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Australie : Les expériences de cultivation trouvent un écho auprès des pratiquants

8 novembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Australie

(Minghui.org) La Conférence de partage d’expériences de cultivation du Falun Dafa 2024 en Australie s’est tenue à Sydney le 27 octobre, plus d’un millier de pratiquants de Falun Dafa de toute l’Australie y ont participé. Les participants ont dit que les partages d’expérience de cette année étaient profonds et résonnaient en eux. En se comparant dans l’étude et la cultivation, ils ont noté leurs propres insuffisances et ont dit qu’ils se concentreraient sur l’élévation de leur cultivation.

Les expériences trouvent un écho en moi

Jason

Jason a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999. « J’ai toujours été très spirituel. J’ai toujours été en forme et en bonne santé et je n’ai donc pas eu les mêmes expériences que de nombreux pratiquants. Mais j’étais perdu dans le monde et j’ai toujours su qu’il y avait autre chose dans la vie. J’ai rencontré un pratiquant chinois qui m’a fait découvrir le Falun Dafa. Lorsque j’ai commencé à lire le Zhuan Falun, j’ai su que j’avais trouvé le chemin du retour et, pour moi, c’était tout simplement trouver le chemin du retour. »

Jason a participé à de nombreuses conférences de partage d’expériences. « C’est très sacré de se retrouver avec tant de gens, de passer du temps avec des pratiquants que nous n’avons pas toujours l’occasion de côtoyer. Je pense que j’ai rencontré beaucoup de gens au cours de mon parcours, cela m’attriste un peu que nous ne nous retrouvions qu’une fois l’an. Mais c’est une occasion tellement précieuse de se réunir et de partager nos expériences. J’ai toujours beaucoup appris sur mes insuffisances, mais j’ai trouvé que les partages étaient exceptionnellement bons cette année. »

« Beaucoup d’expériences ont résonné en moi. Cette année, les gens parlent vraiment d’eux, se montrent plus honnêtes et plus ouverts et se confient. J’ai l’impression que nous faisons un pas en avant en tant que communauté de pratiquants.
 Cette année a été très spéciale. »

Il a dit qu’il serait plus diligent dans sa cultivation. « Je dois certainement faire preuve de plus de diligence. J’ai un fils qui a récemment rejoint la Fei Tian Academy of the Arts, j’ai trouvé intéressant d’échanger avec quelques pratiquants au cours du week-end sur le fait que nos cultivations sont toutes très liées. »

« L’année dernière, j’ai été un peu paresseux dans mes exercices et dans d’autres domaines. Je sais à quel point nous avons un effet les uns sur les autres. Donc, je dois redoubler d’efforts et faire les choses avec plus de diligence. »

Être plus diligente

Emma

Emma est professeur de Pilates et musicienne. Elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a vingt ans, à l’âge de 23 ans.

« J’ai grandi dans la ville de Mackay, qui se trouve un peu plus au nord du Queensland », a-t-elle dit. « J’ai découvert le Falun Dafa en conduisant et en voyant tout le monde pratiquer dans un parc. J’ai vu beaucoup d’énergie dans ce parc. J’y suis allée la semaine suivante et j’ai commencé à pratiquer. »

Elle a dit qu’elle n’avait pas rencontré de barrière culturelle dans la pratique du Falun Dafa : « Je me suis sentie très bien lorsque j’ai commencé à pratiquer. Lorsque j’ai commencé à étudier, j’ai ressenti de grands changements dans ma façon de voir la vie. Ma famille m’a beaucoup soutenue dans la pratique du Falun Dafa parce qu’elle a pu constater les changements positifs qui s’opéraient en moi. »

« Le Falun Dafa a été pour moi une expérience qui a changé ma vie. Sur le plan de la santé physique, je me sens toujours en bonne santé, mais aussi au niveau de l’état d’esprit. J’arrive toujours à comprendre le point de vue des autres, au lieu de porter des jugements. Je suis un peu plus curieuse à propos de la vie et j’accepte davantage les autres. Si quelqu’un se met en colère, je sais que ce n’est pas à cause de moi. Cela m’a rendue plus tolérante, beaucoup plus tolérante, et je pense que cela change toute votre vie. Vous ne vous mettez pas en colère pour des choses qui, en réalité, ne méritent pas que vous vous emportiez.

« Le témoignage qui m’a le plus marquée aujourd’hui est celui d’une pratiquante qui s’est exprimée de manière très courageuse », a dit Emma. « Elle a été très honnête. Elle n’a pas hésité à parler de son expérience d’anxiété et des crises de panique. J’ai moi aussi souffert d’anxiété et j’ai donc pu m’identifier à cette personne. Mais je pense que c’est la façon dont la pratiquante a parlé, en ouvrant autant son cœur et en se montrant si vulnérable. Lorsque j’ai entendu cela, je me suis dit que c’était merveilleux. Touchée, droit au cœur. J’ai dû essuyer mes larmes. Mais je pense qu’il est très important d’être vulnérable.

« L’autre partage d’aujourd’hui qui m’a vraiment inspirée, c’est celui d’un pratiquant qui parlait de réunir les jeunes pratiquants. C’est en fait très important pour leur développement et je suis d’accord avec lui. Je pense que c’est une excuse de dire : “Oh, s’ils ne peuvent pas surmonter cette épreuve, c’est qu’ils ne sont pas faits pour être des pratiquants.” Je pense qu’en tant que formant un seul corps, nous devons être plus encourageants et accueillants, et créer un environnement inclusif : “Hé ! Nous voulons que vous fassiez partie de tout cela.” » J’ai vraiment apprécié cela aussi.

« Je n’ai pas assisté à une conférence de Fa depuis quelques années et j’aime y venir parce que j’aime écouter les partages de chacun. Je repars toujours avec un sentiment de clarté dans ma propre pratique. Parfois, je ne suis pas aussi diligente que je le voudrais dans mon quotidien, mais après avoir assisté à une conférence, je repars avec toute cette énergie et je suis beaucoup plus diligente par la suite. »

Elle a dit qu’elle cultivera plus la parole : « Depuis que je suis devenue maman, je me surprends parfois à jurer. Je vais donc rentrer chez moi et ne pas jurer. Je vais y faire très attention. Parce qu’être mère peut être très frustrant, on a parfois tendance à utiliser des mots que l’on ne devrait pas. Je veux essayer d’être un peu plus prudente à ce sujet. »

Me rappeler que je suis un pratiquant

Christian

Christian est architecte et, lorsqu’il travaillait au Viêt Nam il y a environ cinq ans, un collègue lui a parlé du Falun Dafa.

C’était le premier Fahui auquel il assistait et il a dit : « En tant que pratiquant, j’estime que c’est un droit sacré de participer à ce partage d’expériences. J’ai déjà essayé d’y assister, mais j’ai toujours été confronté à des interférences. C’était la première fois que j’avais l’occasion de venir et j’ai saisi l’occasion. »

« J’ai définitivement ressenti un certain sentiment d’empathie, reconnu des pensées similaires ou des scénarios similaires auxquels je pouvais m’identifier. Je me suis souvenu d’éléments de mon propre parcours ou d’articles que j’ai partagés et qui m’ont interpellé, ainsi que d’autres choses auxquelles je n’avais pas vraiment pensé, mais qui m’ont immédiatement éclairé dès qu’elles ont été dites. »

Il a dit que la pratique du Falun Dafa l’aide à comprendre ce qui est le plus important. « En tant qu’Occidental, j’essaie de grandir en cherchant, en m’efforçant d’obtenir le meilleur, mais le meilleur n’est pas nécessairement le meilleur, c’est peut-être une meilleure situation financière. Mais je pense qu’en pratiquant, on s’enracine dans ce qui est véritablement important.

« Et lorsque vous faites des choses simples, banales ou insignifiantes sur votre lieu de travail ou avec votre famille, elles vous donnent toutes l’occasion de vous cultiver. Il arrive que l’on commette des erreurs occasionnelles ou que l’on se laisse aller dans la vie de tous les jours et que l’on commence à se comporter comme une personne ordinaire. Qu’il s’agisse de votre lieu de travail ou de votre famille, je pense qu’il est important de vous rappeler qu’à chaque instant de la journée, vous avez la possibilité, en tant que pratiquant, de vous améliorer et de chercher à vous perfectionner.

Notre état de cultivation affecte nos enfants

Scott

Scott pratique le Falun Dafa depuis vingt-cinq ans. Depuis son arrivée en Australie, il assiste chaque année à la conférence de Fa.

Scott a dit qu’il avait été profondément touché par un témoignage présenté lors de la conférence, celui dans lequel une mère disait qu’elle espérait que sa fille soit admise à Shen Yun après avoir étudié à la Fei Tian Academy of the Arts, mais qu’elle n’y était pas parvenue. Un jour, la jeune fille a dit à sa mère qu’elle ne voulait pas rentrer à la maison, mais qu’elle devait quitter Fei Tian parce qu’elle ne répondait pas aux critères. Ses parents ont été très déçus et la mère a dit qu’il s’agissait d’une période de transformation.

« Je peux vraiment sympathiser avec cela parce que j’ai deux filles. La plus âgée a 24 ans et la plus jeune 18 ans », a dit Scott. « L’une d’entre elles a essayé de devenir danseuse pour Shen Yun, mais elle n’a pas été retenue. Nous avons dû insister et faire tout ce qu’il fallait pour qu’elle y aille. Ma deuxième fille est une chanteuse d’opéra bel canto et elle a également connu des difficultés pour entrer au Fei Tian College. Je peux donc vraiment compatir à sa situation. »

Il a dit : « Vos enfants et votre cultivation sont très liés. Il y a des épreuves et des tribulations que vous devez traverser pour y arriver. »

Traduit de l’anglais