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Une femme en bonne santé mentale, disparue depuis 5 ans, est actuellement détenue dans un hôpital psychiatrique

12 novembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Chongqing, Chine

(Minghui.org) Minghui.org a récemment appris qu’une femme disparue depuis plus de cinq ans est actuellement détenue dans un hôpital psychiatrique bien qu’elle n’ait pas de maladie mentale.

Mme Wu Hongmei, 53 ans, a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter la persécution en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps que le Parti communiste chinois vise depuis juillet 1999. Sa famille et ses amis ont perdu contact avec elle depuis environ cinq ans. Ils ont récemment appris, par une personne bien informée que Mme Wu a été arrêtée à une date inconnue et qu’elle est actuellement détenue dans un hôpital psychiatrique dans le faubourg de Xiema, district de Beipei.

Persécution antérieure

Mme Wu travaillait dans une usine pharmaceutique du sud-ouest. Elle a appris le Falun Gong en 1996. Après le début de la persécution, trois ans plus tard, elle s’est rendue à Pékin six fois afin de réclamer justice pour le Falun Gong. Après un voyage de la sorte à Pékin, elle a été illégalement arrêtée et ramenée à Chongqing. La police l’a condamnée deux ans de travaux forcés en septembre 2000 et l’a emmenée dans le camp de travail pour femmes de Maojiashan.

Mme Wu a refusé de renoncer à sa croyance et a été brutalement torturée par les gardiens du camp de travail. En conséquence, sa santé s’est détériorée et le camp de travail a décidé de la libérer pour raisons médicales vers le début de 2002. Ils ont prévenu la police pour qu’elle vienne la chercher. Cependant, au lieu de la libérer, la police la conduit directement à l’hôpital psychiatrique de Beiquan dans le district de Beipei. Après avoir appris ce qui lui était arrivé, sa famille a exigé sa libération. La police l’a rapidement ramené au camp de travail, qui a refusé de la reprendre. La police l’a ensuite placé dans la section psychiatrique du deuxième hôpital populaire du district de Beipei. On ne sait pas s’il s’agit du même hôpital dans lequel elle est actuellement détenue.

Les employés de l’hôpital ont forcé Mme Wu à prendre des médicaments inconnus sous forme orale et par injections, qui ont endommagé son système nerveux central. Elle n’a pas été libérée avant décembre 2003.

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise)

Traduit de l’anglais