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Une femme de 56 ans du Shaanxi emprisonnée une troisième fois pour sa croyance dans le Falun Gong

31 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shaanxi, Chine

(Minghui.org) Une femme de 56 ans de la ville de Xi’an, dans la province du Shaanxi, a été admise à la prison pour femmes de la province du Shaanxi le 9 octobre 2024 pour y purger une peine de trois ans et demi en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 6 mai 2023, Mme Liu Chunxia a été illégalement arrêtée sur son lieu de travail. En raison de sa tension artérielle élevée, le centre de détention local a refusé de l’admettre. Au lieu de la relâcher, la police l’a emmenée à l’hôpital Ankang du district de Chang’an, un hôpital psychiatrique souvent utilisé pour persécuter les pratiquants du Falun Gong en bonne santé mentale.

Le 13 juin 2023, le parquet du district de Huyi a émis un mandat d’arrêt formel à l’encontre de Mme Liu, qui a été transférée au centre de détention du district de Lianhu le 18 juillet. Son dossier a été réattribué au parquet du district de Lianhu à la mi-août 2023. Elle a comparu devant le tribunal du district de Lianhu le 7 décembre 2023 et le 16 avril 2024, avant d’être condamnée le 30 août 2024.

Mme Liu Chunxia

Ce n’est pas la première fois que Mme Liu, ancienne ingénieure à la Huibang Chemical Company du Huian Group, est persécutée pour sa croyance. Elle a déjà été condamnée à deux reprises pour une durée totale de neuf ans.

Mme Liu a été arrêtée pour la première fois en mars 2001. Elle a réussi à s’échapper du poste de police de Huian et s’est cachée. Six mois plus tard, le 29 septembre 2001, alors qu’elle participait à un rassemblement de pratiquants de Falun Gong dans le district de Qishan, dans la même province, elle a été arrêtée avec d’autres participants et emmenée au poste de police local pour y être interrogée. L’agent Cheng Kangmao l’a battue et l’a attachée sur une chaise, les bras tendus et menottés. Elle a été emmenée au centre de détention de Lajiatan le lendemain matin. Une équipe spéciale dirigée par l’agent Wang Yongan a été mise en place pour travailler sur son affaire.

Le 28 juin 2002, Mme Liu a été condamnée à cinq ans de prison par le tribunal du district de Qishan et emmenée à la prison pour femmes de la province du Shaanxi. Parce qu’elle a refusé de renoncer au Falun Gong, les gardiennes l’ont soumise à toutes sortes de tortures, y compris la privation de sommeil, le refus d’utiliser les toilettes, les décharges électriques, les coups et l’alimentation forcée. Une fois, alors qu’elle refusait de porter l’uniforme des détenues, elles lui ont retiré sa veste d’hiver et l’ont obligée à rester debout à l’extérieur pendant des heures.

Le 9 décembre 2006, Mme Liu a été libérée après avoir purgé soixante-dix jours supplémentaires par rapport à sa peine initiale. De retour chez elle, elle s’est effondrée en apprenant que son employeur l’a licenciée. Elle a dû faire de petits boulots pour gagner sa vie.

Le 21 mars 2017, Mme Liu a été de nouveau arrêtée avec sa mère Mme Li Yuhua. Mme Liu a été admise au centre de détention du district de Xincheng le lendemain, tandis que Mme Li a été emmenée au centre de lavage de cerveau de Baqiao, où elle a été détenue jusqu’au 14 juin.

Le 26 décembre 2017, Mme Liu a comparu devant le tribunal du district de Xincheng et a été condamnée à quatre ans de prison le 4 janvier 2018. Elle a développé une hypertension artérielle en détention et a été emmenée à l’hôpital Ankang de la ville de Xi’an, où elle a été contrainte de prendre des médicaments inconnus quatre fois par jour. Le 6 septembre 2018, elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Shaanxi, après le rejet de son appel.

Le mari de Mme Liu a divorcé pendant sa deuxième peine de prison et elle a emménagé avec son fils après sa libération en mars 2021. Elle a trouvé un emploi dans une société de gestion immobilière et son travail acharné lui a valu le respect de son patron et de ses collègues.

Voir aussi :

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Australie : Un rassemblement à Capital Hill pour réclamer la fin de la persécution en Chine

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(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais