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Éliminer la conception d’être mieux que les autres

14 novembre 2024 |   Écrit par Lan Tian, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je cultive le Falun Dafa depuis mars 1999, et j’ai trébuché encore et encore, alors que je faisais face à un parcours difficile. Cependant, je ne savais pas pourquoi. Des conceptions de personnes ordinaires émergeaient dans mon esprit dès que je rencontrais des problèmes. Tout ce à quoi j’étais confrontée me faisait oublier la pensée droite. Je n’arrivais pas à cultiver solidement, parce que je ne me souvenais pas des exigences du Fa à ce moment-là.

Je m’asseyais avec les jambes croisées dans la position du lotus complet, mais depuis le début du mois de juin 2021, je n’arrive plus à le faire. L’une de mes jambes glissait toujours dès que je la mettais au-dessus de l’autre. Je devais alors méditer dans la position du demi-lotus. Je n’arrivais plus à bien me concentrer non plus. Même en marchant, je me sentais lourde sur mes jambes. Je haletais beaucoup en montant les escaliers. Je n’avais jamais ressenti cela. J’ai pensé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans ma cultivation. Je savais que je devais regarder à l’intérieur, mais je ne savais pas comment faire. J’ai essayé, mais je n’ai rien trouvé d’anormal. Je pensais que je faisais bien concernant les trois choses, et j’avais même mémorisé le Fa. J’étais confuse.

Le Maître a dû voir ma confusion. Il m’a éclairée sur le fait que je n’avais pas réussi à contrôler mes conceptions humaines. J’ai réalisé que j’avais des conceptions humaines que je n’avais pas identifiées. Alors que je cherchais, une idée m’est venue à l’esprit : « blâmer les autres ». Oui, c’est cela ! J’ai toujours rejeté la faute sur les autres en cas de problème. J’ai toujours pensé que j’avais raison et que j’étais meilleure que les autres. J’ai toujours pensé que le problème venait des autres et je ne voyais pas que mes propres problèmes se reflétaient à travers les autres.

J’ai également découvert que j’avais un esprit de lutte, la jalousie, l’attachement à la renommée et à la fortune, l’esprit de compétition, la recherche du confort, ainsi que le problème de regarder les autres de haut. En outre, j’étais égoïste, j’avais peur, je me protégeais, je couvrais mes erreurs, et bien d’autres choses encore. De plus, je ne m’étais pas débarrassée de mon ego. Mes conceptions n’étaient pas justes, mais des conceptions humaines dégénérées, développées par l’endoctrinement du Parti communiste chinois (PCC). Mon incapacité à distinguer mon vrai moi du faux moi est devenue mon obstacle. Je comprenais maintenant que j’étais loin des exigences du Fa !

Un jour, le Maître m’a éclairée davantage pendant mon étude du Fa. Le paragraphe suivant s’est détaché du reste :

« Certains se jugent eux-mêmes selon des critères moraux dégradés et se croient meilleurs que les autres, car même les critères de jugement ont changé. Mais peu importe les changements que connaissent les critères moraux de l’humanité, la nature de l’Univers, elle, ne change pas, elle est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais. Alors en tant que pratiquant, les exigences que vous vous imposez doivent se conformer à la nature de l’Univers et non aux normes des gens ordinaires. Si vous voulez retourner à votre origine première et retrouver votre authenticité première, si vous voulez vous élever par la cultivation et la pratique, alors vous devez agir conformément à ce critère. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Après plus de vingt ans, j’ai finalement compris ce paragraphe du Fa. Ne me dit-il pas de changer ma conception humaine et de me mesurer au Fa ? Je comprends vraiment maintenant. Le seul moyen de m’améliorer et d’obtenir le Fa est d’éliminer complètement mes conceptions humaines et de m’assimiler au Fa.

Ma vie familiale est mon environnement de cultivation. J’étais arrogante et j’insistais pour avoir le dernier mot. Je méprisais mon fils et ma belle-fille. Je pensais que ma belle-fille était paresseuse et négligeait de faire le ménage et de s’occuper de son fils. J’étais en colère parce qu’elle me laissait faire son travail. Même si je ne me disputais pas avec eux, je montrais mon agacement. L’atmosphère familiale était un peu tendue. J’ai finalement réalisé que j’avais tort. Ce que j’ai fait est à l’opposé de ce qu’un pratiquant devrait faire. Ce qu’ils ont fait m’a donné l’occasion de réfléchir sur moi-même et d’éliminer mes attachements. En fait, ils m’ont ouvert la voie pour que je puisse m’améliorer.

Après avoir changé mes propres conceptions, mon environnement familial s’est amélioré. Ma belle-fille est devenue travailleuse. Elle s’occupe volontiers des tâches ménagères. Nos relations sont harmonieuses.

Merci, vénérable Maître ! Je suis déterminée à me cultiver avec diligence et à accomplir ma mission !

Traduit de l’anglais