(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Dafa ont connu des tribulations qui se sont manifestées par des symptômes de maladie. Certains ont bien passé les tests, mais d’autres n’ont pas réussi ; en particulier certains pratiquants âgés. Bien que le Maître leur ait donné à plusieurs reprises des indications, ils n’ont pas réussi cette épreuve, et certains ont même perdu la vie.
Il s’agit d’une leçon sérieuse, et de nombreux articles à ce sujet ont été publiés sur Minghui.org. Sur la base de ma propre expérience et de l’aide que j’ai apportée à d’autres pratiquants confrontés aux symptômes de maladie, je me suis rendu compte qu’il y a plusieurs problèmes en jeu. Si nous traitons la maladie perçue comme une « épreuve de maladie » et que nous nous concentrons uniquement sur la résolution de cette épreuve, celle-ci risque de ne pas être résolue, car il s’agit en fait d’un type de poursuite.
Je suis d’accord avec certains pratiquants pour dire que le karma de maladie pourrait être le résultat d’épreuves accumulées de xinxing. Pour les réussir, nous devons fondamentalement améliorer et élever notre niveau. Au lieu de simplement dresser la liste de nos attachements, nous devons également éliminer l’attachement à la poursuite.
Le Maître a dit :
« Vous désirez obtenir quelque chose, est-ce seulement pour cela que vous êtes ici ? Dans un autre espace, mes Corps de Loi savent parfaitement quelles sont vos pensées. Les conceptions de l’espace-temps ne sont en effet pas les mêmes des deux côtés ; observée des autres espaces, la formation de vos pensées est un processus extrêmement lent. Ils peuvent connaître vos pensées avant même qu’elles vous viennent à l’esprit, vous feriez donc mieux de vous débarrasser de toutes vos pensées qui ne sont pas justes. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)
Nos attachements peuvent être vus par les Fashen (Corps de Loi) du Maître, les êtres divins et les forces anciennes, et les forces anciennes peuvent utiliser notre attachement à la poursuite comme une excuse pour nous persécuter. Je voudrais vous faire part de mes réflexions à ce sujet. Veuillez signaler tout ce qui est incompatible avec les enseignements du Falun Dafa.
Éviter la souffrance
Le Maître a écrit : « Prendre la souffrance comme de la joie. » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin) Endurer les épreuves est une occasion de cultiver, mais certains pratiquants l’oublient lorsqu’ils rencontrent des difficultés. Ils considèrent les épreuves comme un fardeau et ne sont pas disposés à les endurer.
Certains pratiquants âgés se plaignent de telle ou telle douleur. Ils ont également diverses excuses : « Cette épreuve affecte mon étude des enseignements de Dafa et mes exercices, cela m’empêche de clarifier la vérité aux gens, ou encore, ma famille a insisté pour m’envoyer à l’hôpital, nous devons nous conformer à la société ordinaire, et ainsi de suite. » Après avoir été hospitalisés, pris des médicaments et avoir reçu des injections, ils se leurrent même en disant qu’il n’y a pas de problème à prendre des herbes médicinales chinoises puisqu’elles ne sont pas de vrais médicaments ou que le massage n’est pas un traitement médical.
Lorsque les désagréments disparaissent, ils pensent peut-être que l’épreuve est terminée. Mais le karma et les épreuves de xinxing ratées continuent de s’accumuler et peuvent revenir plus tard. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les tribulations de maladie de certains pratiquants âgés durent si longtemps.
Un jour, j’ai eu mal aux dents. Mes gencives étaient enflées et j’avais même du mal à boire de l’eau. Lorsque je lisais le Fa ou que j’émettais la pensée droite, je n’arrivais pas à me concentrer. Pour soulager la douleur, je mettais de l’eau froide dans ma bouche. Mais au bout d’un certain temps, cela n’a plus été efficace.
Une nuit, alors que j’avais du mal à dormir, j’ai soudain réalisé que les disciples de Falun Dafa pouvaient renoncer à la vie et à la mort, alors pourquoi avais-je peur de la douleur ? J’ai ignoré la douleur et j’ai récité « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Je me suis ensuite endormie. Lorsque je me suis réveillée, le mal de dents avait disparu et mes gencives enflées étaient redevenues normales.
Une pratiquante nonagénaire est tombée en allant aux toilettes. Les os de sa jambe faisaient saillie en trois endroits. Malgré la douleur, elle n’a pas appelé ses enfants. Elle est retournée se coucher. Lorsqu’ils ont appris ce qui s’était passé, d’autres pratiquants sont venus chez elle, ont étudié le Fa avec elle et émis la pensée droite. Elle ne se souciait pas de savoir si ses os étaient fracturés ou si elle souffrait. Elle s’est contentée de faire les exercices comme d’habitude. Une semaine plus tard, elle s’est rétablie et a pu remarcher.
Je crois comprendre que lorsque nous ne reconnaissons pas l’épreuve, la situation s’améliore. Le Maître a dit : « La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Première Leçon, Zhuan Falun) Quand le Maître voit que nous avons élevé notre xinxing, il nous aide et élimine le karma supplémentaire.
La peur de la « maladie »
Lorsque des pratiquants âgés présentent certains symptômes, ils peuvent se demander si les maladies qu’ils ont eues par le passé sont réapparues, et certains se rendent peut-être à l’hôpital pour subir des examens. Les résultats montrent peut-être qu’ils souffrent d’hypertension artérielle, d’hyperglycémie ou d’une autre maladie.
Un jour, j’ai rendu visite à un pratiquant qui présentait des symptômes de maladie. Sa mère a dit qu’il avait peut-être une « atrophie cérébrale ». Je lui ai dit que lorsque nous avons commencé la pratique, le Maître nous a débarrassés de nos maladies. La femme du pratiquant a dit qu’elle avait également entendu parler de la possible atrophie cérébrale par un autre pratiquant qui est médecin. Je suis restée sans voix : devons-nous croire le Maître ou un médecin ? Si nous avons peur d’être « malades », nous pouvons en effet présenter des symptômes de maladie.
J’ai vécu une expérience similaire. Alors que j’étais détenue illégalement et que je me rendais aux toilettes, j’ai soudain été prise de vertiges, mais je ne suis pas tombée. Comme j’avais une tension artérielle élevée au moment de mon admission (220/120 mmHg), j’ai pensé qu’il s’agissait d’un symptôme d’accident vasculaire cérébral qui me permettrait d’être libérée pour raison médicale.
Lorsque le médecin de la prison m’a examinée, il a dit que ma tension artérielle était très élevée. On m’a envoyée à l’hôpital de la prison. J’étais incapable de parler et j’avais du mal à marcher. Un scanner a montré que j’avais eu un accident vasculaire cérébral et j’ai été admise à l’hôpital de la prison. Sachant qu’il s’agissait d’illusions, je les ai ignorées et le lendemain, j’ai pu marcher.
En raison de la résistance du Bureau de la sécurité intérieure local, je n’ai pas été libérée en raison de mon état de santé. Mais j’ai gagné une certaine liberté en pouvant parler librement aux gens du Falun Dafa et de l’importance de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse. Par la suite, presque toutes les détenues et même des responsables de la prison ont appris la vérité sur la persécution de Dafa,et beaucoup ont démissionné des organisations du PCC.
Des conceptions humaines
Certains pratiquants demandent constamment au Maître de les aider. Il n’y a rien de mal à le faire lorsque l’on est confronté à un danger ou que l’on rencontre de grandes difficultés. Mais si nous demandons de l’aide au Maître pour tout, sommes-nous en train de cultiver ? Une pratiquante m’a demandé pourquoi elle avait encore de l’œdème aux jambes. Elle étudiait le Fa, émettait la pensée droite et parlait de Dafa aux autres, alors pourquoi le problème ne disparaissait-il pas ? J’ai répondu que le Maître prend soin des pratiquants authentiques ; nous devons regarder à l’intérieur et voir si nous avons des attachements ou des omissions.
Lorsque nous rencontrons des tribulations de maladie, nous pouvons émettre la pensée droite et discuter de la situation avec d’autres pratiquants. Mais certains pratiquants ne regardent pas à l’intérieur et se contentent de compter sur les autres.
Après qu’une pratiquante a été persécutée pendant sa détention, elle a développé une ascite. Elle a plus tard mis en place un site de production de documents de clarification de la vérité chez elle et a invité d’autres pratiquants à venir étudier en groupe dans l’espoir de surmonter ses tribulations de cette manière. La police l’a harcelée à plusieurs reprises et, une fois, elle l’a arrêtée pendant l’étude collective. Mais elle ne s’est pas interrogée sur ses lacunes. Des pratiquants lui ont apporté des herbes qui aident à uriner, ainsi que d’autres compléments alimentaires. Je lui ai suggéré de regarder à l’intérieur et de garder une forte pensée droite. Elle était d’accord, mais s’accrochait à ses conceptions humaines. Le Maître lui a donné encore et encore des occasions, mais elle est décédée.
Le ressentiment est néfaste
Après avoir développé des symptômes de maladie, certains pratiquants ont passé beaucoup de temps à étudier les enseignements, à émettre la pensée droite et à faire les exercices. Ils sont également sortis pour parler de Dafa aux autres, même s’ils devaient utiliser des béquilles. Les pratiquants doivent bien faire les trois choses, mais si nous les faisons pour nous débarrasser de la maladie, ce n’est peut-être pas approprié. Lorsque les symptômes de la maladie se sont prolongés, ils ont développé du ressentiment et se sont plaints du Maître. Les forces anciennes ont pu profiter de leurs faiblesses.
Il y a une pratiquante octogénaire dans ma région. Nous avions tous l’impression qu’elle cultivait solidement et qu’elle faisait bien les trois choses. Après avoir été libérée sous caution et en attendant sa sentence, elle est tombée deux fois, s’est tordu les chevilles et a dû se déplacer en fauteuil roulant. Des pratiquants sont venus chez elle pour étudier en groupe. Elle a également passé des heures à étudier le Fa toute seule. Elle a fait les exercices et est sortie avec des béquilles pour parler de Dafa aux gens. Mais après une longue période, ses jambes n’allaient toujours pas mieux. Elle a commencé à se plaindre : pourquoi suis-je dans cet état alors que j’ai fait tant d’efforts ? Cela a duré deux ans et elle a ensuite été emprisonnée en chaise roulante.
Le Maître a dit :
« Certains de nos élèves sont aux prises avec les épreuves de karma de maladie. Ne pense pas que ce soit nécessairement quelque chose de majeur. Tu te dis : je n’ai pas commis de grandes erreurs, je suis très ferme vis-à-vis du Fa. Mais ne sous-estime pas les petites choses. La perversité va profiter de ces lacunes, beaucoup d’élèves ont quitté ce monde à cause de petites choses, c’est vraiment à cause de choses très minuscules. Car le xiulian est très sérieux, il ne faut pas avoir d’omissions, si pendant une longue période tu n’as pas cultivé s’agissant de certaines choses, même si ce sont des choses mineures, comme tu ne les as jamais prises au sérieux, à la longue, elles sont devenues quelque chose, donc beaucoup ont quitté ce monde à cause de cela. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la côte Ouest des États-Unis 2015 », Enseignements du Fa dans les conférences XIII)
La cultivation est sérieuse et nous devons faire attention à chacune de nos pensées. En tant que pratiquants de Falun Dafa, nous devons nous défaire de ces attachements, et les « tribulations de maladie » en font partie. Tant que nous nous considérons comme des pratiquants authentiques, le Maître nous aidera et nous passerons les épreuves.
Traduit de l’anglais