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Une femme de Shanghai décède alors qu’elle purgeait une peine de cinq ans à son domicile pour sa croyance dans le Falun Gong

9 octobre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai, Chine

(Minghui.org)

Nom : Li Weiling

Nom chinois : 李玮玲

Sexe : Féminin

Âge : Inconnu

Ville : Shanghai

Profession : Employée d’épicerie

Date du décès : Août 2024

Date de la dernière arrestation : N/C

Dernier lieu de détention : N/C

Une habitante de Shanghai a été condamnée à une peine de cinq ans de prison en 2021 pour avoir partagé des informations sur le Falun Gong sur WeChat (une plateforme de médias sociaux chinoise populaire). Mme Li Weiling a été autorisée à purger une peine en dehors de la prison en raison de sa mauvaise santé. Cependant, du fait de la surveillance policière stricte et du harcèlement constant, sa santé a continuellement décliné et elle a développé un cancer de l’estomac. Elle est décédée en août 2024.

Après que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Li a été condamnée trois fois, pour une durée totale de dix-sept ans, pour avoir défendu sa croyance. Sa sœur aînée, Mme Li Weihong, également pratiquante de Falun Gong, est morte dans la persécution en avril 2003, à l’âge de 43 ans. La mère des sœurs, Mme Yu Peiying, âgée de 90 ans, a également été arrêtée à plusieurs reprises pour sa pratique du Falun Gong, ce qui lui a valu une peine de camp de travail de deux ans et une peine de prison de trois ans. En raison de son âge avancé, sa famille n’a pas osé lui annoncer la nouvelle du décès de Mme Li Weiling, craignant qu’elle ne soit pas en mesure de faire face.

Le mari de Mme Yu a été traumatisé par la persécution de ses proches. Après avoir lui-même vécu d’innombrables épisodes de harcèlement et d’intimidation de la part des autorités, il a développé une grave maladie cardiaque et du diabète. Il était souvent emmené à l’hôpital pour être réanimé. En 2010, lors de l’Exposition universelle de Shanghai, il s’est effondré en apprenant que Mme Li Weiling était à nouveau harcelée. Lorsque Mme Li s’est précipitée pour lui rendre visite, le vieil homme, alité et incontinent, lui a tenu les mains et lui a dit d’une voix tremblante : « J’ai tellement peur que vous soyez à nouveau arrêtée. » Il est décédé quatre mois après l’arrestation de Mme Li en mars 2011.

La persécution de Mme Li Weiling

Mme Li s’est rendue à Pékin peu après le début de la persécution en 1999, pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été arrêtée, détenue dans un hôpital psychiatrique et on lui a injecté des drogues endommageant les nerfs.

Mme Li est retournée à Pékin pour faire appel en 2000 et a été à nouveau arrêtée. Elle a été détenue au centre de détention du district de Changning après avoir été ramenée à Shanghai. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et a été nourrie de force. La police a fait un usage excessif de la force pour lui insérer le tube d’alimentation, ce qui a endommagé son œsophage et a fait jaillir du sang.

Après sa libération, Mme Li a été constamment harcelée par la police et le comité résidentiel local et a été forcée de vivre loin de chez elle pour éviter la persécution. Elle a été arrêtée dans la province du Shandong le 25 décembre 2000 pour avoir sensibilisé les gens à la persécution dans cette province. Elle a été reconduite à Shanghai et condamnée à huit ans de prison.

À la prison pour femmes de Shanghai, le gardien Cheng Yueyuan a forcé Mme Li à rester debout pendant de longues heures sans bouger. En conséquence, ses jambes ont enflé et sont devenues contusionnées. Un jour, au milieu de la nuit, les directeurs des gardes, Zhang Hongmei et Hou Ruiqin, se sont précipités dans sa cellule et ont retiré sa couverture pour vérifier si elle faisait les exercices de méditation du Falun Gong. Ils lui ont ordonné de garder les jambes droites pendant son sommeil et ne lui ont pas permis de croiser les jambes dans la posture de méditation.

Parce que Mme Li a refusé de faire le travail forcé, entre mai et juillet 2004, le gardien Wang Xinlan a souvent interrompu son sommeil la nuit. Malgré sa tension artérielle dangereusement élevée (sa tension systolique était supérieure à 200 mmHg, alors que le niveau normal est de 120 mmHg ou moins), ils l’ont détenue dans une cellule d’isolement pleine de moustiques et de mouches. Elle a été forcée de se tenir debout ou de s’asseoir sur un petit tabouret sans bouger pendant la journée, tout en écoutant des audios dénigrant le Falun Gong, et n’a pas été autorisée à aller au lit avant 23 heures. Dans la chaleur de l’été, elle n’était pas autorisée à prendre de douche, mais on lui donnait seulement un peu d’eau pour s’essuyer le corps.

Lorsque Mme Li a été hospitalisée pour une hypertension artérielle et un problème cardiaque en avril 2006, on a également découvert qu’elle avait des calculs biliaires, une cholécystite, une inflammation des voies biliaires et des masses non identifiées dans son cerveau qui lui ont fait perdre connaissance en raison du manque d’oxygène. Sa famille a déposé une demande de libération conditionnelle pour raison médicale, mais la prison ne l’a pas approuvée. Les visites familiales ont également été limitées à une fois tous les trois mois, et ses parents et son frère n’ont pas été autorisés à la voir.

Pendant la peine de prison de Mme Li, sa famille a également subi une pression énorme. Son mari avait un emploi bien rémunéré en tant que cuisinier. En raison des répercussions de la persécution, il a subi une baisse de salaire importante et a été affecté à la plonge. En raison des contraintes financières qui en ont résulté, leur fille n’a pas pu se permettre de subir une intervention chirurgicale alors qu’elle souffrait d’une maladie aiguë. Le mari de Mme Li a également dû faire face à une grave maladie et il n’avait pas non plus les moyens de se faire soigner.

Le 19 mars 2011, deux ans seulement après sa libération, Mme Li a été de nouveau arrêtée par Wang Yu, directeur de la Division de la sécurité intérieure du district de Changning. Elle a été condamnée à quatre ans de prison par le tribunal du district de Changning le 23 novembre 2011.

Voir aussi :

Mme Yu Peiying, 75 ans, a été arrêtée à nouveau par des agents du Bureau 610, à Shanghai

(D’autres articles connexes sont disponibles dans les versions anglaise et chinoise.)

Traduit de l’anglais