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[Fahui de Malaisie] Mon chemin de cultivation depuis mon enfance jusqu’à devenir une jeune pratiquante de Falun Dafa

21 décembre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Malaisie

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’ai 23 ans et je pratique le Falun Dafa depuis mon enfance. Après avoir passé en revue mon parcours de cultivation depuis l’enfance jusqu’à devenir une jeune adulte, j’aimerais vous raconter comment j’ai commencé à me cultiver sérieusement et vous faire part de certaines de mes expériences de cultivation.

Née au sein de Dafa

J’ai eu la chance de grandir dans une famille de pratiquants et j’ai grandi en écoutant de la musique de Dafa. Dès que j’ai su parler, ma mère a commencé à m’apprendre à lire le Zhuan Falun un mot à la fois, à réciter Hong Yin, à étudier le Fa et à pratiquer les exercices avec ma famille. Bien que je sois très jeune, je me souvenais toujours du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans toutes les situations de ma vie. Lorsque je faisais les exercices, même si j’avais mal aux jambes et aux bras, j’endurais jusqu’à ce que la musique s’arrête.

Lors de ma première année d’école, j’ai été harcelée par une camarade de classe. Je me suis rappelé que je me cultivais et que « un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun) Les autres m’aidaient à éliminer mon karma, donc je l’ai enduré.

Les autres élèves n’ont pas supporté que je sois harcelée et l’ont signalé au professeur. Cette camarade de classe a été grondée par le professeur et je l’ai réconfortée. Le professeur a été surpris et, lorsqu’il en a parlé à mes parents, ils ont dit que je pratiquais Dafa. Mon professeur a senti que j’étais très différente des autres enfants. Par la suite, cette camarade de classe ne m’a plus causé d’ennuis.

Comme je suis une pratiquante de Dafa, je n’ai jamais dépensé un centime en frais médicaux. Je me souviens qu’à l’âge de 2 ans, je me suis coincé le pouce dans des barrières métalliques. Lorsque j’ai retiré mon doigt de la fente, j’ai vu que mon pouce était aussi fin qu’une feuille de papier. Je n’ai pas pleuré. Ma grand-mère, une pratiquante, m’a prise dans ses bras lorsqu’elle a vu cela, a touché mon pouce et m’a dit : « Tout va bien, tout va très bien, le Maître regarde, tout va bien. » Quand j’ai touché mon pouce, il allait tout bien.

Jusqu’à l’âge de 9 ans, j’étais très innocente, sans aucune conception humaine, et je savais comment prendre le Fa pour mesurer tout ce que je rencontrais, comme une vraie pratiquante de Dafa.

Toutefois, en ayant de plus en plus de contact avec mes camarades de classe à l’école, j’ai progressivement relâché mes exigences envers moi-même et je suivais les intérêts des gens ordinaires. J’ai commencé à lire des bandes dessinées, à jouer à des jeux, etc. Mes notes, qui étaient parmi les meilleures de la classe, ont commencé à baisser. Je continuais à étudier le Fa avec mes parents à la maison, mais dès que je me retrouvais parmi les gens ordinaires, je me relâchais. J’avais l’impression d’avoir trop de devoirs et j’étais trop paresseuse pour pratiquer les exercices. Je n’étudiais pas le Fa avec sincérité. Lorsque je rencontrais un problème, je ne suivais pas toujours les exigences du Fa. En repensant à cette période, j’ai beaucoup de regrets aujourd’hui.

Certains pratiquants autour de moi appellent leurs enfants les « bénéficiaires » de Dafa. Il s’agit de jeunes qui pratiquaient auparavant, mais qui ont arrêté de pratiquer après être allés à l’école et avoir grandi. Je me disais : la cultivation exige d’apprendre le Fa, de pratiquer les exercices et d’endurer des épreuves. Est-ce que ça ne serait pas plus facile d’être « bénéficiaire » comme eux ? Il semblait qu’ils n’avaient pas de problèmes dans leur vie et qu’ils étaient plutôt à l’aise.

Bien que cette pensée ne m’ait traversé l’esprit qu’un instant, plus tard, alors que j’étais en train d’étudier le Fa, j’ai réalisé que je ne comprenais toujours pas à quel point le Fa était précieux. Je pensais qu’il importait peu que j’apprenne ou non.

Pendant les vacances scolaires d’hiver, à l’âge de 12 ans, je savais que j’allais me trouver dans un nouvel environnement et j’étais déterminée à pratiquer sérieusement et à renoncer aux attachements et aux préférences des gens ordinaires. Pendant cette semaine-là, je suis restée à l’écart d’Internet. Je me suis complètement immergée dans le Fa tous les jours, j’ai fait les trois choses et j’ai écouté la musique de Shen Yun. Au bout d’une semaine seulement, j’avais l’impression que mon corps était transparent et que la couche de mauvaises choses qui m’avait enveloppée s’était dissipée — même mon teint était plus clair.

Mais je n’arrivais pas à maintenir cet état de diligence et je me suis relâchée. Je suis redevenue dépendante d’Internet, jouant à des jeux informatiques en cachette de mes parents, et mon état s’est à nouveau dégradé. La compassion du Maître m’a éveillée et m’a rappelée à l’ordre. Une fois, j’ai accidentellement renversé un verre d’eau sur mon ordinateur, si bien que celui-ci ne fonctionnait plus. Mes parents m’ont demandé de chercher la raison à l’intérieur, et ils ont ensuite découvert que je jouais en cachette à des jeux vidéo. Mes parents en ont été très tristes. Je me suis mise devant la photo du Maître et j’ai reconnu mon erreur.

Même si j’avais beaucoup de remords à ce moment-là, ma dépendance ne s’est pas arrêtée immédiatement. Même sans le comportement addictif, ces pensées existaient toujours dans mon esprit. Jour après jour, en étudiant le Fa et en corrigeant mes pensées, j’ai soudain senti que ces divertissements étaient ennuyeux et je n’ai plus pensé à jouer à des jeux sur ordinateurs.

Avec le recul, je me rends compte que je pratiquais fermement avec un esprit de recherche et que j’étudiais le Fa en ayant des conditions et des objectifs personnels pour obtenir quelque chose. Je n’étais pas encore assez mûre et je ne traitais pas Dafa de manière rationnelle, c’est pourquoi j’ai facilement été piégée par les diverses tentations des gens ordinaires, telles que la célébrité, la fortune et la sentimentalité.

Comme il y avait un lieu d’étude du Fa dans notre quartier à cette époque, ma famille et moi allions étudier le Fa en groupe tous les soirs. Pendant l’étude du Fa, je gardais le cou et le dos droits, les jambes croisées en double lotus, jusqu’à ce que nous ayons fini de lire. Cette étude du Fa a posé des bases solides pour mon avenir. J’ai également commencé à mémoriser le Zhuan Falun. Au cours de ce processus, j’ai découvert la joie d’étudier le Fa. Après avoir étudié le Fa, je me sentais très heureuse et plus j’étudiais, plus je voulais apprendre. En mémorisant le Fa, j’ai aussi une compréhension plus profonde des significations du Fa.

Lorsque j’ai eu 16 ou 17 ans, j’ai compris la cultivation d’un point de vue encore plus rationnel. Un jour, lors d’une conférence de Fa, j’ai entendu un pratiquant des médias parler de ses expériences de cultivation et de ses difficultés à réaliser des projets. J’ai ressenti la compassion du Maître me toucher le cœur, ce qui m’a fait pleurer. À ce moment-là, je n’ai eu qu’une seule pensée : je dois pratiquer plus intensément et être à la hauteur de la bonté du Maître.

Depuis ce jour, que je sois à la maison ou à l’extérieur, je peux persister dans l’étude du Fa et m’assurer de toujours suivre les critères du Fa.

Cultiver avec diligence et m’élever en validant le Fa

Le Maître m’a toujours rappelé l’importance d’étudier le Fa pendant ses conférences. Je me suis rendu compte que lorsque je rencontre des problèmes, j’ai envie de me reposer et de me relâcher. Je suis incapable de progresser. Cela se produit lorsque je n’étudie pas suffisamment le Fa.

Un matin, après m’être levée, j’ai mémorisé plusieurs poèmes de Hong Yin IV avec ma famille. Je ne les avais pas lus depuis longtemps. Lorsque j’ai mémorisé le poème « La vérité est déjà dite clairement depuis longtemps », j’ai soudain compris quelque chose. Certaines parties de ce poème ne m’avaient pas paru très claires auparavant, mais j’ai été très émue lorsque je l’ai relu cette fois-ci et j’ai eu les larmes aux yeux.

Après avoir lu les articles du Maître « Pourquoi l’humanité existe-t-elle » et « Pourquoi l’humanité est une société d’illusion », j’ai vraiment compris la signification de l’expression « en dehors du grand univers ». En fait, le Maître a tout expliqué clairement, et je ressens encore plus la compassion du Maître.

Je comprends, d’après le Fa, qu’en tant que disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa, nous devons non seulement bien étudier le Fa, mais aussi bien faire les trois choses, clarifier la vérité et valider le Fa.

Dans le passé, il m’était difficile de parler et de clarifier la vérité directement à mes amis parce que j’avais peur. Parfois, je ne faisais que mentionner Dafa et j’en parlais comme si cela m’était étranger. Les mots me venaient souvent aux lèvres, mais je n’arrivais pas à parler, et j’ai manqué de nombreuses occasions.

Je distribuais des dépliants d’information aux touristes chinois sur les sites touristiques et j’ai progressivement fait tomber les barrières dans mon cœur. Pour la première fois, j’ai réussi à persuader une touriste de démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Il y avait beaucoup de touristes chinois à l’époque. En voyant d’autres pratiquants leur expliquer la vérité, j’ai eu envie de faire comme eux. J’ai donc pris mon courage à deux mains et je me suis approchée d’un groupe de jeunes touristes chinois qui se tenaient sous un gros arbre. Je leur ai donné des dépliants et j’ai commencé à engager la conversation, puis je leur ai demandé s’ils avaient entendu parler de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Ils m’ont souri et se sont retournés pour bavarder entre eux. Seule une fille m’a répondu. Elle m’a donné son nom et m’a dit qu’elle voulait démissionner des organisations du PCC immédiatement.

Chaque fois que je me rends sur un lieu touristique, je me sens pleine d’énergie. Quand je pense à mes compagnons de cultivation en Chine qui sont toujours persécutés et que tous les êtres souffrent, je comprends encore mieux à quel point c’est difficile pour le Maître. Il y a une sorte de persistance et de joie chaque fois que je vois l’éveil et les sourires des êtres. Ce sont tous des gens qui ont des origines extraordinaires.

Il n’y a pas très longtemps, alors que j’aidais à prendre des photos sur la place Merdeka, un groupe de touristes est descendu d’un bus qui s’était garé près de moi. Une dame s’est rapidement approchée de moi et m’a demandé de l’aider à prendre des photos. Elle était très heureuse que j’accepte. J’ai parlé avec elle et lui ai demandé comment elle se sentait ici. Elle m’a répondu qu’elle se sentait mieux ici et que les gens étaient plus gentils qu’en Chine, où la vie est toujours remplie d’intrigues et de stress, et qu’elle se sentait donc mieux à l’étranger.

Elle a commencé à parler de sa famille. Notre conversation était très cordiale, comme des amis qui ne s’étaient pas vus depuis longtemps. J’ai senti que c’était le Maître qui faisait en sorte qu’une personne prédestinée qui attendait d’être sauvée vienne vers moi et que je ne devais pas rater cette occasion. Comme le temps n’attend personne, j’ai commencé à parler de Dafa. Je lui ai demandé directement si elle avait entendu parler du Falun Dafa. J’ai montré du doigt le pratiquant qui clarifiait la vérité à côté de moi et j’ai dit qu’il y avait beaucoup de pratiquants de Falun Dafa ici.

Elle m’a dit que si on pratiquait le Falun Dafa en Chine, on se faisait arrêter. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de frais pour apprendre à pratiquer, sans compter que le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons et à se conformer à Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle a accepté cela. Je voulais que l’autre pratiquant l’aide à démissionner du PCC, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle a fait demi-tour et est remontée dans le bus. J’ai supplié le Maître dans mon cœur pour que cet être revienne. Et bien entendu, au bout d’un moment, elle est redescendue du bus. Elle s’est dirigée droit vers moi avec un grand sourire et j’ai eu l’impression qu’elle était venue ici spécialement pour me remercier. Ensuite, le compagnon de cultivation qui était avec moi a saisi l’occasion pour l’aider à démissionner du PCC. Au bout du compte, cet être a été sauvé.

J’aime l’art depuis mon enfance, et aujourd’hui la plupart des projets de validation du Fa auxquels je participe y sont liés. Grâce à cette expérience, j’ai profondément apprécié les dispositions extraordinaires que le Maître a prises pour nous, à chaque étape de notre parcours.

En juin de cette année, j’ai participé à la formation de trois mois pour rejoindre la fanfare Tian Guo Marching Band. Au début, je pensais que je n’avais pas assez de temps parce que j’avais trop de travail et je voulais juste participer avec ma famille, j’ai donc manqué de persévérance dans mon entraînement. Mais lorsque j’ai vu que les membres de la fanfare consacraient leur temps de manière désintéressée et qu’ils étaient très attentifs, j’ai pensé aux paroles du Maître : « Quoi que vous fassiez, faites-le bien. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 », Enseignement du Fa dans les conférences, Vol. XIV)

J’ai décidé de m’entraîner dur pour pouvoir participer aux représentations de la fanfare et valider le Fa. En m’entraînant, j’ai constaté que mon caractère avait beaucoup changé et que mes pensées étaient devenues plus stables. J’ai perdu beaucoup de mon impatience et de mon esprit de plainte, et je suis devenue plus compatissante envers les autres. Même si je suis fatiguée ce jour-là, je me sens pleine d’énergie dès que la musique de Dafa commence. Au bout de trois mois, j’ai enfin eu l’honneur de participer à la première représentation de la fanfare cette année.

Conclusion

Il y a deux ans, une nuit à la fin de l’année 2022, alors que je me retournais dans tous les sens dans mon lit et n’arrivais pas à dormir, j’ai pensé que j’aurais meilleur temps à me lever et faire les exercices. C’était au milieu de la nuit, et mon cœur était très calme. Alors que je méditais, j’ai soudain entendu une voix qui me demandait : « Quel est ton souhait ? » Une pensée est immédiatement apparue dans mon esprit : « Je veux réussir dans ma cultivation ! » Mon âme a été touchée et je n’ai pas pu retenir mes larmes, car je sentais que cette pensée ne venait pas de mon côté humain. Il s’agissait de mon « vrai moi » et cette pensée provenait d’une source très profonde, d’un niveau très élevé. Plus tard, chaque fois que je parlais de ce moment à ma famille et à mes compagnons de pratique, j’étais émue aux larmes.

Parfois, je n’étudie pas assez le Fa, je suis occupée ou je préfère paresser et me reposer, mais tant que je pense à cette nuit et aux vœux que j’ai faits, je me calme pour étudier le Fa. Comme ces phrases du film « Autrefois nous étions divins » : « Vous avez tous été divins un jour. Le fait que vous puissiez redevenir divins dépend de votre choix. » J’espère également que nous, jeunes disciples de Dafa, n’oublierons pas la raison pour laquelle nous sommes descendus sur Terre. En ce dernier moment, nous pouvons tous être diligents, remplir notre mission et aider le Maître dans la rectification de Fa.

Je viens de mentionner quelques-unes de mes expériences de cultivation. Veuillez me corriger si quelque chose n’est pas conforme au Fa.

Merci, Maître ! Merci compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais