Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Comment j’ai clarifié la vérité en affrontant de grandes tribulations

29 novembre 2024 |   Dicté par une pratiquante de Falun Dafa en Chine et rédigé par un compagnon de cultivation

(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa âgée de 72 ans, originaire d’une région rurale. Lorsque j’ai commencé à pratiquer, ce n’était pas pour des raisons de santé, car j’avais toujours été en bonne santé. Je voulais pratiquer Dafa pour devenir une meilleure personne.

Mes grands changements

J’avais l’habitude de fumer deux paquets de cigarettes par jour, de boire de l’alcool et de jouer beaucoup au mah-jong. J’avais une personnalité agressive et j’étais très douée pour les travaux agricoles. Mon mari et les autres villageois m’admiraient pour cela.

J’étais aussi douée pour les disputes et les bagarres. Pendant l’intersaison, je suis devenue accro au mah-jong et je me suis souvent disputée avec mon mari au sujet de négliger mes responsabilités à la maison.

Un jour de pluie, je jouais au mah-jong chez quelqu’un quand mon mari est arrivé et m’a demandé de l’aider à pelleter l’herbe coupée dans l’enclos à bétail. Il fallait le faire le plus tôt possible pour qu’elle ne soit pas mouillée. Mais je ne voulais pas y aller.

Après m’avoir posé plusieurs fois la question, il s’est mis en colère et a balayé les pièces de mah-jong de la table. Il s’est ensuite retourné et est parti. J’étais furieuse et embarrassée. Je suis sortie, j’ai pris une pelle et je l’ai poursuivi. Comme je n’arrivais pas à le rattraper, je lui ai lancé la pelle. Elle l’a presque touché, ce qui aurait été désastreux.

De retour à la maison, j’étais encore en colère. J’ai emballé mes vêtements et je suis allée chez mes parents. Mon mari est venu plusieurs fois me chercher, mais je n’ai pas voulu l’accompagner. Il a fini par céder à mes exigences. Il a invité les personnes qui avaient joué au mah-jong avec moi à la maison et s’est excusé devant tout le monde.

Mon mari était instruit et gentil. Il souffrait d’une maladie cardiaque et a découvert le Falun Dafa en 1995. Après avoir pratiqué le Falun Dafa pendant un mois, sa maladie cardiaque a disparu et il est devenu encore plus gentil. Il espérait que je pratiquerais avec lui et que je serais une bonne personne selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il m’a dit que seule la pratique de Dafa pouvait me débarrasser de mon mauvais caractère.

Je voulais être une bonne personne dans mon cœur et j’ai eu la chance de commencer à pratiquer en 1996. Je n’étais jamais allée à l’école et j’étais analphabète, mon mari m’a donc appris à lire le Fa. Miraculeusement, j’ai fini par pouvoir lire les livres de Dafa toute seule. J’étais déterminée à être une bonne personne et à faire preuve de tolérance en cas de conflit.

Lorsque les gens cultivent leurs terres, certains profitent des autres en empiétant sur les terres à la limite de la frontière. C’était le cas d’une de mes voisines. En deux ans, elle l’a fait, petit à petit, en creusant un fossé à la limite de nos champs. Mais le fossé était entièrement de mon côté. Ce serait intolérable aux yeux de nos voisins ruraux, car nous dépendons de la terre pour vivre.

J’ai essayé de la persuader de ne pas le faire, mais elle m’a maudite et a dit que c’était moi qui lui avais pris sa terre. Je n’ai pas discuté. J’ai simplement pris un mètre à ruban et j’ai mesuré les limites devant elle. Lorsqu’elle a vu que son terrain était plus large que le mien de plus d’un pied, elle a cessé de parler. Si j’avais été une personne ordinaire, j’aurais repris mon terrain. Mais je ne l’ai pas fait, car je dois m’en tenir à des principes plus élevés en tant que pratiquante de Dafa. Certaines personnes attendaient de nous voir nous disputer, et elles n’en revenaient pas de me voir m’éloigner et endurer cela.

Dans le passé, je parlais d’une voix forte et j’argumentais toujours, que j’aie raison ou non. J’ai réalisé que c’était une mauvaise habitude que j’avais prise à cause de la philosophie de lutte des classes du Parti communiste chinois (PCC), et j’étais déterminée à m’en débarrasser.

Je parle désormais d’un ton calme. Ce calme n’est pas quelque chose que je prétends avoir. Il vient naturellement de mon cœur. Beaucoup de gens ont eu du mal à croire que je pouvais changer aussi rapidement une habitude prise pendant des décennies. Cela a vraiment montré la puissance de Dafa !

Mes changements ont été rapidement connus dans mon village et dans les villages voisins. Tous savaient que les pratiquants de Dafa étaient de bonnes personnes.

Ne pas s’effondrer devant de grandes tribulations

Cependant, à partir de juillet 1999, cette bonne pratique a été brutalement persécutée par le PCC. De nombreux pratiquants de Falun Dafa se sont rendus à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Dafa et rétablir la réputation de Maître Li.

Mon mari, mon fils et moi-même sommes allés à Pékin faire appel à la fin de l’année 2000. Nous avons été arrêtés, ramenés dans notre village et illégalement détenus pendant plusieurs mois. Ensuite, j’ai été condamnée à deux ans de camp de travaux forcés. Pendant cette période, mon mari a été battu à mort par des agents du poste de police local et notre fils s’est retrouvé sans abri après s’être échappé.

Lorsque je suis rentrée chez moi, ma maison était vide et tous nos biens avaient été emportés. Ils ne m’ont même pas laissé un tabouret pour m’asseoir. J’ai failli m’effondrer. Mais avec l’aide des pratiquants, en étudiant le Fa et en faisant les exercices, j’ai pu surmonter cette période difficile.

J’ai commencé à rassembler des documents de clarification de la vérité que d’autres pratiquants n’avaient pas distribués, y compris ceux que mon mari avait laissés derrière lui. La nuit, je portais un grand sac de documents et je sortais pour les distribuer dans le village et les villages voisins. Je sortais toujours à la tombée de la nuit et je rentrais à l’aube.

Je ne me sentais pas fatiguée, même si je devais marcher très loin. Je me suis rendu compte que je devais inciter d’autres pratiquants à faire de même. J’ai donc pris l’initiative de devenir coordinatrice et j’ai travaillé avec d’autres pratiquants pour mettre en place un point de production de documents à domicile. Nous avons distribué des documents, clarifié la vérité et ouvert un nouvel environnement de cultivation.

Après des années de travail acharné, la plupart des villageois et des fonctionnaires du village ont compris la vérité sur le Falun Dafa et ont démissionné du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Lorsque les fonctionnaires du village nous voyaient accrocher des banderoles, ils faisaient souvent semblant de ne pas nous voir. Lorsque des fonctionnaires de haut niveau nous envoyaient des avis, ils nous demandaient d’être prudents.

Alors que je me consacrais à la validation du Fa et que j’aidais le Maître à sauver des gens, la police a détruit un grand site de production de documents dans la ville. Mon fils, qui était sans abri depuis de nombreuses années, a été arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir aidé à produire les documents. Cette nouvelle a été un véritable choc ! Mon fils m’avait tellement manqué. Non seulement il ne pouvait pas rentrer chez lui, mais il allait être emprisonné pendant dix ans. Je m’inquiétais tellement pour sa sécurité que mon cœur en souffrait.

Des pratiquants de la ville sont venus me réconforter et m’ont fait part de leur compréhension du Fa, ce qui m’a aidée à surmonter la douleur et le désespoir. Grâce aux enseignements du Maître, j’ai compris le sens véritable de la vie et la mission sacrée des pratiquants de Dafa. Mon moral s’est amélioré et j’ai cessé d’être obsédée par mon fils. Mon fils est un compagnon de cultivation et il est sous la protection du Maître.

J’ai organisé l’étude du Fa avec d’autres pratiquants. Voyant que je ne tombais pas devant les grandes difficultés, les autres pratiquants ont été encouragés. Tout le monde a été proactif dans la validation du Fa, et nous avons pu créer un environnement de cultivation encore meilleur.

Je suis très reconnaissante envers le Maître pour son salut et sa protection compatissante. Sans les soins du Maître, je n’aurais pas pu arriver jusqu’à ce jour.

Traduit de l’anglais