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Les autorités de Shanghai intensifient la surveillance des pratiquants de Falun Gong pendant l’exposition internationale d’importation

30 novembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghaï, Chine

(Minghui.org) Le régime communiste chinois est connu pour intensifier la persécution des pratiquants de Falun Gong à l’approche de dates sensibles. La surveillance de ces pratiquants respectueux de la loi a atteint son paroxysme à l’occasion de l’exposition internationale d’importation de Chine qui s’est tenue cette année à Shanghai, du 5 au 10 novembre.

Les autorités de Shanghai ont recruté des habitants et les ont formés à la surveillance des pratiquants de Falun Gong. À partir du 29 octobre 2024, ces surveillants ont été envoyés dans toute la ville pour attendre devant les maisons des pratiquants. Ils se sont relayés pour assurer une surveillance permanente. Chaque fois qu’un pratiquant sortait de chez lui, les surveillants le prenaient en photo et les transmettaient aux comités de rue et aux postes de police locaux.

Mme Tang Baozhi, septuagénaire, et sa fille, Mme Chen Yao, âgée d’une cinquantaine d’années, qui vivent ensemble dans le district de Putuo, sont deux de ces pratiquants qui ont fait l’objet d’une surveillance étroite pendant l’Expo. Des agents de la Division de la sécurité intérieure du district de Putuo, du poste de police de la route de Dongxin et du poste de police de la route de Tanjiadu ont transmis les photos de la mère et de la fille au Département de la police de Shanghai, qui a ensuite utilisé son système de surveillance généralisé avec fonction de reconnaissance faciale pour les suivre à la trace.

Dès que le système de surveillance découvrait Mme Tang ou Mme Chen n’importe où dans la ville, il informait les policiers en patrouille dans cette zone pour qu’ils les harcèlent ou les arrêtent. Mme Chen a été illégalement arrêtée par le poste de police de la route de Jiangning alors qu’elle se rendait à un entretien d’embauche. Elle a été relâchée quelques heures plus tard. Le lendemain, lorsqu’elle et sa mère sont allées faire des courses, des personnes les ont suivies. Après leur retour à la maison, un policier est venu les harceler.

Le 11 novembre, le lendemain de la fin de l’Expo, un policier a illégalement arrêté Mme Tang alors qu’elle se rendait à l’épicerie. Ils l’ont menacée de l’emmener au poste de police pour un nouvel interrogatoire. Le harcèlement incessant l’a laissée avec des palpitations cardiaques et une faiblesse générale.

Mme Tang et Mme Chen, qui vivaient dans la province voisine de Zhejiang, ont toutes deux été emprisonnées à plusieurs reprises pour leur pratique du Falun Gong. Le mari de Mme Tang, M. Chen Wenqian, également pratiquant de Falun Gong, est mort des suites de la persécution à une date inconnue.

D’autres pratiquants locaux connus pour avoir été contrôlés pendant l’Expo sont Xu Nixia dans le district de Baoshan, Liu Shunming dans le district de Minhang et You Xiuyun dans le district de Xuhui.

Voir aussi :

Mme Tang Baozhi, 58 ans, fait une grève de la faim depuis plus de 400 jours dans la prison pour femmes de la province du Zhejiang

Une mère et sa fille résistent à la persécution par une grève de la faim de plus d’une année; leur état de santé est critique

Persécution des pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de Shanghai

Traduit de l’anglais