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Fahui de Minghui | Diffuser la vérité et sauver des vies me procure la plus grande joie

27 novembre 2024 |   Écrit par Ci Xin, pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Au cours de ces vingt-cinq années de persécution par le Parti communiste chinois (PCC), je suis passée par de nombreuses épreuves, y compris des détentions répétées, la mise à sac de ma maison et une condamnation à la prison. Ce n’est que grâce à ma croyance dans le Maître, à ma croyance inébranlable en Dafa, et aux conseils et à la protection du Maître, que j’ai pu aller aussi loin. Je suis profondément reconnaissante envers le Maître pour son salut compatissant !

M’améliorer tout en parlant de la persécution aux gens

Dans mes efforts pour clarifier la vérité sur la persécution, certaines personnes l’ont acceptée et d’autres non ; certaines ont été d’accord avec moi, tandis que d’autres m’ont signalée à la police. J’ai également rencontré des policiers en civil. J’ai été détenue à maintes reprises, mon domicile a été saccagé et j’ai été illégalement condamnée. Je considère chacun de ces défis comme un test de xinxing les utilisant comme des occasions d’éliminer le karma, de regarder à l’intérieur, de me cultiver et d’élever mon xinxing. Grâce à la protection compatissante du Maître, j’ai réussi à passer ces épreuves et ma cultivation s’est élevée. J’ai réalisé que le processus de clarification de la vérité est aussi un processus de cultivation de soi.

Je suis sortie un jour comme d’habitude pour parler du Falun Dafa aux gens, distribuer des documents d’information et encourager les gens à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Cependant, même si certaines personnes ont accepté de démissionner du Parti, aucune n’a accepté les documents que je leur offrais. Je me suis dit : « Pourquoi personne n’accepte les documents aujourd’hui : il doit y avoir un problème avec mon état d’esprit. » Je me suis immédiatement tournée vers l’intérieur, me demandant quel était le problème. Je me suis rendu compte que la journée précédente s’était peut-être déroulée trop facilement, que j’étais exaltée et que j’étais remplie d’orgueil. J’ai identifié ces attachements, mais je n’ai réussi à donner qu’une seule brochure.

En rentrant chez moi, j’ai réfléchi à mes attachements : j’ai trouvé l’attachement à l’exaltation et à l’orgueil, mais ce n’étaient que des problèmes superficiels. Le vrai problème était mon égoïsme. Je m’attribuais les résultats, pensant avoir fait quelque chose. Mais en réalité, tout était dû au Maître. Je ne faisais que bouger la bouche et les jambes. Sans le salut compatissant du Maître et le pouvoir du Falun Dafa, rien de tout cela ne serait possible ‒ et pourtant, c’est à nous, pratiquants, que le Maître en donne le mérite.

Dès que j’ai pris conscience de cela, j’ai senti un courant chaud circuler dans mon corps. J’ai réalisé que le Maître avait vu que j’avais identifié mon attachement fondamental et que j’avais éliminé certains éléments négatifs. Je me suis sentie légère et claire, et des larmes de gratitude m’ont rempli les yeux.

Depuis lors, chaque fois que je vais parler aux gens et que je les encourage à démissionner du Parti, ils acceptent volontiers les documents. De nombreuses personnes me remercient après avoir reçu les informations. Un homme âgé a accepté de démissionner du PCC. Lorsque je lui ai offert une clé USB contenant davantage d’informations, il l’a acceptée et s’est incliné trois fois devant moi.

J’ai appris que de nombreux camarades de classe allaient participer à une réunion d’anciens élèves, et ma première pensée a été de savoir comment je pourrais partager la vérité avec eux. Mais lorsque ma famille m’a dit : « Fais attention, il y a tellement de monde que tu pourrais être observée », j’ai eu peur. Je me suis demandé si le fait de parler à tant de gens et de distribuer des documents n’était pas dangereux. Un membre de ma famille était malade et je craignais qu’il ne soit contrarié si je participais à la réunion au lieu de rester à la maison pour m’occuper de lui. Devais-je rester chez moi ou aller à la réunion comme prévu ?

Comme j’avais été détenue à répétition pour avoir parlé de la persécution à des gens, je craignais d’être arrêtée et persécutée à nouveau. J’ai rapidement réalisé que ma première idée sur la manière de clarifier la vérité était mon vrai moi, tandis que ma peur était ma conception humaine. Je devais me débarrasser de toutes mes conceptions humaines et faire face à tout avec la pensée droite. Je suis une disciple de Dafa, un être important dans l’univers, et avec le Maître et les enseignements, personne ne peut me faire de mal.

Après avoir élevé mon xinxing et abandonné la peur et mon attachement à la famille, tout a changé. Lors de la réunion avec trente camarades de classe, tous sauf un ont accepté de démissionner du Parti. Même ceux qui n’avaient pas accepté auparavant étaient heureux de le faire cette fois-ci et ont accepté les documents d’information. J’étais soulagée que ces vies puissent apprendre la vérité et je suis reconnaissante envers le Maître de m’avoir donné une nouvelle occasion d’élever mon xinxing.

Récemment, trois pratiquants que je connais ont été signalés à la police alors qu’ils distribuaient une clé USB dans un parc d’une autre ville. Quelques jours plus tard, ils ont été retrouvés par reconnaissance faciale et arrêtés. Cela m’a profondément frappée. J’ai pensé : « Ils n’ont distribué qu’une clé USB et ont été arrêtés, alors que j’en ai distribué tant. » Rien que d’y penser, j’ai eu peur.

Peu de temps après, quatre autres pratiquants avec lesquels je travaillais souvent ont également été signalés alors qu’ils distribuaient des clés USB. Ils ont également été repérés par reconnaissance faciale et arrêtés. Un autre pratiquant a mentionné que la police avait visionné des images de surveillance de notre quartier, et que j’y apparaissais également. Cela m’a fait peur, et toutes sortes de pensées et de craintes m’ont traversé l’esprit, comme si la police était sur le point de venir me chercher à tout moment. Je me suis demandé si je ne devais pas faire une pause dans ma clarification de la vérité.

Pendant plusieurs jours, j’ai ressenti une peur écrasante, comme si une lourde pierre d’effroi pesait sur mon cœur. Je me suis ensuite calmée et je me suis tournée vers les enseignements de Dafa pour y puiser de la force.

Le Maître a dit :

« … le Maître est là, le Fa est là, qu’y a-t-il à craindre ? » (Enseignement du Fa au Fahui de Sydney)

Oui ! De quoi avais-je peur ? Je fais la plus grande chose en assistant le Maître dans la rectification de Fa. Qu’y a-t-il à craindre ? Je ne peux pas non plus laisser mes attachements donner une occasion à la perversité, faisant en sorte que les gens fassent des erreurs contre Dafa et perdent leur chance de salut. Lorsque je me suis rappelé cela, j’ai senti que mon champ devenait clair et que mon corps se sentait plus léger ‒ le Maître a une fois de plus retiré quelque chose de négatif de moi. J’ai continué à sortir tous les jours, faisant ce qu’une disciple de Dafa devrait faire : parler aux gens de Dafa et de la vérité sur la persécution pour sauver les gens.

Lâcher mes attachements pour mieux clarifier la vérité

Alors que je prenais le bus pendant la pandémie de la COVID, j’ai dit à l’homme qui était assis à côté de moi : « Souvenez-vous des mots “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Ces neuf mots sont liés à l’énergie la plus élevée de l’univers, et le virus ne vous affectera pas. Je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans, je n’ai pas été vaccinée et je ne suis pas tombée malade. Je n’ai même pas besoin de porter un masque, mais je le fais pour éviter d’inquiéter les autres. » Il m’a répondu : « D’accord ! » Ensuite, j’ai expliqué pourquoi les gens devraient démissionner du Parti. Il m’a demandé : « Vous n’avez pas peur d’être arrêtée ? » J’ai répondu : « Êtes-vous un policier ? Vous n’en avez pas l’air. » Il m’a dit : « Pourquoi ne pas vérifier par vous-même ? » Il m’a montré l’emblème qu’il portait à la ceinture. J’ai demandé : « Est-ce que tous les policiers portent cette ceinture ? » Il a acquiescé.

J’ai dit : « Raison de plus pour que vous démissionniez, afin d’éliminer tout acte répréhensible dans lequel vous auriez pu être impliqué. » Il a répondu : « Je n’ai rien fait de mal. » J’ai demandé : « Avez-vous déjà persécuté des pratiquants de Falun Dafa ? » Il a répondu : « Je ne l’ai pas fait. » J’ai dit : « Dans ce système corrompu, il est difficile de ne pas être impliqué dans des actes répréhensibles. » J’ai ensuite expliqué que « le bien et le mal ont des conséquences » c’est un principe universel, et que les péchés commis lors de la persécution du Falun Dafa ne peuvent jamais être vraiment remboursés. Je lui ai dit que le PCC serait tenu responsable de ses mauvaises actions et que tant que la persécution se poursuivrait, les gens auraient une chance de se repentir. « En ne participant pas à la persécution, ou en protégeant les pratiquants de Falun Dafa, des bénédictions vous parviendront », lui ai-je dit. Il a compris, a accepté de démissionner et a pris une brochure. Il m’a remerciée et m’a dit à plusieurs reprises : « S’il vous plaît, soyez prudente et restez en sécurité ! » Je lui ai répondu : « Merci ! »

Un jour, j’ai tendu une brochure à un homme âgé qui s’est assis dessus. Je lui ai dit : « Vous ne devriez pas faire ça. » Il m’a répondu : « Je veux le faire. » Je lui ai répondu : « Rendez-la-moi, s’il vous plaît ; vous ne respectez pas l’information que je vous ai donnée. » Il s’est mis à jurer et a appelé la police. Lorsque les policiers sont arrivés, ils m’ont jetée à terre et une foule s’est rassemblée. J’ai crié haut et fort : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! Regardez, tout le monde, c’est ainsi que le Parti communiste traite les pratiquants ! »

Un touriste japonais qui passait par là s’est arrêté et a commencé à prendre des photos. Les policiers se sont précipités sur lui, l’ont fait tomber et ont pris son téléphone. Le touriste et moi-même avons ensuite été emmenés au poste de police voisin.

Pendant le trajet, je n’ai cessé de clarifier la vérité aux agents, en disant : « J’assume l’entière responsabilité de mes actes ; cela n’a rien à voir avec cet homme. Ne l’impliquez pas. S’il vous plaît, laissez-le partir. » Les agents sont restés silencieux. Au poste de police, j’ai continué à parler aux policiers, les exhortant à relâcher l’homme. Ils ne m’ont pas interrompue et m’ont écoutée calmement. Je savais que je dissolvais les forces négatives derrière eux par mes paroles. Au bout d’un moment, ma famille est arrivée. Les agents m’ont dit : « Votre famille est là, vous pouvez rentrer chez vous ! » Je suis partie avec ma famille. Des situations similaires me sont arrivées plusieurs fois.

Je crois que ce que je fais est un travail sacré pour sauver les gens, et que le Maître veille sur moi en tant que disciple de Dafa personne ne peut me toucher. Avec un cœur compatissant pour sauver les gens, je mets mes propres intérêts de côté et j’affronte la persécution avec un cœur pur. Pendant ces périodes, je peux sentir l’énergie du Maître me soutenir, briser les forces négatives qui m’entourent et éveiller la bonté chez ceux qui sont impliqués dans la persécution.

Les gens aspirent à la vérité

Après que le PCC a commencé à persécuter le Falun Dafa, d’autres pratiquants et moi avons commencé à expliquer aux gens les faits concernant la persécution. Lorsque nous n’avions pas de documents d’information, nous en fabriquions nous-mêmes. Nous les avons distribués et nous avons collé des affiches partout. Plus tard, nous avons distribué des DVD du spectacle Shen Yun et des CD des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Enfin, j’ai commencé à m’adresser directement aux gens, à distribuer des clés USB contenant des informations et à les encourager à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Voir les gens comprendre la vérité me procure de la joie. Aider les gens à comprendre la vérité est mon plus grand bonheur !

Je ne prends pas toujours la même approche. Dans mon quartier, sur les marchés, dans les villages, dans les bus, dans les parcs ou simplement en marchant dans la rue, chaque fois que l’occasion se présente, je parle aux gens et je leur donne des documents. Même si je fais d’innombrables kilomètres à pied chaque jour et que je fais de nombreux trajets en bus, voir les gens comprendre la vérité me remplit d’un bonheur indescriptible.

Un jour, j’ai vu un groupe de personnes qui discutaient dans la rue. Je me suis approchée, je les ai salués et je leur ai dit : « La situation est tellement chaotique en ce moment et la pandémie se propage à nouveau. Cette clé USB contient des conseils pour rester en sécurité et éviter les dangers, ainsi que des informations réelles qui ne sont pas accessibles en Chine. » En entendant qu’il s’agissait de quelque chose de précieux, tout le monde en a voulu une. Quand certains hésitaient, d’autres disaient : « On ne peut pas acheter quelque chose d’aussi bon. » Finalement, ils en ont tous pris une et n’arrêtaient pas de me remercier. Il se trouve que j’avais exactement dix-huit clés USB pour les dix-huit personnes du groupe.

Nous nous rendons souvent sur les grands marchés. Une femme de la campagne s’est approchée de moi et m’a dit : « Je vous attendais ! Je suis déjà venue ici tant de fois. La clé USB que vous m’avez donnée la dernière fois était merveilleuse. Je l’ai regardée et montrée à mes amis et à ma famille, et ils l’ont tous trouvée géniale. Je suis venue voir si je pouvais en obtenir d’autres pour ma famille et mes amis. » Lorsque je lui ai dit qu’il y avait du nouveau contenu sur les clés, elle a été ravie et en a redemandé. Je lui en ai donné plus de dix, et elle m’a dit : « C’est tellement précieux ; je vais vous aider à les partager pour que plus de gens puissent en profiter. » En voyant le désir de vérité dans le cœur des gens, j’ai été émue aux larmes. Merci, Maître ! Merci, Dafa !

Actes de bonté une fois que les gens comprennent la vérité

Au début de la persécution du Falun Dafa par le PCC, de nombreuses personnes ont été trompées par la propagande du Parti. Certains ont même signalé des pratiquants. Au cours des vingt-cinq dernières années, grâce aux efforts continus des pratiquants pour informer les gens des actions perverses du PCC ‒ en particulier le crime odieux des prélèvements des organes des pratiquants de Falun Gong ‒ de nombreuses personnes ont compris la vérité et ont démissionné des organisations du Parti, se choisissant un avenir meilleur. Après avoir appris la vérité, des gens ont protégé les pratiquants et aidé à diffuser la vérité. Un certain nombre d’agents de police ont compris la vérité et ont cessé de participer à la persécution, et certains ont même protégé des pratiquants. De nombreuses personnes ont également commencé à pratiquer le Falun Dafa.

Pendant les Jeux olympiques de 2008, de nombreux pratiquants ont été arrêtés illégalement par le PCC. Un soir, après avoir distribué des documents de clarification de la vérité dans un quartier, j’étais sur le point de rentrer chez moi lorsque j’ai remarqué quelqu’un près de ma porte. La personne s’est précipitée et m’a dit : « Je vous attendais ! » C’était la propriétaire d’un salon de coiffure à qui j’avais déjà clarifié la vérité.

Elle m’a dit : « Apportez-moi vite vos documents. La police vous cherche partout. Ils ont même votre photo et se sont renseignés sur vous au marché. » J’ai répondu : « Je ne peux pas vous impliquer là-dedans. » Elle m’a dit : « Ne vous inquiétez pas pour cela. Apportez simplement les documents ici, et je les garderai en sécurité. » J’ai emballé les documents et nous les avons emportés dans son salon de coiffure. J’ai répété : « Je ne peux pas vous impliquer. » Elle m’a répondu : « Arrêtez de vous inquiéter. Allez-y, je m’en occupe. Mon mari travaille dans la police de la sécurité intérieure. Ils ne fouilleront pas chez moi. »

Après les Jeux olympiques, je suis allée chercher les documents dans son magasin. Elle m’a dit : « Après votre départ ce soir-là, j’ai distribué les documents partout, et au matin, je les avais déjà distribués. » J’ai été profondément émue. C’était une personne ordinaire, mais elle avait pris le risque de faire ce qu’une disciple de Falun Dafa devrait faire. Je suis heureuse de son choix et je sais qu’elle sera bénie.

Un jour, je suis allée dans un quartier pour distribuer des documents de clarification de la vérité. Tout en marchant, j’ai inséré des brochures dans les portières des voitures garées sur le bord de la route. Lorsque j’ai eu fini de distribuer les documents et que j’étais sur le point de partir, un agent de la sécurité m’a soudain arrêtée et m’a emmenée au bureau de la sécurité du quartier.

Le chef de l’équipe de la sécurité m’a menacée en me demandant : « Combien en avez-vous distribué ? » J’ai répondu : « Je voulais juste que le propriétaire de la voiture se souvienne que le Falun Dafa est bon, qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon afin d’assurer sa sécurité et d’éviter les catastrophes. Je n’ai rien fait de mal, je n’ai blessé personne et je n’ai pas enfreint la loi. » J’ai modifié mon état d’esprit et j’ai calmement expliqué au garde à quel point Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon et comment le fait de réciter les neuf mots apportait sécurité et bénédiction.

Alors que je parlais, le chef de l’équipe de la sécurité a soudain exigé ma carte d’identité. J’ai répondu : « Je ne l’ai pas apportée. » Il a insisté durement : « Allez la chercher. Une fois que vous l’aurez apportée, nous l’enregistrerons et vous pourrez partir. » À ce moment-là, j’ai pensé qu’il voulait ma carte d’identité pour me remettre à la police. J’ai dit : « Vous n’avez pas peur que je m’enfuie ? » Il m’a répondu : « Ne vous inquiétez pas, quelqu’un vous suivra. » Sur le moment, je n’ai pas réfléchi et j’ai pris un taxi pour aller chercher ma carte d’identité.

Après avoir récupéré ma carte d’identité, j’ai réalisé que rien n’arrive par hasard, j’ai donc décidé de faire face à la situation et de profiter de l’occasion pour expliquer la vérité au garde. Lorsque je suis retournée au bureau de la sécurité, le crépuscule était tombé. Le chef de l’équipe de la sécurité m’a accueillie gentiment et m’a dit : « Pourquoi êtes-vous revenue ? » J’ai répondu : « Je pratique Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je ne peux pas rompre ma promesse. Je ne veux pas que mon problème vous fasse perdre votre emploi, alors j’ai dû revenir. » Je ne voulais pas qu’il soit responsable de mes actes, je voulais le sauver.

Il m’a demandé : « Avez-vous mangé ? » J’ai dit : « Comment pourrais-je avoir le cœur à manger ? » Il m’a dit : « Rentrez chez vous. » J’ai répondu : « Je ne peux pas rentrer chez moi. Si je rentre, que va-t-il vous arriver ? Vous perdrez votre travail et il ne sera pas facile d’en trouver un autre. Votre famille dépend de vous. N’avez-vous pas dit que mon problème risquait de vous faire perdre votre emploi, à vous et à vos collègues ? » Il était très ému, car il ne s’attendait pas à ce que je revienne. Il m’a dit : « Vous avez été signalée alors que vous distribuiez des dépliants et je dois donner une explication, mais ce n’est pas grave. Je vous laisserai partir. Si je perds mon emploi ici, mes collègues et moi trouverons un autre travail ! »

Alors que je me retournais pour quitter le bureau, il m’a tendu un paquet de brochures qui lui avaient été apportées et m’a dit : « Protégez-vous bien, allez-y ! » J’ai pris les documents et mes yeux se sont soudain remplis de larmes. J’ai ressenti une immense gratitude pour la compassion illimitée du Maître et pour le fait que cette vie avait été sauvée. À ce moment-là, j’ai vraiment compris le pouvoir de la bonté ‒ la bonté est illimitée, et la bonté est la compassion du Maître pour tous les êtres !

J’ai suivi le chemin de la cultivation pendant vingt-huit ans. J’ai fait face à de nombreuses tribulations, enduré beaucoup d’épreuves et souffert énormément, mais j’ai le sentiment d’être la personne la plus heureuse au monde. Je comprends le véritable sens de la vie et j’ai expérimenté la joie de vivre selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je me sens honorée d’être une pratiquante de Falun Dafa.

Je me sens cependant coupable, car mes actions ne sont pas à la hauteur des exigences du Fa, et j’ai encore beaucoup d’attachements dont je dois me défaire. Je dois tirer le meilleur parti du peu de temps qu’il me reste, faire les trois choses qu’une disciple de Dafa doit faire, bien étudier le Fa, regarder à l’intérieur, me cultiver, sauver plus de gens, accomplir mes vœux d’avant l’histoire, et rembourser la grâce du Maître qui me sauve !

S’il y a quoi que ce soit d’inapproprié dans ce que j’ai dit, merci de le signaler.

Traduit de l’anglais