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Une dure leçon tirée de la tragédie familiale du directeur d’un Bureau 610 dans la province du Jilin

23 décembre 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Selon des informations de personnes bien informées obtenues par l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) au début du mois de décembre 2024, le Parti communiste chinois (PCC) a planifié une nouvelle vague de campagnes pour attaquer le Falun Gong en dehors de la Chine, qui seront menées par des agents spéciaux du PCC et des individus qui s’opposent au Falun Gong.

Pour les pratiquants de Falun Gong qui ont résisté pacifiquement à la persécution pendant vingt-cinq ans, les nouvelles campagnes de désinformation du PCC semblent être son dernier sursaut avant sa chute finale. Bien qu’il s’agisse d’une célébration bienvenue si le PCC finit par s’effondrer, je m’inquiète des conséquences pour les personnes qui suivent de près le PCC dans la mise en œuvre de la persécution.

J’aimerais donner l’exemple de la dure leçon de Sun Qinglin, le premier directeur du Bureau 610 du district de Fengman, de la ville de Jilin, dans la province du Jilin. Je parlerai de son implication dans la persécution et du destin tragique de sa famille.

Des cas de persécution pendant le mandat de Sun en tant que directeur du Bureau 610

En tant que premier directeur du Bureau 610 dans la région, Sun a encouragé une campagne de persécution tous azimuts à l’encontre des pratiquants.

Centres de lavage de cerveau

Sous la direction des Bureaux 610 des districts de Fengman et de Chuanying, plusieurs séances de lavage de cerveau ont été organisées dans la banlieue de la ville de Jilin. En septembre 2009, plusieurs pratiquants y ont été emmenés pour une « transformation » mentale. Les pratiquants ont été détenus dans des pièces séparées et surveillés 24 h sur 24par deux travailleurs communautaires.

Détention arbitraire et persécution financière

En décembre 2000, Mme Kong Xianfang, alors âgée de 62 ans, s’est rendue à Pékin pour réclamer le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été illégalement arrêtée et raccompagnée à Jilin. Après soixante-seize jours de détention, elle a été transférée dans un centre de lavage de cerveau pendant six jours. Elle a été libérée le 11 avril 2001 après s’être fait extorquer 3000 yuans par Sun.

Torture brutale

Dans la soirée du 28 décembre 2001, M. Fu Chunsheng a été illégalement arrêté. Son domicile a été saccagé et ses livres et documents de Falun Gong ont été confisqués. Le lendemain, la police l’a emmené au Département de police de la ville de Jilin pour l’interroger et le 30 décembre, elle l’a transféré au troisième centre de détention de la ville de Jilin. Comme il a gardé le silence lorsque la police lui a demandé où il avait obtenu les documents de Falun Gong, les policiers l’ont sauvagement battu. Il a été battu à mort le 1er janvier 2002, mais la police n’a annoncé sa mort à sa famille que le 3 janvier.

Selon sa famille qui a vu son corps, sa tête était enflée, son oreille et son visage étaient couverts d’ecchymoses, son nez et sa bouche étaient ensanglantés, sa poitrine, son abdomen, son dos et ses jambes étaient couverts de blessures, mais la police a affirmé qu’il était mort d’une crise cardiaque.

Condamnations à des peines de prison

Le 9 août 2012, M. Chang Shi, ancien ingénieur au Bureau des télécommunications de Jilin, a été illégalement arrêté avec sa femme, Mme Zhang Jingdong, et sa fille, Mme Chang Huiying. Mme Chang, alors âgée de 19 ans, a été détenue au centre de lavage de cerveau de Shahezi pendant plus de vingt jours et soumise à de la torture cruelle. Mme Zhang est tombée dans un état grave après seulement dix jours de détention, mais la police l’a tout de même emmenée au camp de travail, où elle a dû porter une poche d’oxygène. Elle a été libérée après que les gardiens ont refusé de l’admettre. M. Chang a ensuite été condamné à une peine de trois ans et demi. Il a purgé sa peine à la prison de la province du Jilin et a été libéré le 17 décembre 2015.

La tragédie de la famille Sun

Dans la culture chinoise, le principe de la rétribution karmique, c’est-à-dire le fait d’être tenu pour responsable de ses propres actions, est largement accepté. À l’instar de nombreux autres fonctionnaires du PCC qui ont reçu une rétribution karmique pour avoir battu et torturé des pratiquants de Falun Gong, M. Sun a non seulement connu sa propre rétribution, mais il a aussi apporté le malheur aux membres de sa famille.

La tragédie a d’abord frappé le fils unique de Sun, Sun Yingjie. Vers 2011, peu de temps après son mariage et son embauche comme chauffeur, il a été admis à l’hôpital en raison d’un malaise. Il est décédé une semaine plus tard, avant que le rapport de laboratoire ne soit rendu public. Il n’avait que 26 ans.

Sun Qinglin a reçu un coup dur avec la mort de son fils. En fait, avant que la tragédie ne se produise, certains de ses proches l’avaient exhorté à cesser de persécuter le Falun Gong, sous peine d’attirer le karma sur lui-même ou sur les membres de sa famille. Il avait refusé d’écouter.

Quelques années plus tard, en novembre 2013, Sun et son épouse, Liu Xianglian, se sont rendus dans la province du Hainan pour des vacances. Ils dansaient sur une place publique lorsque Sun s’est soudain effondré et il est décédé.

Liu pratiquait le Falun Gong avant le début de la persécution. À l’époque, nombre de ses problèmes de santé s’étaient atténués. Mais, craignant la persécution, elle avait délaissé la pratique et n’avait pas essayé d’empêcher son mari de persécuter les pratiquants. Après la mort de son fils et de son mari, elle a souffert d’un effondrement mental et d’une rechute de plusieurs de ses maladies. Elle est restée alitée pendant quelques années, a dépensé tout l’argent que son mari avait gagné en persécutant les pratiquants, puis elle est décédée à son tour.

Des sanctions internationales

Si aucun malfaiteur ne peut échapper à la justice divine, le droit terrestre exige aussi des auteurs des crimes qu’ils répondent de leurs actes.

Après l’adoption par les États-Unis du Global Magnitsky Human Rights Accountability Act in 2016 (La Loi mondiale Magnitsky sur la responsabilité en matière de droits de l’homme de 2016), le Royaume-Uni, l’Australie, la France, le Canada et d’autres pays ont aussi adopté leurs propres lois Magnitsky, qui visent à imposer des sanctions financières ou des interdictions de voyager aux auteurs de violations des droits de l’homme.

En mai 2019, les pratiquants de Falun Gong aux États-Unis ont été informés par le Département d’État que ce dernier renforçait le contrôle des visas et qu’il pourrait refuser des visas aux auteurs de violations des droits de l’homme et à ceux qui persécutent les croyances religieuses. Cette mesure s’applique à la fois aux visas d’immigration et aux autres visas, tels que les visas de tourisme et d’affaires. Les détenteurs de visas, y compris ceux qui ont déjà obtenu la résidence permanente (carte verte), peuvent se voir refuser l’entrée sur le territoire. Le même fonctionnaire a aussi demandé aux pratiquants de Falun Gong de soumettre une liste des personnes impliquées dans la persécution du Falun Gong.

Le 25 juin 2024, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le Falun Gong Protection Act (Loi sur la protection du Falun Gong) qui vise à « éviter toute coopération avec la République populaire de Chine dans le domaine de la transplantation d’organes tant que le Parti communiste chinois reste au pouvoir » et à « prendre des mesures appropriées, y compris en recourant aux autorités compétentes en matière de sanctions, pour contraindre le Parti communiste chinois à mettre fin à toute campagne de prélèvement d’organes orchestrée par l’État. »

Outre les sanctions, plusieurs personnes ayant persécuté le Falun Gong aux États-Unis ont déjà été arrêtées et poursuivies en justice.

Le 25 novembre 2024, un agent du PCC, Li Ping, a été condamné à quatre ans de prison, à une amende de 250 000 dollars et à trois ans de liberté surveillée. Li a agi en tant qu’agent du gouvernement chinois pendant de nombreuses années, en fournissant des informations sur des pratiquants de Falun Gong, des dissidents chinois et des défenseurs de la démocratie aux agents des services de renseignement chinois.

Un mois plus tard, le 19 décembre 2024, le Département de la Justice des États-Unis a annoncé l’arrestation d’un homme de 64 ans soupçonné d’avoir agi en tant qu’agent non enregistré du gouvernement chinois. Yaoning (Mike) Sun aurait conspiré avec Jun (John) Chen pour influencer un homme politique aux États-Unis au nom du gouvernement chinois et mener des opérations sur le sol américain pour soutenir la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC.

John Chen a été arrêté aux États-Unis en mai 2023 et condamné par un tribunal fédéral le 19 novembre de cette année pour avoir soudoyé un fonctionnaire afin qu’il révoque le statut d’exonération fiscale d’une organisation américaine à but non lucratif dirigée par des pratiquants de Falun Gong. Chen a été condamné à vingt mois de prison.

Quelles que soient les mesures sournoises ou brutales prises par le PCC contre le Falun Gong, la répression de la croyance véritable n’arrivera jamais à ses fins. Les véritables victimes de la campagne de persécution sont les supporters du PCC. Pour leur propre sécurité et leur avenir, je les invite à réfléchir à deux fois avant de continuer à participer à la persécution.

Traduit de l’anglais