Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

[Fahui d’Australie] Mon parcours de cultivation en aidant les jeunes pratiquants de Sydney à former un seul corps

16 novembre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Australie

(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Je suis un pratiquant vietnamien et j’ai emménagé en Australie à l’âge de 11 ans. J’aimerais partager avec vous la façon dont je me suis cultivé en aidant les jeunes pratiquants de Sydney à former un seul corps. Le but de ce projet est de soutenir les jeunes pratiquants dans leur cultivation personnelle et dans le fait de sauver les êtres, ainsi que de créer un environnement leur permettant d’être en contact, de partager et d’apprendre les uns des autres.

Je commence à pratiquer le Falun Dafa

Lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’aimais voyager sac au dos dans différents pays, découvrir différentes cultures et rencontrer des gens. J’ai vécu dans un van pendant deux ans. Grâce à ce vécu, je me suis forgé une personnalité indépendante et confiante. J’ai également appris à communiquer avec les autres et à mieux me connaître et comprendre le monde.

En 2017, alors que je voyageais dans le centre de l’Australie, j’ai eu un grave accident de voiture et j’ai vécu une expérience de mort imminente. Je me suis rappelé tous les bons souvenirs que j’avais depuis ma naissance. Je me suis souvenu d’une amie de l’école primaire qui m’avait parlé du Falun Dafa. Je l’ai contactée et elle m’a proposé de lire le Fa avec elle et d’aller voir Shen Yun à Taïwan.

En lisant le Fa, j’ai été touché par les valeurs fondamentales que sont Authenticité, Bienveillance, Tolérance, ainsi que par le principe du « retour au soi originel », car cela me donne une boussole morale pour devenir une meilleure personne.

Avec le recul, j’ai acquis une nouvelle perspective sur cette expérience de mort imminente. Alors que la voiture tournait dans les airs, j’ai senti une force la pousser vers le bas et elle a atterri sur les roues au lieu de retomber sur le toit, ce qui aurait été fatal. J’ai réalisé que le Maître avait toujours veillé sur moi.

J’ai également compris que le Maître avait tout arrangé pour que je fasse ce que je suis censé faire maintenant, en particulier en travaillant dans des projets de Dafa pour sauver les gens. Par exemple, en raison de ce que j’ai traversé pendant mon enfance où j’ai vécu de manière autonome et où j’ai été maltraité par le côté paternel de ma famille, je peux compatir aux difficultés, à la douleur et à la solitude d’autrui.

Je comprends que tous les êtres humains de ce monde sont des membres de la famille du Maître. Ainsi, lorsque je suis dans des projets et que j’aide les gens, j’ai l’impression de retrouver les membres de ma famille et de trouver la pièce manquante du puzzle que je cherchais.

Difficultés dans notre environnement de cultivation

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa fin 2018, j’ai eu du mal à trouver un bon environnement pour m’élever. C’était comme s’il y avait deux problèmes principaux.

Le premier problème que j’ai remarqué était le manque de liens profonds entre les pratiquants. Après l’étude du Fa et les exercices collectifs, la plupart des pratiquants rentraient chez eux ou faisaient des annonces à propos de leurs projets sans parler de la manière dont ils avaient élevé leur xinxing ou interagi les uns avec les autres. Je me sentais déçu et frustré parce que j’avais l’impression que personne ne pouvait m’inspirer ou m’aider dans ma cultivation, à l’exception d’une pratiquante vietnamienne qui, par la suite, est devenue mon épouse. L’environnement de groupe pour les pratiquants non chinois et pour les jeunes pratiquants était presque inexistant.

Pour un nouveau pratiquant, cela crée une difficulté supplémentaire pour s’engager dans la cultivation. Pour les projets de Dafa, c’est l’une des principales raisons du manque de ressources humaines. Ce n’est pas parce que nous n’avions pas clarifié la vérité et attiré de nouvelles personnes, mais parce qu’il n’y avait rien dans l’environnement pour les inciter à rester.

J’ai également eu connaissance de plusieurs jeunes pratiquants qui étaient venus, mais qui, faute d’un bon environnement et d’un soutien moral et social suffisant, étaient devenus moins diligents et avaient ensuite quitté Dafa. Des pratiquants occidentaux ont rencontré le même problème. J’ai réalisé que si ce problème perdurait, il entraverait notre processus pour sauver les personnes en Australie. Cette situation est similaire à celle des pratiquants japonais.

Le Maître a dit :

« Au Japon, ce sont les disciples de Dafa chinois qui jouent le rôle prépondérant. Beaucoup de Japonais devaient obtenir le Fa, il ne faut surtout par interférer et les empêcher d’entrer. C’est la situation que j’ai observée, mais chaque région a ses propres difficultés, s’il y a des problèmes, vous disciples de Dafa devez réfléchir entre vous à une solution pour bien les résoudre.

Si c’est à cause de ces aspects que les disciples de Dafa japonais ne peuvent pas entrer, c’est là que ça devient un problème. Les disciples de Dafa du Japon sont là pour sauver les Japonais. Bien sûr, dans la lutte contre la persécution, face à cette persécution du parti pervers, tout le monde prendra la parole, pour empêcher et dénoncer cette persécution, c’est notre responsabilité, le principal n’est-il pas que tu sauves les gens, les gens d’une région doivent sauver les gens de leur région. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 », Enseignements du Fa dans les conférences XIII)

Cependant, lorsque je faisais part de mes préoccupations aux autres pratiquants, ceux-ci n’admettaient pas qu’il s’agissait d’un problème à régler, mais au contraire, ils s’accommodaient de cette situation. L’une des raisons souvent évoquées était que si une personne ne pouvait pas passer ce test ou continuer à cultiver malgré les difficultés, cela signifiait qu’elle n’était pas assez bien ou qu’elle n’avait pas une relation prédestinée suffisante.

Cependant, ma compréhension était que l’environnement jouait un rôle important dans le fait d’influencer des personnes et que nous n’allions pas pouvoir l’améliorer tant que nous n’aurions pas pris en compte les problèmes existants.

Le deuxième problème que j’ai remarqué est l’image que les pratiquants présentent à la société ordinaire. Au début, j’ai eu l’impression que certains pratiquants étaient souvent renfermés sur eux-mêmes, qu’ils avaient une attitude quelque peu négative et qu’ils ne faisaient pas suffisamment attention à leur apparence. D’autres pratiquants n’ont pas de bonnes relations avec leur famille ou ne se comportent pas d’une manière conforme à la société australienne. Cela peut nuire à nos efforts pour valider le Fa auprès des personnes ordinaires.

De plus, certains pratiquants passent la majeure partie de leur temps à travailler sur des projets, ce qui est très bien. Cependant, ils n’ont pas les compétences sociales requises pour interagir avec les gens de la société occidentale. Ils n’ont pas beaucoup de sujets communs à aborder et pensent que faire partie de la société ordinaire est une perte de temps. Les autres ont alors l’impression que les pratiquants de Dafa ne s’intéressent qu’aux questions des droits de l’homme et à leur propre pratique, au lieu d’être ouverts et reliés à la société au sens large. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles nous sommes incapables de faire des percées dans la société ordinaire parce que les gens nous considèrent comme des étrangers et ne ressentent pas notre compassion à leur égard.

Selon ce que je sais, dans le passé, le but de la cultivation était la libération de soi et les pratiquants vivaient dans des endroits isolés. Mais la cultivation dans Dafa se passe au sein de la société ordinaire et la mission des disciples de Dafa est de sauver les gens. C’est pourquoi je pense que les pratiquants devraient établir une relation positive avec les membres de la société. Nous devons être compris et acceptés par les autres avant de pouvoir leur clarifier la vérité ou leur transmettre le Fa.

Le rôle important joué par les jeunes pratiquants dans la validation du Fa et pour sauver les êtres

Les jeunes pratiquants peuvent jouer un rôle important dans ce processus en changeant la façon dont la société perçoit les pratiquants de Falun Dafa. Il en va de même pour les danseurs de Shen Yun, qui sont principalement des jeunes et dont l’objectif est de clarifier la vérité au grand public. Ils sont instruits, bien élevés et ils présentent bien. Il est à noter que l’Académie Fei Tian forme les jeunes et leur enseigne la culture traditionnelle et l’étiquette.

Selon ma compréhension, pour apporter une image positive de Dafa à la société australienne et résoudre le problème des ressources humaines pour les projets, les jeunes pratiquants devraient disposer d’un environnement leur permettant de s’entraider dans leur cultivation et leur vie quotidienne, ainsi que de débattre sur des sujets qui les aident à se développer en tant que personne.

J’ai également réalisé que l’approche consistant à les forcer à étudier le Fa et à leur demander de se joindre à des projets alors qu’ils ne sont pas prêts ou qu’ils ne sont pas dans un bon état de cultivation n’est pas efficace.

Cette compréhension m’a motivé à aider les gens et à agir, et c’est ce que j’aimerais partager avec vous.

Les jeunes pratiquants forment un seul corps

En étudiant le Fa, j’ai compris que les changements doivent aller du niveau microcosmique au niveau macrocosmique, jusqu’à la surface. Selon ma compréhension, cela peut également s’appliquer à l’environnement des pratiquants. J’ai compris que pour former un seul corps, les choses doivent aller de l’intérieur vers l’extérieur en passant par trois couches : la première couche est celle des pratiquants diligents. La deuxième couche est constituée des nouveaux pratiquants et des pratiquants moins diligents, des enfants de pratiquants et des personnes qui ont abandonné la cultivation. La troisième couche est celle des personnes ordinaires.

Il s’agit d’une approche systématique dans laquelle une fois que la couche intérieure devient solide, elle aura un impact positif sur les couches extérieures. Par exemple, lorsque les pratiquants diligents créent un environnement positif, cela peut encourager les nouveaux pratiquants à rester et à devenir plus diligents. Grâce à cette nouvelle compréhension, j’ai entrepris d’améliorer la première couche. J’ai essayé de comprendre ce que les jeunes pratiquants voulaient et ce dont ils avaient besoin. J’ai passé du temps à parler avec eux, à comprendre leurs expériences et leurs points de vue. J’ai ensuite partagé mes idées avec eux et j’ai cherché à obtenir un retour sur ces idées.

Tout au long de ce processus, j’ai réalisé que l’une des raisons principales qui nous empêchent de former un seul corps fort est le manque de confiance entre les pratiquants. Comme nous avons peur d’être jugés par les autres, nous nous abstenons de parler de nos attachements et choisissons de garder les choses pour nous. Au fil du temps, cela peut entraîner un manque de lien et des conflits.

Mon premier but était donc d’aider à instaurer la confiance parmi les jeunes pratiquants.

Nous avons fait des activités de cohésion, par exemple nous avons fait du camping, dîné ensemble ou fait des sorties kayak, et nous avons participé à des événements permettant de découvrir la culture traditionnelle. Plus important encore, nous avons étudié collectivement le Fa en anglais chaque semaine.

Ces activités de cohésion sont importantes, car elles permettent aux jeunes pratiquants de développer des liens plus profonds entre eux dans un environnement accueillant, détendu, stimulant et qui ne nécessite pas d’engagement.

Ce type d’activités forme également une excellente occasion pour les jeunes pratiquants d’apprendre à coopérer et à communiquer, de développer des compétences importantes pour la réalisation de projets et de se soutenir mutuellement dans la vie quotidienne et dans la cultivation.

Par exemple, lors d’une sortie kayak, j’ai remarqué qu’un jeune pratiquant chinois semblait à l’écart des autres. Il ne se joignait pas aux activités de groupe et ne parlait pas aux autres personnes, mais était plutôt concentré sur son téléphone. Je l’ai présenté aux autres.

Plus d’un an plus tard, il m’a dit qu’il avait vraiment apprécié la façon dont je l’avais aidé ce jour-là. À ma grande surprise, il m’a dit que lorsqu’il était plus jeune, en Chine, les autres enfants ne voulaient pas jouer avec lui parce que son père était un pratiquant de Dafa et qu’il était persécuté. Depuis, il trouvait normal de ne pas avoir d’amis et d’être seul. J’ai eu les larmes aux yeux en entendant son histoire. Je n’avais pas réalisé qu’un si petit geste pouvait avoir autant d’importance pour lui. Plus tard, grâce à d’autres interactions avec d’autres jeunes pratiquants, ce pratiquant chinois est devenu plus confiant, a eu plus d’amis et est devenu plus à l’aise pour s’ouvrir aux autres.

En ce qui concerne notre étude collective du Fa, l’objectif est d’approfondir les échanges, d’encourager l’habitude de regarder à l’intérieur et d’aller au-delà de la simple discussion sur les projets. Pour y parvenir, je devais commencer par moi-même. Mon épouse et moi avons donc parlé de nos propres lacunes, telles que l’attachement à la peur et au fait de juger les autres. Certains pratiquants ont commencé à faire de même, partageant plus ouvertement et plus honnêtement à propos de leurs tribulations et de leur cultivation.

Ensuite, lors de chaque moment d’échanges, nous avons deux thèmes principaux : ce que nous avons appris d’après l’étude du Fa du jour, et des sujets liés à l’amélioration personnelle, qui changent chaque semaine. Parmi les exemples de sujets liés à l’amélioration personnelle, citons la manière de mieux travailler en tant que pratiquant, la gestion du temps, les compétences en matière de communication, la gestion financière et la gestion des relations avec les membres de la famille.

Chacun de ces sujets nous amène à un aspect différent de la façon de devenir une bonne personne. Grâce à l’apport de chacun, nous pouvons élargir nos horizons, apprendre de l’expérience des autres et découvrir nos lacunes. À partir de là, nous avons appris à valider le Fa de différentes manières, à mieux nous conformer à la société ordinaire et à clarifier la vérité aux gens de manière plus naturelle.

En procédant par petites étapes et en faisant preuve de régularité, notre groupe d’étude du Fa est progressivement devenu un lieu où les gens peuvent partager plus ouvertement les uns avec les autres. Certains échanges sont si émouvants que les participants sont émus aux larmes et restent jusqu’à 23 heures, ne voulant pas partir. Plusieurs pratiquants ont dit qu’ils appréciaient beaucoup ce groupe d’étude du Fa parce qu’il les aidait à élever leur compréhension du Fa et à renforcer leur pensée droite.

Me débarrasser de l’attachement au ressentiment et développer la compassion

En travaillant sur ce projet, j’ai rencontré de nombreuses tribulations qui m’ont permis d’élever progressivement mon xinxing.

J’ai rencontré beaucoup de résistance et de critiques de la part d’autres pratiquants, qui ne voyaient pas l’importance de ce que je faisais. Je n’arrêtais pas de me demander si ce que je faisais était juste. Je ne savais pas trop quoi faire. J’avais du ressentiment, me demandant pourquoi cet environnement n’avait pas été créé plus tôt, pourquoi les autres pratiquants n’aimaient pas que j’essaie de les aider, et pourquoi je devais être la personne qui faisait tout le gros travail.

J’avais également une attitude de jugement à l’égard de certains jeunes pratiquants dont je pensais qu’ils n’étaient pas à la hauteur et je les regardais de haut. J’avais même peur de devenir négatif et déprimé comme certains d’entre eux si je cultivais longtemps.

Bien que mon point de départ ait été d’aider les autres, je m’étais attardé sur la négativité, le ressentiment et les plaintes. En conséquence, non seulement ma croyance en Dafa avait vacillé, mais j’avais également perdu de vue le travail réel qui devait être accompli.

Heureusement, grâce aux enseignements du Fa et au soutien constant de mon épouse, j’ai appris à développer ma compassion, ce qui m’a aidé à surmonter la négativité et à me concentrer sur la solution.

J’ai cherché à l’intérieur afin de comprendre pourquoi la situation était devenue comme ça et j’ai commencé à me mettre à la place des autres. Je pouvais comprendre l’impact de la persécution sur les pratiquants chinois de longue date pour ce qui est de leur état physique, de leur situation financière et de leur réputation. En venant s’installer dans un nouveau pays, ils devaient repartir de zéro, lutter pour joindre les deux bouts et s’adapter à une nouvelle culture. En même temps, ils faisaient tout leur possible pour informer les gens de la persécution. J’admire le cœur de ces pratiquants chevronnés. Pour eux, la priorité est de rétablir la réputation de Dafa en apportant la vérité à un plus grand nombre de personnes. Pour les jeunes pratiquants, ainsi que pour moi, il peut être difficile de comprendre ce sacrifice inconditionnel et d’avoir les mêmes objectifs.

D’autre part, j’ai constaté que, dans ces situations difficiles, certains anciens pratiquants avaient du mal à valider le Fa dans leur environnement familial. Certains d’entre eux n’avaient pas assez de temps pour être avec leurs enfants et attendaient plutôt d’eux qu’ils lisent le Fa et s’éveillent par eux-mêmes.

En conséquence, certains enfants ne pouvaient pas voir la beauté de Dafa dans les comportements et les actions de leurs parents. En grandissant, ils n’étaient pas incités à poursuivre la cultivation et étaient entraînés vers le bas par les tentations de la société.

En ce qui concerne les jeunes pratiquants qui avaient quitté la Chine, je me suis rendu compte qu’ils avaient grandi dans un environnement compliqué et qu’ils avaient dû supporter la pression mentale exercée par la persécution. Cela affectait leur façon de se comporter et d’agir. Leur mode de pensée leur avait été imposé par la culture du Parti communiste chinois (PCC).

Après avoir appris à penser d’abord aux autres, j’ai changé mon approche. Au lieu de juger, j’ai cultivé l’empathie et la compassion et j’ai appris à connaître les gens et leur histoire. J’ai réalisé que la façon d’aider ces jeunes pratiquants n’était pas de les forcer à faire quelque chose, mais de les inspirer, de les guider et de les soutenir. Ensuite, en faisant les choses eux-mêmes, ils allaient acquérir de nouvelles valeurs et s’améliorer. Le véritable changement ne vient pas d’une pression extérieure, mais de l’intérieur du cœur. Les liens significatifs et la confiance ne viennent pas en faisant un cours et en disant aux gens ce qu’ils doivent faire, mais dans les interactions de tous les jours.

Je me suis également éveillé au fait que lorsque je devenais trop négatif et que j’allais à l’extrême, je n’étais pas en accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, de sorte que ma sagesse ne pouvait pas émerger. Mais une fois que j’aurais surmonté la tribulation et élevé mon xinxing, le Maître m’accorderait la sagesse et je serais en mesure de faire avancer le projet.

Élever ma compréhension au sujet de la rectification de Fa

Le Fa du Maître m’a également aidé à m’éveiller à ce sujet et à dissoudre mon ressentiment à l’égard des pratiquants de longue date.

Une fois, après m’être plaint de l’environnement de cultivation, un pratiquant a partagé avec moi un paragraphe du Zhuan Falun :

« La société des gens ordinaires évolue selon les lois de l’histoire ; vous voulez qu’elle se développe de telle ou telle manière, qu’elle atteigne certains objectifs, mais ces êtres supérieurs ne l’envisagent pas ainsi. Les gens de l’antiquité n’auraient-ils pas pu imaginer les avions, les trains, les bicyclettes d’aujourd’hui ? Je dirais qu’il n’est pas forcément impossible qu’ils aient pu y penser. Comme dans son évolution l’histoire n’était pas parvenue jusque-là, ils n’ont pas été à même de les créer. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai soudain compris que ce que je voulais qu’il se produise ne s’était pas produit auparavant parce que le moment n’était pas encore venu. La période précédente avait pour but de clarifier la vérité et de faire connaître Dafa au grand public. Les pratiquants chevronnés ont fait de leur mieux au cours de cette période historique. Aujourd’hui, nous devons faire de notre mieux dans cette période historique, en construisant sur les fondations posées par la génération précédente et en poursuivant la voie de la rectification de Fa dans le monde humain. Responsabiliser les jeunes pratiquants est un moyen d’y parvenir et c’est la voie que je suis en train de suivre.

Grâce aux indications du Maître, j’ai pu changer mon état d’esprit et passer d’envisager le projet comme un fardeau, à le prendre de façon positive. Il y a quelques années, j’ai fait un rêve dans lequel le Maître enseignait le Fa à Sydney. Après avoir enseigné le Fa, le Maître a dit : « Il est maintenant temps pour les groupes de faire des réunions pour les projets. » Je me suis vu assis en cercle avec de nombreuses personnes que je ne connaissais pas encore, à l’exception de mon épouse. Mais je savais que je n’étais pas assis dans le groupe des pratiquants plus âgés. Cela m’a fait comprendre qu’aider les jeunes était ma mission, ma responsabilité, c’est la vérité que je dois accepter et pour laquelle je dois travailler dur afin de m’améliorer.

Conclusion

J’ai commencé ce projet avec les jeunes pratiquants avec le simple désir d’aider les autres, mais ce que j’ai reçu va bien au-delà de que ce que j’ai donné. Je suis devenu plus lucide sur ce que je devais faire, j’ai élargi ma tolérance et ma compassion, et j’ai appris à respecter le fait que les gens ont des délais différents pour s’améliorer. Les personnes que j’ai aidées m’ont en fait aidé à devenir un meilleur pratiquant. J’ai appris à accepter les critiques, à diriger, à développer une vision et à élaborer des stratégies. En cas de conflit, j’ai constamment dû m’améliorer pour que le projet puisse progresser.

Nos efforts pour former un seul corps n’ont pas seulement eu un impact sur les jeunes pratiquants, mais ont également permis de valider le Fa auprès de nos collègues et des membres de nos familles. Le changement d’attitude de mon beau-père, un homme d’affaires prospère, en est un exemple. Il m’a dit que mon épouse et moi sommes en avance sur cette jeune génération parce que la plupart des gens de notre âge ne pensent qu’à gagner de l’argent et à accroître leur bénéfice personnel, et que ce n’est qu’en prenant de l’âge qu’ils pensent à aider les autres. Mon beau-père était auparavant opposé à ce que mon épouse cultive, mais il soutient désormais Dafa et m’a dit que le projet des jeunes pratiquants était pour lui une source d’inspiration.

Entre-temps, mes collègues nous souhaitent souvent une bonne santé pour que nous puissions continuer à travailler dans notre environnement et apporter plus de bienfaits aux jeunes pratiquants. Ils disent que le monde a besoin de plus de jeunes gens désintéressés et ayant une bonne moralité pour un meilleur avenir.

En voyant les améliorations dans cet environnement, telles que des liens plus forts entre les pratiquants, j’ai ressenti que le Maître m’encourageait et que j’étais sur le bon chemin. Cela a renforcé ma pensée droite et ma confiance en moi. Travailler sur ce projet me donne une énergie inépuisable et un sentiment d’accomplissement, car je sais que je remplis ma mission.

Je débats souvent d’idées et je réfléchis à la manière d’améliorer les choses. Je n’aurais pas pu persister sans le soutien de mon épouse et d’autres jeunes pratiquants, dont le bon cœur et le travail acharné m’ont beaucoup ému et m’ont motivé à agir.

Par-dessus tout, je suis très reconnaissant envers le Maître. Je comprends que tout ce qu’il a arrangé est là pour me permettre d’accomplir la mission pour laquelle je suis venu ici et de me cultiver au cours de ce processus.

L’article ci-dessus est mon partage. Merci de signaler avec bienveillance tout ce qui n’est pas conforme au Fa.

Merci Maître. Merci compagnons de cultivation.

(Présenté à l’occasion de la Conférence de partage d’expériences du Falun Dafa d’Australie 2024)

Traduit de l’anglais