et je haïssais mes parents de ne pas m’avoir permis d’aller à l’école.

Les autres pratiquantes m’ont dit qu’elles comprenaient ce que je ressentais. L’une d’elles a déclaré : « Tu comprends tout, tu n’es simplement pas allée à l’école. Le Maître a arrangé cela pour toi. Si tu étais instruite, il aurait peut-être été difficile pour toi d’obtenir ce Fa. » Mais malgré tout ce qu’elles pouvaient me dire, j’avais toujours du ressentiment et de la jalousie.

En étudiant davantage le Fa, j’ai compris qu’en vouloir à mes parents et aux pratiquants revenait à en vouloir au Maître. Ce n’est qu’en restant concentrée sur ma cultivation que le Maître peut m’aider. Il y a une raison pour laquelle je ne suis pas instruite.

J’ai complètement éliminé la jalousie lorsque je vois des pratiquants recopier le Fa à la main. Lorsqu’une pratiquante m’a demandé : « Es-tu encore jalouse lorsque tu nous vois recopier le Fa ? » J’ai souri et j’ai répondu : « Je ne suis plus jalouse. Comme je me suis immergée dans le Fa tous les jours, les principes du Fa ont fait fondre mes attachements. Petit à petit, je ressens la beauté extraordinaire de la pratique de Dafa. »

Bien que j’aie plus de 70 ans, je marche encore vivement. Les gens me demandent souvent : « Vous marchez comme une jeune personne. Quel âge avez-vous ? » Quand je leur dis que j’ai 70 ans passés, ils disent : « Vous ne faites pas votre âge. » Je leur dis que c’est parce que je pratique Dafa, et de plus, je n’ai pas de maladie.

Je suis reconnaissante envers le Maître qui m’a appris à lire et qui me guide pour obtenir le Fa et cultiver. Je dois être plus diligente, je dois continuer de m’améliorer, bien faire les trois choses et rentrer à la maison avec le Maître.

Traduit de l’anglais