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Delaware, É.-U. : La projection publique du documentaire « State Organs » révèle les atrocités dans le domaine des transplantations en Chine

19 novembre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa aux États-Unis

(Minghui.org) Le 9 novembre 2024, Theater N de Wilmington, dans le Delaware, États-Unis, a projeté « State Organs » (Organes de l’État), un film documentaire en nomination aux Oscars 2025. Une séance de discussion a eu lieu après la projection.

Une discussion a été organisée après la projection du documentaire « State Organs » au Theater N dans le centre-ville de Wilmington, Delaware, le 9 novembre 2024.

Ce film, réalisé par Raymond Zhang, lauréat d’un prix Peabody, raconte l’histoire tragique des prélèvements forcés d’organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC) sur les pratiquants de Falun Gong en Chine, et se concentre sur les expériences de deux familles qui recherchent leurs proches disparus.

De nombreux participants ont dit qu’ils écriraient à leurs sénateurs fédéraux pour leur demander d’adopter la loi sur la protection du Falun Gong afin de mettre un terme aux atrocités commises par le PCC. Cette loi a été adoptée par la Chambre des représentants des États-Unis en juin dernier et est actuellement examinée par le Sénat américain. Elle vise à sanctionner les personnes et les entités impliquées dans les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes.

L’avocat à la retraite Richard Kiger (à gauche) a regardé le film.

Après avoir visionné le film, Richard Kiger, avocat à la retraite, a dit que les atrocités commises par le PCC étaient incroyables. « Ce qui m’a le plus choqué, c’est la cruauté du PCC », a dit Richard Kiger. « Imaginez que les organes d’une personne soient prélevés alors qu’elle est vivante, sans même avoir recours à l’anesthésie. Cela me brise le cœur qu’une telle chose se produise. »

M. Kiger a dit qu’il ne connaissait pas l’ampleur des prélèvements d’organes auparavant. « Je ne savais pas que les chiffres étaient si élevés et je ne savais pas que cela était devenu une industrie. C’est terrible. Ce film montre clairement qu’il ne s’agit pas seulement d’une tragédie, mais d’une industrie systématique, axée sur le profit, qui prend pour cible des personnes innocentes. »

Selon lui, il est important de prendre des mesures immédiates. « J’ai l’intention d’écrire à mes sénateurs et à mes représentants au Congrès. Nous ne pouvons pas laisser l’histoire se répéter, il s’agit d’un nouveau génocide », a exprimé M. Kiger. « En tant qu’êtres humains, chacun d’entre nous doit faire quelque chose. »

Le film l’a également incité à en apprendre davantage sur la question. « Je vais noter les réunions et les événements à venir. Je pense que rester informé est la première étape. Je ne sais pas ce qu’une personne peut faire, mais je crois que chaque petit geste compte. Le simple fait de parler à quelqu’un de ce que j’ai appris aujourd’hui est un pas dans la bonne direction. »

M. Kiger a dit que le documentaire recevra davantage de reconnaissance. « Il est en lice pour l’Oscar du meilleur documentaire et j’espère qu’il sera récompensé. Il pourra ainsi avoir un impact énorme dans le monde entier. »

« Un génocide moderne »

Monica Johnson, cadre à la retraite dans le secteur du fret, a dit que regarder le film était une expérience qu’elle n’avait jamais vécue auparavant. « Pour moi, c’était une expérience d’apprentissage », a-t-elle dit. « J’aime ce documentaire parce qu’il m’aide à comprendre le monde. Ce film est différent de tout ce que j’ai vu auparavant. On ne peut pas dire qu’il soit réjouissant, mais il est instructif. Je suis contente d’être venue le voir parce que j’ai appris des choses que je ne savais pas. »

Mme Johnson ne savait rien de la persécution des pratiquants de Falun Gong et des prélèvements d’organes. « Je n’en avais jamais entendu parler auparavant », a-t-elle ajouté. « Mais maintenant que je suis au courant, je vais certainement en parler à mes amis. Il faut que les gens le sachent. Il s’agit d’un holocauste moderne. Ce n’est pas quelque chose qui s’est passé il y a cent ou deux cents ans, mais quelque chose qui se passe à notre époque. »

Ce qui a le plus choqué Mme Johnson dans le film, ce sont les atrocités brutales. « Ces personnes ont été brutalement tuées dans le seul but de prélever leurs organes et, derrière tout cela, il y avait un intérêt économique. Cela met les gens extrêmement en colère. Le pire, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’argent, mais aussi de la suppression de leurs croyances. Ils ont été tués simplement parce qu’ils pratiquaient le Falun Gong. »

Monica a également dit qu’elle prendrait des mesures. « J’ai l’intention de commencer à parler de ce sujet à mes amis lors du dîner de ce soir. Il est important de diffuser ces informations, car si l’on apprend quelque chose de nouveau de l’histoire, il ne faut pas le garder pour soi. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de l’infiltration du communisme aux États-Unis, elle répond : « Je n’y pensais pas beaucoup avant, mais ce documentaire m’a permis de mieux comprendre beaucoup de choses. »

« Cela pourrait arriver dans n’importe quel pays totalitaire »

Yasmin Bowman, agent immobilier, a été profondément troublée par les prélèvements d’organes perpétrés par le PCC sur des pratiquants de Falun Gong vivants. « Je pense que le film est très bien fait », a-t-elle dit. « Il est fascinant et donne à réfléchir. Je n’avais aucune idée que de telles choses se produisaient à une si grande échelle. Cette persécution systématique des pratiquants de Falun Gong est terrifiante. »

Mme Bowman a dit qu’elle n’avait entendu parler que sporadiquement des prélèvements d’organes dans les médias auparavant. « Je savais que c’était un problème, mais je ne savais pas à quel point il était répandu. Le film montre clairement qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème, mais d’une action coordonnée à grande échelle. Il s’agit tout simplement d’un massacre. »

La perte d’humanité montrée dans le film a choqué Mme Bowman. « Ce qui m’a le plus choquée, c’est la cruauté, le mépris total de la valeur de la vie humaine. Il s’agit de personnes pacifiques qui pratiquent pour améliorer leur santé et leur état mental, mais elles sont persécutées pour cela. Quand je pense que de tels crimes inhumains existent encore et peuvent se produire dans n’importe quel pays totalitaire, j’ai vraiment peur. »

Mme Bowman a souligné l’importance de sensibiliser le public. « J’ai vu cet événement sur Facebook et je me suis dit qu’il fallait que je vienne. J’espère que davantage de personnes verront ce film et comprendront ce qui se passe. Cette question mérite une attention mondiale et des films comme celui-ci peuvent contribuer à la promouvoir. »

En plus d’être choquée, Mme Bowman est également motivée pour agir. « J’ai l’intention de contacter les bureaux des sénateurs Coons et Carper. Je vais aussi faire des recherches pour en savoir plus. Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre maintenant, mais je sais que je ne peux pas ne rien faire. »

Traduit de l’anglais