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Fahui de Suisse : Regarder à l’intérieur et identifier mes attachements fondamentaux

24 novembre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Suisse

(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

J’ai cultivé dans le Falun Dafa pendant de nombreuses années, mais ma compréhension de la cultivation était relativement superficielle. Je m’en sortais mieux lorsque je vivais en Suède. Je participais à de nombreuses activités de clarification de la vérité, ainsi qu’aux exercices collectifs. Ma situation a beaucoup changé lorsque j’ai déménagé à Zurich, en Suisse. Je n’étais plus aussi diligent et je n’arrivais pas à me concentrer lorsque j’étudiais les enseignements de Dafa. Je le faisais comme si j’effectuais une tâche. C’était particulièrement le cas lorsque je me joignais à un groupe d’étude du Fa. J’avais aussi du mal à rester clair et concentré lorsque j’émettais la pensée droite. Il est vrai que j’aime aider les autres et participer à divers événements qui valident Dafa. Mais en fait, c’était peut-être simplement parce que j’aime être avec les autres pratiquants au lieu d’avoir la compréhension et la motivation appropriées pour le faire. Par conséquent, ma gentillesse pour aider à sauver les gens s’était également affaiblie.

En me rappelant le passé, j’ai découvert que je faisais souvent des choses pour répondre aux attentes des autres, ou parce que c’était urgent. Je faisais les exercices aussi parce que je voulais améliorer ma santé. S’il n’y avait pas eu de « pression » extérieure, comme des inquiétudes concernant ma réputation ou ma santé, j’aurais été passif.

J’ai essayé d’identifier la cause profonde de mon comportement. J’ai découvert que mon vrai moi et ma compréhension de la vie et de la souffrance étaient bloqués par le matérialisme superficiel et l’athéisme. Par conséquent, je ne croyais pas en des êtres supérieurs et je ne savais pas qu’il y avait des significations plus profondes derrière ce que je faisais et derrière les défis auxquels j’étais confronté. En conséquence, je restais passif. C’était comme si j’essayais d’éviter les problèmes à l’intérieur de moi.

En d’autres termes, je ne ressentais pas quel est le but de la vie, je ne comprenais pas le sens de toute cette existence et je ne savais pas si le divin existait vraiment. J’avais appris ces choses en lisant des textes religieux ou en regardant des films, mais cela ressemblait plus à des contes de fées. Il me manquait une compréhension plus profonde de la divinité et de la vie après la mort. Si j’avais compris ces questions un peu plus en profondeur, j’aurais probablement été plus motivé.

J’avais l’habitude d’être encouragé par un bon comportement en surface. Sans les conseils d’un être de niveau supérieur, ma vie était superficielle, car je comptais sur les autres pour définir ce qui était « bon », qu’il s’agisse de ma famille, de mes amis ou des gens dans la société. Les souffrances et les maladies que j’ai connues dans le passé étaient considérées comme de la malchance. On me disait que ce n’était pas de ma faute et que je n’étais pas responsable.

Enfant, j’avais souvent peur de la colère et des remarques acerbes de mon père. Cette peur s’est transformée en peur de faire des erreurs. Lorsque mon père a disparu, je me suis rendu compte que je voulais être accepté. J’ai donc commencé à compter sur les autres pour ressentir la joie d’être apprécié. Au fil du temps, j’ai abandonné mes vraies pensées, et même mon vrai moi.

La peur et la colère déraisonnable sont devenues une illusion, me donnant l’impression que j’étais insignifiant. Pour masquer cette faible estime de soi, j’ai eu tendance à profiter des choses de la société ou de ce que les autres considèrent comme bon et acceptable. Je pensais également que je devais apporter de la joie aux autres, ce qui n’était possible que si j’étais suffisamment bon aux yeux des autres. Je m’efforçais donc de m’améliorer et de rendre les autres heureux. En fait, j’avais peur de la colère ou d’autres sentiments négatifs de la part des autres. Je croyais inconsciemment qu’en agissant ainsi, je n’aurais pas à les affronter.

J’ai surtout essayé d’être reconnu à travers le sport, certains talents et les bonnes manières. À l’école, on m’a appris à apprendre des choses uniquement pour avoir de bonnes notes, ce qui est devenu une compétition et une façon de me faire valoir. Derrière cela, j’avais peur de ne pas être assez bon ou que quelqu’un me rejette. Cela m’a conduit à la jalousie à l’égard de ceux qui étaient meilleurs ou plus populaires. Pour finir, mon manque d’estime de soi, ma peur de faire des erreurs et le fait de dépendre des autres pour me sentir bien me rendaient la vie très pénible. Je suis devenu plus introverti, peu sûr de moi et j’ai perdu mon état d’esprit heureux et confiant.

Le Maître a dit :

« Parce que la jalousie se manifeste de façon très intense en Chine, si intense que c’est devenu une chose naturelle et qu’on ne s’en rend plus compte. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Lorsque j’ai commencé à cultiver, il m’a fallu beaucoup de temps pour réaliser à quel point ces sentiments étaient profonds et quelles en étaient les conséquences sur mon comportement et ma pensée, et comment cela m’empêchait de reconnaître ce comportement erroné et de faire face aux émotions qui étaient devenues inconscientes, mais qui contrôlaient toujours mon vrai moi. Je sais maintenant que la jalousie m’empêchait de comprendre ma propre valeur et m’isolait de mon côté divin.

Pour moi, le communisme a détruit nos propres valeurs, notre attitude positive dans la vie et notre croyance dans le divin. Qu’est-ce qui pourrait être plus néfaste que de perdre ces valeurs ? Cela génère aussi beaucoup d’autres sentiments comme le ressentiment, l’amertume et la colère.

Aujourd’hui, je me sens triste pour ceux qui vivent dans l’illusion et je me sens chanceux d’avoir rencontré Maître Li. En tant que pratiquants de Falun Dafa, nous ne pouvons pas abandonner et nous devons rester fermes dans notre mission. Le Maître nous a révélé la vérité de la vie pour que nous puissions aider à sauver plus de gens.

Étudier les enseignements de Dafa sans esprit de recherche

Récemment, j’ai commencé à prêter plus attention à l’étude des enseignements de Dafa. Lorsque j’étudie en groupe, j’ai souvent une sorte d’esprit de recherche, par exemple, celui de ne pas faire d’erreurs et d’obtenir une compréhension plus profonde. Je sais maintenant que derrière cette pensée se cache la peur. À cause de la peur de faire des erreurs, j’étais incapable de rester calme et d’acquérir une meilleure compréhension. En d’autres termes, je me contentais de regarder le texte sans le comprendre.

Ce n’est que lorsque je lisais seul que je pouvais faire mieux, mais je m’assoupissais souvent. Lorsque j’ai enfin pris conscience de ces attachements, j’ai pu me concentrer davantage et remarquer comme Dafa me guidait dans ma lecture.

J’ai compris que sans une pensée droite, la lecture elle-même ne m’aiderait pas, et qu’elle pourrait même me faire retourner en arrière. Lorsque je lisais en entretenant inconsciemment une telle peur, je progressais lentement, comme si je gardais un attachement tout en essayant de l’éliminer. Je me comportais comme un moine assis dans une grotte dans le passé.

Le Maître a dit :

« Notamment pendant l’étude duFa, vous devez impérativement étudier sérieusement. » (« Les Disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », Enseignement du Fa dans les conférences XI)

Ma compréhension, c’est que le Maître nous a dit de nous immerger dans Dafa. Ce n’est que lorsque nous cultivons véritablement avec du respect et une pensée droite que Dafa nous est révélé et que nous pouvons retourner à notre origine.

Éduquer ma fille dans la société des gens ordinaires

Il y a environ six mois, ma fille a eu une infection à son gros orteil droit, ce qui l’a empêchée de faire de la gymnastique à l’école et d’apprendre la danse classique. Nous l’avons soignée avec un bain de pieds et des herbes. Quelques jours plus tard, son orteil allait mieux et elle a pu à nouveau danser et jouer normalement.

Pourquoi avais-je rencontré cette situation en tant que pratiquant ? À mon avis, les émotions de ma fille étaient fluctuantes et elle avait parfois l’impression que nous ne la soutenions pas suffisamment pour l’aider à devenir indépendante. Bien sûr, l’inflammation pouvait aussi être due au karma, et elle essayait de trouver sa force intérieure et sa connexion avec le divin. Mais en surface, elle manquait d’attention de la part de ses parents.

Ma femme est infirmière et il lui arrive d’être très fatiguée après le travail. Pendant un certain temps, elle a ressenti de fortes douleurs à la hanche. Comme je travaille également, aucun de nous deux ne s’est occupé de notre fille. Au lieu de cela, nous la laissions souvent écouter des livres audio de contes de fées.

Parfois, ma fille refusait d’écouter ce que je lui disais, et mes conseils étaient rejetés. Cela pouvait être lié à ma peur de la critique, car j’espérais être respecté et recevoir de l’attention. Mais pour un pratiquant de Falun Dafa, la critique est bonne, car elle peut nous aider à regarder à l’intérieur et à trouver nos propres problèmes. En raison des problèmes de ma fille, je suis devenu plus humble et plus disposé à entendre les critiques des autres. Cela a également exposé mon attachement à l’espoir d’être reconnu par les autres.

Ma connexion avec le divin avait été coupée depuis l’enfance. Mais en tant que pratiquant, en abandonnant la peur de la critique, j’ai retrouvé la confiance et la connexion avec le divin. Ce faisant, j’ai aussi accumulé du De et éliminé du karma. Si je pouvais ressentir de la douleur, c’était parce que j’étais encore attaché à la peur avant qu’elle ne soit éliminée.

Je dois admettre que ma fille est parfois perdue. À l’heure actuelle, l’école est un élément important de la vie d’un enfant. Influencée par ses pairs et les enseignements scolaires, elle a développé un esprit de compétition pour savoir qui est le meilleur. Les filles veulent toujours être jolies et posséder quelque chose de beau, ce qui peut facilement déclencher la jalousie. Pour résoudre ce problème, nous lisons souvent les enseignements de Dafa avec elle.

Il est difficile de dire ce qu’elle comprend, mais un jour, en rentrant à la maison, elle a dit qu’elle avait vraiment compris que les enfants à l’école ont tous un bon et un mauvais côté. J’ai été heureux de l’entendre. Lorsqu’elle a rencontré des conflits, ma femme et moi l’avons aidée à se calmer et avons vérifié s’il n’y avait pas des attachements. Nous lui avons également rappelé la transformation entre le Deet le karma, et les conséquences de ses actes. Nous la laissons aussi parfois regarder des films classiques sur la culture traditionnelle, la danse classique et les valeurs traditionnelles.

Dafa m’a aidé à briser des conceptions profondément enracinées

En étudiant l’Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Suisse, j’ai réalisé que ce qui était enseigné à l’école était essentiellement une religion. C’est une religion de la science et elle est profondément cachée. De cette manière, la perversité essaie de ruiner l’humanité et notre croyance dans le divin.

Lorsque j’ai commencé à pratiquer Dafa, j’ai senti que j’étais poussé vers l’avant et j’avais une croyance forte et ferme en Dafa. Au fil du temps, cette croyance a diminué, parce que je n’avais pas réalisé à quel point les notions scientifiques étaient profondément enfouies dans mon esprit. C’était exactement comme ce que le Maître a mentionné dans les conférences de Dafa, à savoir que la science ne nous permet de croire que ce que nous voyons, alors que la cultivation nécessite que l’on croie avant de voir. Parce que je n’ai pas étudié les enseignements de Dafa avec une pensée droite, il m’a fallu de nombreuses années pour retrouver une croyance ferme en Dafa.

Le Maître a dit :

« L’homme est ce qu’il y a de plus précieux, l’homme est l’âme de toute chose. »

(Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

Cela signifie que seuls les êtres humains peuvent cultiver et se connecter au divin, c’est la compassion du divin.

Les exercices et la santé

Quelle devrait être la situation idéale pour faire les exercices ? Pendant longtemps, j’ai fait les exercices pour améliorer ma santé. C’est parce qu’au plus profond de mon cœur, j’avais peur de la maladie, de la douleur et de la mort. De plus, j’étais attaché à mon corps physique.

Pendant longtemps, je savais que personne ne voulait être malade. Mais aujourd’hui, je sais que derrière cette conception se cachent des attachements, et que derrière chaque attachement se cache la peur de la douleur. Cette peur est un attachement, ce n’est pas mon vrai moi. Si je m’identifie à elle et que je crois en elle, cela provoque un déséquilibre dans mon corps et, au bout d’un moment, cela attire une maladie, car le corps écoutera toujours mes pensées et les reflétera.

Le Maître a dit :

« Le qigong, c’est la cultivation et la pratique. »

(Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que la cultivation se concentre sur l’amélioration de l’esprit plutôt que sur la guérison du corps. Lorsque je fais les exercices, je devrais toujours rester calme, sans esprit de recherche ni attachement.

En réalisant l’attachement qui se cache derrière la maladie, je n’ai plus eu peur. Au contraire, je considère qu’elle fait partie du remboursement du karma et de la progression vers le divin. En fait, avoir des symptômes de maladie n’est pas nécessairement une mauvaise chose et cela peut être une indication du Maître. En comprenant vraiment cela, j’ai pu me débarrasser de la peur et élever mon xinxing. Dafa a organisé ces opportunités pour que je reconnaisse et élimine mes attachements.

En raison de karma dans la gorge, je me trouvais souvent dans l’incapacité de détendre ces muscles, et j’avais parfois l’impression d’arrêter de respirer. Ce karma existait dans ma gorge probablement parce que j’avais peur de dire ce que je pensais, peur de blesser les autres, peur de perdre la face ou peur de dire des bêtises. Je crois aussi que lorsque j’avais peur, mon corps présentait des symptômes tels que des difficultés à respirer. Cela a continué jusqu’à ce que je trouve la peur et que je l’élimine.

Les choses se sont améliorées lorsque j’ai pu reconnaître que faire des erreurs faisait partie de ma cultivation. Je pouvais alors me détendre et respirer normalement. Reconnaître mes attachements et mes erreurs m’aide également à développer de l’empathie envers les autres. Sachant que nous commettons tous des erreurs, je ne juge plus les autres. Au contraire, je traite les autres avec calme et je comprends leurs difficultés.

Ma compréhension de la compassion

Quel est l’état d’esprit d’un véritable pratiquant ? Dans le récent article intitulé « Séveiller en sursaut », le Maître a dit que « La compassion se manifeste dans la société des gens ordinaires par la bienveillance et l’amour. »

Je pense qu’il s’agit là de notre état naturel et du reflet de notre nature véritable.

Le Maître a dit aussi :

« En réalité, pour l’homme, à part la pureté et l’innocence innées, toutes les conceptions sont formées après la naissance, mais ne sont pas lui. » (« Pour qui exister » Points essentiels pour avancer avec diligence)

Ma compréhension est que cette pureté innée et cette innocence sont inhérentes. Mais nous avons perdu ce lien depuis l’enfance à cause des valeurs modernes et de la décadence morale.

Lorsque je travaille à la maison, j’ai plus de temps pour être avec ma fille. J’ai remarqué que sa pureté innée et son innocence innée se perdaient souvent lorsqu’elle sortait avec ses amies ou allait à l’école. Je fais de mon mieux pour la protéger et bien sûr, le meilleur moyen est de retrouver ces valeurs nous-mêmes.

En tant que père, j’aime mon enfant. C’est un amour pur, bienveillant et inconditionnel. En raison de mes attachements et de mes conceptions humaines, j’ai constaté qu’il se mélangeait souvent avec la façon de penser humaine.

Lorsque j’ai commencé à cultiver Dafa, il y a de nombreuses années, j’ai eu une mauvaise compréhension, pensant que nous devions abandonner l’amour familial. C’était une mauvaise compréhension du principe de Dafa. En fait, je dois étendre cet amour inconditionnel d’un parent à tous les êtres. Le Maître nous a dit d’aimer nos ennemis. Je dois apprendre à transmettre cet amour à tous.

Les enseignements du Maître m’ont aidé à comprendre la relation correcte avec ma fille, et m’ont également permis d’être gentil avec les autres. J’ai souvent pensé que si je faisais mieux, ma fille serait gentille avec moi. Après un certain temps, j’ai réalisé que j’avais en fait peur de l’ennuyer ou de la rendre triste. Je ne me suis toujours pas débarrassé de ma peur d’affronter les sentiments des autres et ne pas vouloir assumer les conséquences de me mettre en colère. En général, je ne m’en rends compte qu’en cas de conflit.

Je ne devrais pas cultiver uniquement lorsque je rencontre des difficultés. C’est comme si je ne m’entraînais que lorsque je suis sous pression. Je dois prendre l’initiative de trouver mes propres attachements. Lorsque je rencontre des conflits avec d’autres personnes, cela devrait être comme une sonnette d’alarme.

Je suis heureux de pouvoir cultiver pendant cette période spéciale. Je suis également heureux que le Falun Dafa m’ait permis de reconnaître un grand nombre de mes attachements. Ces attachements sont souvent liés à la peur, et je dois les éliminer. C’est la seule façon pour moi d’avancer vers le divin, car il n’y a pas de raccourci dans la cultivation.

(Présenté lors de la conférence de partages d’expériences de cultivation de Suisse alémanique 2024)

Traduit de l’anglais