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Comment le régime communiste chinois persécute les pratiquants de Falun Gong en interférant avec leur emploi et leur vie privée

16 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, les fonctionnaires ont harcelé et surveillé les pratiquants de Falun Gong, perturbant gravement leur emploi et leur vie personnelle. Voici quatre exemples récents.

Une femme de 69 ans a raté son train après avoir été fouillée parce qu’elle portait une amulette de Falun Gong

Le 19 août 2024, Mme Liu Hongli, 69 ans, était déjà assise dans le compartiment couchette d’un train à la gare de la ville de Xi’an, dans la province du Shaanxi, lorsque deux agents en civil, un homme et une femme ont demandé à vérifier son identité. Ils lui ont ordonné d’ouvrir son sac et ont vérifié son téléphone et son portefeuille. Après avoir découvert une amulette de Falun Gong dans son portefeuille, les agents lui ont ordonné de quitter le train et d’emporter ses bagages avec elle. Ils ont également pris sa carte d’identité et son téléphone.

Mme Liu a expliqué aux agents qu’elle allait voir sa mère de 90 ans, qui était en soins intensifs à l’hôpital, mais les agents ont insisté pour qu’elle descende.

Ils ont dit à Mme Liu qu’ils faisaient partie de la police ferroviaire, mais aucun d’entre eux n’a présenté de pièce d’identité. Avant le départ du train, les agents ont pris la carte d’identité de Mme Liu et ont changé son billet de 20 heures pour un billet de 22 h 40 sur un siège dur.

De 20 heures à 22 heures, Mme Liu a été détenue au poste de police et surveillée par huit agents. Elle a été interrogée et n’a pas été autorisée à utiliser les toilettes ou à passer des appels téléphoniques.

Une enseignante de la province du Zhejiang licenciée et harcelée par la police

Le 25 juin 2024, Mme Jiang Xinbo, institutrice à Wenzhou, dans la province du Zhejiang, a reçu un appel d’une personne prétendant appartenir au poste de police de Wumajie. L’appelant lui a demandé les coordonnées et l’adresse de son lieu de travail et lui a dit que la police voulait la rencontrer à son domicile. Le lendemain, deux policiers et quatre membres du comité de quartier se sont présentés et ont commencé à filmer son domicile. Un agent en civil lui a demandé si elle ou ses proches pratiquaient le Falun Gong.

Mme Jiang Xinbo

Mme Jiang a reçu un autre appel le 28 juin 2024. L’appelant prétendait être du Bureau de la sécurité publique du district de Lucheng et demandait à la rencontrer à nouveau à son domicile. Cette fois, elle a refusé.

Peu après, les administrateurs de l’école de Mme Jiang lui ont dit que ses cours d’été avaient été suspendus parce qu’il n’y avait pas assez d’élèves. Un mois plus tard, on lui a dit qu’il n’y avait pas non plus assez d’élèves pour les cours d’automne, ce qui impliquait qu’elle n’avait plus besoin de venir travailler.

Le 17 juillet 2024, Mme Jiang est retournée dans sa ville natale, dans la province du Heilongjiang, pour assister au mariage d’un parent. Vers 23 heures, la police est venue et a filmé l’endroit où elle se trouvait. L’un d’entre eux a demandé à un autre agent de le prendre en photo avec Mme Liu et a vérifié sa carte d’identité et son numéro de téléphone.

Une habitante du Hubei harcelée chez elle

En août 2024, Mme Yin Fengying, de la ville de Xianning, dans la province du Hubei, était chez elle lorsque plusieurs policiers ont fait irruption, affirmant qu’elle avait distribué des documents de Falun Gong dans un quartier. Leur preuve était la silhouette floue d’une femme enregistrée par leur caméra de surveillance. Les policiers ont saccagé son domicile, pris deux brochures de Falun Gong et lui ont demandé sans cesse qui lui avait donné ces brochures. Elle a refusé de répondre.

Mme Yin a été emmenée au poste de police et ses empreintes digitales ont été relevées. Elle a également dû se tenir devant une machine et a été prise en photo sous tous les angles. Elle a ensuite été emmenée au centre de détention pendant cinq jours. Elle a continué à être harcelée après avoir été libérée.

Des agents du Hebei encouragent les habitants à signaler les pratiquants de Falun Gong

À partir d’août 2024, des agents du comité de quartier et du poste de police de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, se sont rendus au domicile des pratiquants de Falun Gong pour les harceler et les prendre en photo. Les pratiquants ont également reçu l’ordre de rédiger des déclarations de garantie pour renoncer à leur croyance.

Dans certains districts, les policiers frappaient à la porte de chaque habitant et leur offraient de l’argent pour qu’ils signalent les pratiquants de Falun Gong. De ce fait, certaines personnes enregistraient secrètement les pratiquants lorsqu’ils étaient en train de parler du Falun Gong. Si les pratiquants s’en apercevaient, la personne le niait et disait que rien n’avait été enregistré. Lorsque les pratiquants essayaient de parler du Falun Gong à la personne, celle-ci enregistrait à nouveau.

Traduit de l’anglais