(Minghui.org)J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999. Plus de vingt ans se sont écoulés et je suis passée d’une jeune pratiquante de Dafa, qui ignorait tout de la cultivation, à une pratiquante adulte et mûre. Ma famille, tout comme des milliers de familles de pratiquants, a souffert pendant la période de la rectification de Fa. J’ai connu des épreuves telles que le harcèlement policier, les descentes de police, les arrestations illégales, la détention, la condamnation illégale de membres de ma famille et le décès de membres de ma famille qui se trouvaient sous une pression énorme.
On peut dire que les tribulations m’ont accompagnée tout au long de ma jeunesse et que j’ai versé d’innombrables larmes. Cependant, quels que soient le désespoir et l’impuissance de la situation, ma foi en Dafa n’a jamais faibli, et j’ai toujours cru au Maître.
Je souhaite partager mon expérience de mémorisation du Fa, de cultivation de mon xinxing et de clarification de la vérité avec mes compagnons de cultivation. Je souhaite tout particulièrement éveiller les jeunes pratiquants. J’espère également qu’ils assumeront cette grande mission historique et qu’ils trouveront leur propre chemin de cultivation. Ne vous perdez pas parmi les êtres et ne manquez pas cette occasion qui ne se présente qu’une fois dans une vie !
J’avais toujours souhaité mémoriser le Zhuan Falun, le texte principal du Falun Dafa. Comme je n’étais pas en mesure d’organiser mon temps correctement et que j’avais hâte de tout connaître, je passais toujours de la lecture du Fa à la mémorisation du Fa, et je n’avais pas vraiment pris la décision de me concentrer sur la mémorisation du Fa.
Ce n’est qu’en 2011 que j’ai finalement décidé de mémoriser le Zhuan Falun. J’ai pensé : « L’inscription sur une tablette de pierre peut résister à des milliers d’années de vent, de soleil, de pluie et de neige et rester intacte. Si Dafa peut être gravé dans mon esprit, alors je pourrai l’emporter avec moi où que j’aille. Dafa sera le trésor éternel de ma vie. »
Au début, je me suis fixé de petits objectifs en fonction de mon temps et j’ai tenu des notes. Je mémorisais un paragraphe par jour. Je pensais que si l’objectif était trop grand, il ne pourrait pas être atteint et ma confiance serait facilement ébranlée.
Le livre entier du Zhuan Falun comprend un total de 600 paragraphes et 60 sections. Si je mémorise un paragraphe par jour, je pourrais le terminer en 600 jours. C’est comme graver une inscription. Je dois graver le Zhuan Falun ligne par ligne, sans faire d’erreurs. De plus, ce que je mémorise est la Grande Loi de l’Univers.
J’ai mémorisé chaque phrase comme on grave une pierre. J’essayais d’être précise. Je ne passais pas à la phrase suivante avant d’avoir posé une base solide. Je récitais ensuite le paragraphe entier.
Lorsqu’on récite le Fa, il faut se concentrer, résister à l’interférence de diverses pensées et laisser sa conscience principale dominer. Mes capacités de mémorisation étaient minimes au début, et se sont améliorées après avoir mémorisé un paragraphe par jour. Mais je n’arrivais plus à m’en souvenir par la suite, quels que soient mes efforts. Cependant, en continuant, beaucoup de karma a été éliminé, et mes capacités de mémorisation se sont élargies. Je pouvais mémoriser deux ou même trois paragraphes par jour. Il m’a fallu environ huit mois pour mémoriser le Zhuan Falun dans son intégralité.
Lorsque j’ai mémorisé le livre à nouveau, j’ai essayé d’être plus rapide. J’ai essayé de relier les paragraphes et de les mémoriser. Je passais à la section suivante lorsque je pouvais mémoriser une section. Même si j’oubliais ce que j’avais mémorisé après être passée à la section suivante, c’était de plus en plus facile à chaque fois que je le faisais.
J’ai lu beaucoup d’expériences de pratiquants sur la mémorisation du Fa et j’ai tiré profit de ces expériences. Certains pratiquants ont surmonté diverses formes d’interférences et d’obstacles de pensées négatives lors de la mémorisation du Fa. Leurs articles ont résonné dans mon esprit et m’ont encouragée.
J’ai persisté ainsi pendant treize ans et j’ai mémorisé le Zhuan Falun plus de 120 fois. Aujourd’hui, je suis capable de mémoriser une conférence entière en une seule fois. Bien qu’elle soit encore loin d’être parfaite, la mémorisation du Fa a formé un mécanisme dans ma vie, au même titre que la lecture intégrale. C’est devenu un élément indispensable de ma cultivation, et je continuerai à le faire.
Les pratiquants de mon entourage mémorisent également le Fa. Ils m’ont demandé si j’avais des conseils à leur donner, ce à quoi j’ai répondu : « Il faut avoir de l’endurance. Cela prend du temps. Tant que vous travaillez dur, une barre de fer peut être transformée en aiguille. Ce n’est qu’en mémorisant le Fa avec sérieux et de manière pragmatique que l’on peut vraiment en apprécier la beauté et l’amertume. Il y a tant de bénédictions et d’éveil venant du Maître, dont certains peuvent être exprimés par des mots, tandis que d’autres ne peuvent être compris qu’avec le cœur. »
Au début, j’ai senti que je faisais de mon mieux pour mémoriser le Fa. Plus tard, j’ai progressivement senti que mon karma de pensée diminuait et que je me débarrassais de plus en plus d’attachements. Ma nature bienveillante dominait. Ma nature originelle et les caractéristiques de l’univers étaient liées. Il suffisait de m’assimiler à Dafa. Toute la sagesse est éveillée par Dafa. De nombreux attachements ont été éliminés sans que je m’en rende compte au cours du processus de mémorisation du Fa. Lorsque nous rencontrons des tribulations, le Fa, gravé dans notre esprit, nous guidera.
Se débarrasser de l’attachement au désir de me faire valoir
Lorsque j’ai commencé à mémoriser le Fa, j’ai demandé à un membre de ma famille, pratiquant, d’écouter ma récitation et de me signaler toute erreur. Je ne pouvais pas m’empêcher de montrer mes progrès. Je voulais dire à mes compagnons de cultivation et au reste de ma famille à quel point j’avais travaillé dur pour surmonter les obstacles liés à mon incapacité à rester assise, comment j’avais surmonté mon incapacité à me concentrer, mes problèmes d’irritabilité et d’anxiété, et d’autres pensées négatives, et comment j’avais mémorisé le Fa en utilisant chaque moment libre, au lieu de faire d’autres choses.
Mais en fait, je donnais toujours la priorité à « moi » et j’oubliais même complètement les bénédictions, les encouragements et l’éveil du Maître. Ma famille m’a rappelé à plusieurs reprises que j’étais attachée au désir de me faire valoir. Plus tard, j’ai compris que ce n’était pas le propre d’une pratiquante de se faire valoir, et j’ai donc commencé à me contrôler. Mais l’attachement est resté.
Au fur et à mesure de ma mémorisation, j’ai pu voir mon attachement au désir de me faire valoir dès qu’il apparaissait. Une fois, alors que je me promenais, je me suis mise à me vanter dans mon esprit. Je me suis alors arrêtée et je suis restée là, suppliant le Maître de me libérer de cet attachement. Je ne voulais pas laisser cet attachement me manipuler.
En un instant, quelque chose a disparu de ma tête. Le Maître m’a enlevé cette mauvaise substance. Après cela, la partie de mon cerveau qui organise le langage pour me vanter s’est vidée. Les progrès que j’ai faits dans la mémorisation du Fa sont devenus plus faciles depuis lors. Mon cœur fluctuant est devenu plus stable et ma capacité de mémorisation s’est améliorée.
Se débarrasser des attachements à l’orgueil, au fait de sauver la face et à l’estime de soi
Lorsque j’ai accepté un poste dans un nouvel établissement, la personne que je remplaçais a eu un impératif à la maison et est partie sans me dire comment procéder. J’ai dû me débrouiller seule. Je ne savais pas comment faire certaines tâches qui paraissaient simples aux autres. Les gens pensaient que j’étais une idiote.
Nous étions sept à travailler dans un grand bureau. Les autres avaient un groupe WeChat et je ne savais pas ce qu’ils se disaient. Un après-midi, après avoir commencé à travailler, quelqu’un s’est soudain mis à jurer et une autre personne a fait de même de temps en temps. Plus j’écoutais, plus j’avais l’impression qu’ils parlaient de moi. J’étais la seule nouvelle, maladroite et incapable de faire quoi que ce soit. À leurs yeux, j’étais une imbécile. Ils ne m’aimaient pas.
Je ne savais pas comment réagir. J’étais très timide et je rougissais immédiatement lorsque quelqu’un se moquait de moi. Mes attachements à l’orgueil, au fait de sauver la face et à l’estime de soi sont apparus au grand jour. Je voulais dire quelque chose, mais les mots ne sortaient pas. J’avais peur de verser des larmes de mécontentement si je parlais, et que tout le monde se moque encore plus de moi.
J’ai entendu des mots grossiers par intermittence pendant une demi-journée. Le visage fiévreux, je n’osais pas lever la tête. C’était comme si j’avais fait quelque chose de mal. Je suis restée assise, engourdie, espérant que le temps passerait vite et que je pourrais quitter le travail et partir. Je me suis demandé si j’allais revenir le lendemain.
En apparence, j’endurais la douleur de mes attachements. Je répétais intérieurement « … ne pas rendre les coups quand on te frappe et de ne pas rétorquer quand on t’insulte… » (« Enseignement du Fa à la cérémonie de fondation de l’Association Dafa de Singapour », Enseignement du Fa dans lesconférences I), et je pensais à Han Xin qui avait été humilié par un voyou et forcé de ramper entre ses jambes.
Je me suis dit : je pleurerais si j’étais obligée de ramper entre les jambes de quelqu’un devant les autres. Ce serait vraiment difficile. Mais est-ce que ma mémorisation du Fa ne serait pas vaine si je ne pouvais pas m’élever ? Je dois me calmer et ne pas être tentée de répondre. Alors que je réfléchissais à tout cela, mon esprit se remplissait à nouveau de pensées humaines.
Mes pensées humaines et mes pensées divines se sont affrontées. Mes pensées divines l’ont finalement emporté, et j’ai réussi à tenir jusqu’à la fin de la journée.
Le soir, j’ai raconté mon expérience à une compagne de cultivation. Elle a souri et m’a dit : « C’est une bonne chose. » Mais j’étais gênée et je ne voulais que m’enfuir. La pratiquante m’a encouragée à attendre la fin du test, puis tout irait bien.
Le lendemain, je me suis forcée à aller travailler. La personne qui m’avait injuriée la veille semblait ne pas s’être remise de sa colère. Elle a sorti un tas de mots désagréables et a recommencé à s’en prendre à moi. Grâce aux encouragements de ma compagne de cultivation, je n’avais plus envie de m’expliquer. J’ai continué à rejeter ces mots sales, à ne pas les laisser entrer dans mon esprit. Je me suis bouché les oreilles. Je sentais qu’elle voulait vraiment me mettre en colère et commencer à se disputer avec moi. Cela montrerait à tout le monde à quel point elle était intelligente et puissante. Plus je l’ignorais, plus elle était en colère.
Elle a commencé à ne plus savoir quoi dire et a dit : « Tu as bien appris la philosophie d’Ah Q (en référence à un personnage idiot de la littérature chinoise), tu n’as pas fait un bruit quand on t’a réprimandée. » Sa colère s’est lentement dissipée. Comme l’avait dit ma compagne de cultivation : « Tout le monde finira par s’entendre de manière harmonieuse comme si rien ne s’était passé. »
Après avoir enduré cette attaque désagréable, je n’ai pas été émue en entendant à nouveau des mots blessants ou désagréables. Je savais que le Maître avait éliminé d’autres mauvaises substances en moi, et que ma compétence s’était élargie.
Le Maître m’encourage à aller de l’avant
Le pratiquant qui travaillait souvent avec moi pour clarifier la vérité a été harcelé à plusieurs reprises par la Division de la sécurité intérieure. J’ai commencé à avoir peur et à penser que quelqu’un me surveillait en permanence. Je regardais autour de moi lorsque je sortais, craignant d’être arrêtée.
Lorsque j’ai regardé à l’intérieur, j’ai eu l’impression que mes attachements passés étaient revenus. Je n’arrivais pas à me calmer pour étudier le Fa. Lorsque je sortais pour clarifier la vérité, j’étais toujours sur le qui-vive, craignant que quelque chose ne tourne mal. J’ai essayé d’ajuster mon état d’esprit. J’ai apporté moins de documents de clarification de la vérité et j’ai parlé à des personnes avec lesquelles je me sentais plus à l’aise. J’ai persisté dans cette voie pendant un certain temps.
Plus tard, j’ai compris que les interférences et les tribulations étaient inévitables sur le chemin de la cultivation. J’avais rencontré le danger de nombreuses fois en clarifiant la vérité, mais avec la protection du Maître, j’étais en sécurité.
Je ne pouvais pas nier cet incident. C’était peut-être le résultat d’une relation préhistorique. Le plus important était de continuer à bien faire les trois choses. Le Fa m’a éveillée. La substance lourde et épaisse de la peur qui pesait sur mon cœur s’est envolée. C’était comme si le brouillard s’était dissipé.
Chaque fois que je sors pour clarifier la vérité, je demande au Maître de me renforcer et de m’amener des personnes prédestinées. Parfois, j’ai l’impression que parler de Dafa aux gens est une libération d’énergie. Plus j’étudie le Fa, plus l’énergie sera forte. Je peux alors éliminer les facteurs derrière les êtres qui les empêchent d’être sauvés lorsque je leur parle de Dafa. Le Maître me donne aussi beaucoup de sagesse, et je peux facilement aller à l’essentiel avec chaque mot que je dis.
Après la publication de l’article du Maître. « Pourquoi l’humanité existe-t-elle », d’autres pratiquants et moi-même avons clairement ressenti que le Maître avait éliminé tant de facteurs dans d’autres dimensions qui interféraient avec le salut des êtres, et il était plus facile de clarifier la vérité que par le passé. L’attitude des gens à l’égard de Dafa a changé de manière significative. La plupart d’entre eux sont extrêmement reconnaissants. Certains s’inclinent même pour nous remercier !
Il y a quelques jours, j’ai vu un vieil homme charger son tricycle électrique dans une communauté. Je n’ai pas vu son visage, car il avait la tête baissée. Je me suis approchée et je l’ai salué. Lorsqu’il a levé les yeux, je l’ai immédiatement reconnu.
C’était le propriétaire d’un magasin de fruits local. Pendant le confinement de la pandémie de 2020, son commerce avait été impacté et il était de mauvaise humeur. Je lui avais expliqué la vérité devant son magasin. Il avait attrapé mon vélo électrique et n’avait pas voulu me lâcher. Il avait pris des photos de moi avec son téléphone portable et voulait me signaler. Il m’avait dit avec colère : « Vous continuez à faire ces sottises à l’heure qu’il est ! » Il était tellement en colère qu’il était inutile de dire quoi que ce soit, alors j’avais demandé de l’aide au Maître, je m’étais libérée et j’étais partie sur mon vélo.
Quatre ans plus tard, le Maître a fait en sorte que je le rencontre à nouveau. Comme si je rencontrais quelqu’un que je connaissais, j’ai dit : « Oncle (manière respectueuse de saluer un homme plus âgé en Chine), je vous connais. N’êtes-vous pas le propriétaire d’un magasin de fruits ? » Comme je portais un chapeau et un masque à l’époque, il ne m’a probablement pas reconnue. Je lui ai expliqué la vérité et il a utilisé un pseudonyme pour démissionner des Jeunes Pionniers. Je lui ai donné un exemplaire de « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? » et lui ai dit de bien le lire.
Merci, Maître, de ne vouloir laisser aucun être derrière et de lui avoir donné une telle occasion d’être sauvé.
Ce n’est que grâce à la compassion du Maître que j’ai pu arriver là où je suis aujourd’hui. Ce n’est qu’en ayant un cœur sincèrement reconnaissant envers le Maître, en faisant bien les trois choses et en accomplissant mon grand vœu historique que je pourrai être digne de l’honneur que le Maître m’a accordé.
Traduit de l’anglais