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La persécution des pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang

1 novembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) La prison pour femmes de la province du Heilongjiang, située dans la ville de Harbin, possède deux divisions utilisées spécifiquement pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong : la 8e division et la division de formation intensive. Les pratiquantes sont illégalement incarcérées à tour de rôle dans les deux divisions. Par exemple, si une pratiquante est détenue dans la division de formation intensive les mois impairs, elle est transférée dans la 8e division les mois pairs.

La 8e division est située aux niveaux 5 et 6. Le capitaine est Lu Xiufeng, et les capitaines adjoints sont Suo Yuanyuan et Xiao (prénom inconnu), qui est également un agent du Bureau 610. Chaque pratiquante est surveillée 24 heures sur 24 par cinq détenues.

Le premier jour où les pratiquantes sont envoyées à la 8e division, les détenues Yuan Jingfang, Chen Yang, Wang Shu, Li Siping, Gao Wentao, Liu Rong, Jiang Yunying (libérée depuis mars 2024) au niveau 6 soumettent la plupart d’entre elles à un lavage du cerveau. Au niveau 5, Sun Jing était la détenue chargée du lavage de cerveau des pratiquantes et qui a dit un jour qu’elle avait personnellement formé de nombreuses détenues à la torture des pratiquantes de Falun Gong.

La prison dispose d’un département appelé Centre de commandement. Il surveille chaque division et chaque atelier 24 heures sur 24. Les caméras de surveillance captent les images et les sons. Chaque niveau du bâtiment dispose de deux grands écrans d’affichage qui permettent de surveiller chaque cellule en temps réel. Les détenues du niveau 6 regardent souvent les écrans pour surveiller chaque équipe dans la cellule. Si elles voient que quelqu’un ne s’allonge pas sur son lit, elles se rendent dans la cellule et ordonnent à la personne de s’allonger. Une fois, une détenue a vu deux pratiquantes de sa cellule parler entre elles. Elle s’est immédiatement approchée d’elles et les a agressées verbalement. De plus, elle a ordonné à d’autres détenues de surveiller étroitement les pratiquantes. Les pratiquantes sont toujours surveillées par une détenue, qu’elles travaillent, qu’elles prennent leur repas à la cafétéria ou qu’elles rencontrent leur famille.

Les pratiquantes de la 8e division sont d’abord contraintes de rédiger des déclarations de garantie pour renoncer à leur croyance, puis de passer des tests écrits et des entretiens destinés à évaluer si elles ont vraiment renoncé au Falun Gong. De plus, les pratiquantes sont contraintes de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong et son fondateur. Ensuite, elles sont envoyées faire du travail manuel dans l’atelier sans être payées. Le 20 de chaque mois, les pratiquantes doivent rédiger des rapports sur leurs pensées. Si elles refusent, les capitaines et les détenues les agressent verbalement et les punissent d’une autre manière. Toutes les détenues des cellules seront également impliquées et ne seront pas autorisées à dormir ou se verront imposer une limite supérieure sur le montant qu’elles peuvent dépenser pour acheter des produits de première nécessité.

Les pratiquantes qui refusent d’être « transformées » sont agressées verbalement, battues et limitées dans leurs achats quotidiens. De plus, elles sont privées de leur droit de visite et contraintes de s’asseoir sur de petits tabourets de 4 heures du matin à minuit, les mains sur les genoux, sans pouvoir bouger ni fermer les yeux. Elles sont également privées de l’accès aux toilettes, ne reçoivent pas de papier hygiénique et ne sont pas autorisées à prendre des douches. La torture a généralement lieu dans des salles de douche ou des toilettes froides et humides.

Traduit de l’anglais